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La semeuse de vents

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Mélodie Joseph (2),


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La Semeuse de vents, tome 1 : La Respiratio..

Alors qu’il se promène dans la Tourmente, Neige tombe sur une enfant à l’apparence étrange qui semble ne savoir ni qui elle est, ni d’où elle vient. Il va la baptiser Olive et s’occuper d’elle pendant quelques temps, jusqu’à ce que les circonstances l’obligent à la laisser partir. Olive va alors devoir affronter ses souvenirs qui reviennent petit à petit, tout en essayant d’appréhender un pouvoir enfoui en elle qui ressurgit.



Quel plaisir d’avoir pu découvrir ce roman ! Je n’avais pas d’attentes particulières et ça s’est pourtant avéré être exactement ce que j’avais besoin de lire à ce moment précis.



J’aurais un peu de mal à dire pour quelle tranche d’âge est destiné ce premier tome. Il y a un côté indéniablement jeunesse (ne serait-ce que parce qu’on suit une enfant de ses 10 ans jusqu’à ses 13 ans et qu’on est clairement sur un roman d’apprentissage) mais j’ai aussi trouvé qu’il y avait des choses assez sombres et des thématiques plus matures. En fait, je pense que c’est typiquement le genre de roman que je qualifierai de tout public dans la mesure où je pense qu’à peu près tout le monde pourra y trouver son compte.



J’ai adoré découvrir l’univers qui a un côté assez onirique avec ses arches dans le ciel qui ne sont pas sans rappeler La Passe-Miroir (et pas seulement à cause des arches volantes en fait), mais dans lequel on retrouve beaucoup d’injustice, d’intolérance, de racisme, et de pratiques sectaires.



À mesure qu’on avance dans l’intrigue, on en apprend plus sur le passé de ce monde qui est déjà très riche dans ce premier tome. On découvre assez rapidement que comme très souvent, l’histoire est écrite par les vainqueurs et qu’il est assez facile de couvrir des événements abominables quand on est au pouvoir (mais je ne veux pas trop en dire).



En plus de cet univers qui m’a tout de suite séduit, j’ai vraiment beaucoup aimé les différents personnages que j’ai trouvé vraiment attachants dans l’ensemble. J’ai notamment adoré la relation très douce de Neige et Olive, ainsi que la solidarité sans faille qui se crée très rapidement entre Olive et Astra.



J’ai aussi aimé le traitement de la magie dans le roman. Non seulement elle a un coût, physique et douloureux, mais elle est aussi beaucoup plus subie que maîtrisée (en tout cas à ce stade de l’histoire). J’ai trouvé vraiment plaisant de ne pas suivre une héroïne qui découvre sa magie et la contrôle parfaitement en à peine quelques jours. C’est bien plus réaliste, et surtout bien plus intéressant comme ça.



Si je devais émettre un petit bémol (mais c’est vraiment juste pour chipoter), je dirais que je n’ai pas forcément beaucoup ressenti l’aspect afrofantasy mis en avant dans la communication autour du titre. Il y a a priori une forte inspiration caribéenne mais il est possible (et même probable) que je ne connaisse juste pas assez cette culture pour vraiment savoir la retrouver ici.



Quoi qu’il en soit, je ne peux que vous conseiller à tous de donner une chance à ce roman. Et maintenant, je vais essayer de prendre mon mal en patience en attendant la suite !
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La semeuse de vents, tome 2 : La chèvre noire

Écrivaine douée et lumineuse, Mélodie Joseph offre aux amateurs de fantasy le second volet d’une série fort originale, La semeuse de vents. Dans La Chèvre Noire, un roman aux accents tropicaux, ses admirateurs retrouveront Olive, l’unique survivante d’un peuple exterminé à cause de ses pouvoirs magiques. Mélodie Joseph explore l’histoire des Antilles et la mémoire des Antillais à travers une histoire d’apprentissage étonnante, originale et très divertissante.
Lien : https://www.journaldequebec...
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La semeuse de vents, tome 2 : La chèvre noire

Ce deuxième tome de la saga afrofantasy/steampunk La semeuse de vents m’a paru un cran en-dessous du premier (La respiration du ciel), mais comporte encore assez d’éléments convaincants pour que je continue à lire la tétralogie au rythme de sa parution.



Le premier tome nous présentait un univers franchement cool à base d’îles volantes (yé!) et une orpheline aux mystérieux pouvoirs, Olive, qui entreprend d’aller venger son peuple victime d’un génocide. Pour mener à bien sa quête, elle s’engage avec son amie Astra dans un équipage de pirates, objet de ce second tome.



Commençons par ce qui ne va pas : le syndrome du téléporteur de Star Trek. Le pouvoir d’Olive est si puissant que l’autrice doit sans cesse trouver des astuces pour qu’elle ne puisse pas l’utiliser la plupart du temps. Ajoutons à ça que la protagoniste enchaîne connerie sur connerie et s’en prend littéralement plein la gueule, au point qu’elle passe la moitié de l’histoire dans les vapes ou en convalescence auprès du guérisseur. La première fois, ça passe, la quatrième, ça lasse un peu. Aussi, l’objet principal de la quête a un petit côté McGuffin et la pirouette finale donne une impression de « tout ça pour ça » un peu frustrante, qui m’aurait presque fait questionner l’utilité de ce tome s’il n’y avait pas eu… eh bien, le reste.



Disons-le tout net, la grande force de ce tome, c’est l’équipage pirate de la Chèvre Noire, qu’on a grand plaisir à suivre (j’ajoute désormais les pirates à ma liste des tropes narratifs préférés). Les personnages sont hauts en couleur, on a plein de petits détails subtils sur les relations qu’iels entretiennent. Le roman est construit autour du conflit entre la capitaine Béryl et sa rivale homologue d’un autre équipage pirate, Ambre, et c’est ce qui fait de cet opus un tout bien cohérent et non un simple entre-deux un peu mou.



On continue d’explorer la thématique de la vengeance, à laquelle vient subtilement s’entrelacer un deuxième sous-thème, celui de la loyauté : loyauté d’Olive envers son peuple, envers Astra, envers l’équipage de la Chèvre Noire… Il y a un jeu intéressant sur le trope de l’héroïne sauveuse du monde et surpuissante (trope qui, lui, est vraiment loin d’être dans mes préférés) : la réputation de l’héroïne grandit, alors qu’elle ne cherche pas à sauver le monde, que ses actes ne sont pas franchement héroïques et qu’elle en est bien consciente. Ce décalage croissant est matière à des développements explosifs (notamment avec Astra, un peu trop effacée dans cet opus) et je suis curieuse de voir comment l’autrice va les traiter dans les deux prochains tomes.
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