Une vraie déception avec ce T3, confus, sans réelle cohérence et qui reprend les mêmes bémols que les deux suivants pour le dessin.

La multitude de personnages ne fait que croître accentuant le côté brouillon du scénario.

Au final il devient plus facile de comprendre pourquoi cette trilogie n’a effectivement pas rencontré son public.

Alors que le comte Brasov et ses créatures maudites à bord de son zeppelin ont pris la direction de la Hongrie, Mulligan, Mackinlay et Conan Doyle sont toujours retenus prisonniers en Transylvanie dans le château du comte Brasov.



A Vienne, une semaine d’horreur laisse 237 cadavres tous atrocement mutilés par des prédateurs différents. Puis vient le tout de la Suisse, de Paris.



La découverte d’une machine à remonter le temps redonne de l’espoir à nos trois prisonniers jusqu’à ce qu’un drame supplémentaire s’abatte sur eux : la mort de Patrick Mulligan venu rejoindre son père mais abattu par méprise par Mackinlay.



Ce T2 s’achève sur la teleportation de Mulligan et Mackinlay vers l’Angleterre pour tenter d’arrêter Brasov.



Même constat dans ce T2 que pour le T1. Un côté fantastique parfois confus et un dessin peu enclin à faciliter la distinction entre les personnages. Mais la lecture du T3 permettra de voir si la persévérance est récompensée !!!

Début du siècle dernier. Lorsque le maître de la littérature fantastique Sean Mulligan apprend qu’il est l’héritier du comte Brasov rencontré des années auparavant, sa première réaction est un refus total.

Mais devant la possibilité de découvrir une bibliothèque composée de manuscrits uniques, il ne peut résister à la tentation.

Cependant connaissant Brasov, il demande au détective Mackinlay de l’accompagner, étant persuader de découvrir un monde diabolique peuplé de dangers.



Les questions et la tension s’accentuent en arrivant au village de Brasov et en constant que personne n’est disposé à les conduire au château du défunt comte, le Château de Bran.

Qu’est ce qui peut expliquer la présence de monstres inventés des dizaines d’années avant par les Conan Doyle, Stevenson, Poe…. Et peut on véritablement y croire?



Ce premier tome d’une série qui en compte 3 est donc un album de mise en situation très classique dans son traitement. Le côté fantastique est surprenant mais on se laisse prendre à l’histoire.



Le dessin, tout comme l’atmosphère, nous font immanquablement penser à Blake et Mortimer.



Un réel bémol : le caractère très semblable des deux personnages principaux! Les distinguer n’est pas toujours évident contrairement aux célèbres couples Holmes/Watson ou Blake/Mortimer. Dommage.



Est la cause du peu d’avis et de lecteurs sur cette série? Une vraie question pour moi…