Dans ce roman policier, nous sommes en 1861 à Belle-Île-en-Mer, où est envoyé l'inspecteur François Le Roy, missionné par l'empereur Napoléon III pour retrouver les documents concernant le testament du masque de fer. De plus, il se passe des événements étranges sur l'île et François va devoir élucider les mystères.

J'ai bien aimé ce roman policier/historique! L'auteur nous emmène deux siècles en arrière à l'époque de Louis XIV sur les traces du masque de fer. Ce roman est rempli de faits historiques ayant réellement existés. Les notes en bas des pages nous fournissent des renseignements utiles pour situer le contexte. L'intrigue est très originale et bien menée par l'auteur. Des touches d'humour sont intégrées par ci par là, notamment avec le dialecte breton, ce qui allège le récit et le rend fort agréable. Au niveau du personnage principal, j'ai bien aimé son esprit de déduction et son côté sympathique. Il est avenant, sérieux et déterminé.

La plume de l'auteur est fluide, il s'est parfaitement bien documenté sur l'Histoire de France. Il s'agit ici d'une tome 7, qui se lit parfaitement bien sans avoir lu les tomes précédents. J'ai lu ce livre dans le cadre d'une masse critique @babelio_ que je remercie ainsi que les éditions @palemoneditions

Je ne manquerai pas de lire les autres tomes de la saga. Une très bonne lecture!

Merci à Babelio et à Palémon Éditions de m'avoir permis de lire ce livre. Ayant déjà lu plusieurs livres faisant apparaitre le masque de fer j'ai apprécié cette version de l'histoire même si certains éléments m'étaient déjà connus. Les nombreuses références aux autres aventures de Fanch Le Roy m'ont sans aucun doute donné envie de les découvrir.

En premier lieu, un grand merci aux éditions Palémon et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique ♥



S'il a des allures de polar (son héros est censé être policier, mais est en réalité davantage agent secret au service direct de l'empereur), « Le testament du Masque de fer » tire plutôt sur le roman d'aventure, incluant chasse au trésor aux enjeux internationaux, mystères historiques, factions ennemies se tirant mutuellement dans les pattes, femme fatale et moments de bravoure exploitant les dernières avancées technologiques en date.



Ne vous attendez pas non plus à quelque chose de mouvementé, hein, François Lange ne donne pas dans le grand spectacle à la Cussler ; chez lui, les péripéties restent de l'ordre du raisonnable, bien que les idées ne manquent pas. François, Fanch pour les copains, n'a rien d'un surhomme et ses méthodes de recherche sont effectivement celles d'un enquêteur classique, consistant majoritairement à extirper leurs connaissances aux locaux les plus bavards. Ça tombe bien, époque oblige, il passe un temps non négligeable sur les routes de l'île. Globalement, même si l'intrigue ne se déroule que sur une poignée de jours, elle prend son temps. L'auteur n'hésite pas à parsemer son histoire de détails qui n'étaient pas indispensables, mais rendent le décor et les personnages plus palpables, comme le vieux visant les mouettes avec son tabac à chiquer ou l'escalier que l'on nous rappelle, à chaque fois, être instable. En soi, l'ambiance est assez cozy et très éloignée des romans d'aventure misant plutôt sur la tension. Ça change un peu et ça fait du bien ! La chasse au trésor en elle-même n'a rien de bien compliqué, l'intérêt n'étant pas tellement de découvrir où chercher (ça, on le sait presque illico) mais plutôt comment, surtout quand personne n'a l'intention de partager. Entre coups de feu et coups bas, pas de doute, l'aspect aventure est tout de même bien là.



Deux choses à savoir cependant : bien que l'histoire de ce tome soit bouclée à la fin, de très nombreuses références aux aventures précédentes n'en font pas totalement un «standalone ». On a raté des trucs et difficile de l'ignorer.

Enfin, pour les personnes sensibles au sujet, sachez qu'en bons bretons, les personnages picolent énormément.



Est-ce que ma lecture m'a donné envie d'aller jeter un œil aux ruines du manoir Fouquet ? Possible !

Octobre 1861, Fañch Le Roy, policier à Quimper mais aussi espion pour le Cabine de l’Ombre de l’empereur est envoyé en mission à Belle-Île-en-Mer. Il doit empêcher qu’un document qui pourrait remettre en cause certains régimes européens ne soit dérobé. Et justement, une mystérieuse goélette battant pavillon vénitien mouille au large de l’île.

Retour de Fañch dans cette aventure particulièrement bien menée, sans temps mort. Aussi à l’aise dans les enquêtes policières que dans les opérations d’espionnage. Et toujours favorable à un bon verre de cidre ou de vin, voire de lambig, pour se remettre de se émotions ou tout simplement pour accompagner les bons repas. Il a le talent de se trouver de bons hôtes et hôtesses en plus de celui de débusquer les ennemis de l’empire et les assassins.

La série écrite pas François Lange est vive, prend son temps – Fañch marche beaucoup, n’aime pas trop l’équitation-, remet en mémoire des passages de l’histoire, dans ce tome, celle du Masque de fer, parle des inventions de l’époque (le scaphandre, les fusils à lunette…) et se lit avec un plaisir même pas dissimulé et grande envie de la continuer à peine le volume fini et fermé.

Le testament du Masque de fer



François Lange invente un genre littéraire : le polar d’aventure.

Missionné par le Cabinet de l’ombre de l’empereur Napoléon III, le célèbre inspecteur de police Fañch Le Roy doit retrouver sur Belle-Île un mystérieux dossier, le dossier Fouquet, qui pourrait bouleverser les règles de succession de la monarchie européenne. De la politique donc, et de l’excellente politique, où l’ombre du Masque de fer plane. Et surtout, une enquête dangereuse. Fañch Le Roy va combattre de redoutables adversaires, des Prussiens, des Autrichiens et une comtesse vénitienne sulfureuse. Le nez au vent, il parcourt l’île, au rythme du bout ferré de son penn bazh, sous la couverture d’un inspecteur des monuments historiques, traquant les ennemis infiltrés dans l’île. Au nom de la sûreté de l’État, la poudre parle, les balles sifflent, des corps tombent.

François Lange est un romancier qui a le souci du détail. Lorsqu’il nous guide à travers Belle-Île, on sent l’odeur du goémon, les parfums de bruyère, on entend le cri des cormorans. Son héros marche, galope sur des routes bordées de ronciers géants, dévore du saucisson fumé au feu de bois arrosé de flacons de saumur-champigny dans des ruines romantiques.

À travers ce roman d’aventure, la prose de François Lange respire le délicieux parfum des savoirs perdus.