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Les héritières américaines, tome 4 : La gloire de..

Angleterre, fin du XIXe siècle : Lola, danseuse américaine connue de revue, revient à Londres après 6 ans passés à New York. Elle vient d’hériter de la moitié des parts d’un théâtre shakespearien, de son mentor récemment décédé. Lui-même patron de théâtre, il avait cru en elle et lui avait offert des cours de théâtre. Elle rêve d’entrer dans la troupe (ce qui nécessite l’accord du metteur en scène) alors qu’elle n’est connue que pour ses revues de french cancan.



Problème de taille : l’autre actionnaire du théâtre est Denys, son amant avec lequel elle a vécu une passion mais qu’elle a abandonné pour tenter sa chance à New York. En effet, Denys est aristocrate et héritier d’un comté. Il avait beaucoup sacrifié pour elle, s’était brouillé avec sa famille et avait perdu sa fortune personnelle financer une pièce… pièce où elle avait fait une prestation désastreuse. Mais surtout, Denys ne s’affichait jamais en public avec elle, même si tout le monde était au courant.



Quand elle avait quitté Londres pour Paris, il l’avait rejoint pour lui proposer le mariage. Mais Lola, qui aimait Denys, avait refusé pour qu’il ne détruise pas sa vie. Pour qu’il accepte, elle lui avait fait croire qu’elle avait maintenant une liaison avec son mentor.



Denys a eu le cœur brisé et s’est endurci. Il s’est plongé avec succès dans les affaires, et refuse de la voir associée au théâtre qu’il a relevé. Il se montre odieux avec elle, et veut la faire changer d’avis.



Il accepte donc qu’elle ait une audition avec le metteur en scène, où évidemment elle sera refusée. Sa prestation six ans plus tôt était tellement mauvaise !



Oui mais voilà : Lola a profité de ses cours à New York, entre deux revues, et le metteur en scène la prend dans la troupe.



La famille de Denys n’apprécie pas du tout le retour de Lola, et la haute société méprise une femme réputée de mauvaise vie, puisqu’elle est danseuse de revue.



Peu à peu, l’attirance revient et la passion n’a pas disparu.



Cette romance part sur une trame osée : une ancienne danseuse de revue et un aristocrate. Un mensonge sur la raison de la rupture six ans plus tôt, des sentiments amers, des personnages bien campés, et c’est parti : c’est fou, mais on est dans l’histoire et on y croit.



Les deux personnages devront beaucoup évoluer sur leurs a priori, et c’est écrit de manière convaincante.



En conclusion : une histoire pas crédible mais qu’on lit avec plaisir !


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Les héritières américaines, tome 3 : Raison et ma..

Fin du XIXe siècle : aux États-Unis, Linnet est une jeune héritière richissime, qui revient dans son pays après un long voyage à l’étranger. Au cours d’un bal dans la haute société new-yorkaise, elle recroise Frederick (le salopard évoqué dans le tome précédent) qui lui propose le mariage. Linnet est surprise par la rapidité, mais Frederick est de son milieu, elle le connaît depuis l’enfance et elle a confiance en lui. Après des déconvenues sentimentales précédentes où elle a été déçue par un coureur de dot, elle va accepter.



Surgit Jack, un aristocrate anglais, aux États-Unis pour piéger Frederick à la demande de son ami Stuart du tome précédent. Devinant que Frederick est acculé par sa prochaine faillite et veut faire main basse sur la dot de Linnet, il met Frederick hors course en l’assommant, mais des témoins venant, il demande devant eux Linnet en mariage pour éviter qu’on pense à une rencontre malhonnête.



Linnet est furieuse, refuse la proposition de Jack et repart en Angleterre pour trouver un autre fiancé. Jack, qui a été séduit par Linnet, fait tout pour rester dans la course et lui faire la cour.



Cette romance contient du bon et du moins bon. Le bon : un rythme prenant grâce à une série de petites péripéties, une plume alerte, et quelques joutes entre deux forts caractères qui mettent un peu de piment dans l’histoire.



Le moins bon : tout d’abord, les raisons de la première demande en mariage de Jack — qui provoquera une série d’événements — sont vraiment tordues. C’est justifié dix fois dans le roman, mais ça reste difficile à croire.



Ensuite, les caractères des personnages : ce sont deux fortes têtes, tout particulièrement Linnet, Jack étant plus un entêté. Cela donne des échanges mouvementés entre eux, mais je n’ai pas été convaincue par leurs sentiments : un petit raté de ce côté-là.



Il n’en reste pas moins une lecture agréable !


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Les héritières américaines, tome 2 : Une épouse à séduire

Angleterre, fin du XIXe siècle.



Edie est une jeune Américaine devenue duchesse anglaise par son mariage, grâce à sa dot colossale. Après un événement à Newport (riche station balnéaire près de New York) et une réputation ternie, elle cherchait à tout prix à s’éloigner de son pays natal. Elle a proposé à Stuart, jeune duc dont le duché croulait sous les dettes de ses ancêtres, un mariage s’il retournait immédiatement en Afrique, comme il le souhaitait.



Mais après cinq ans, Stuart manque d’être dévoré par un lion et frôle la mort. Tout change en lui. Même s’il était heureux d’être en Afrique, il désire tout d’un coup avoir des enfants et rentre en Angleterre.



Edie, qui s’était installé dans une vie très remplie, est terrifiée et envisage de s’enfuir : elle ne veut pas être touchée. On comprend assez vite qu’en réalité elle a été violée dans le passé. Stuart l’ignore et se met en tête de séduire sa femme, tout en cherchant à soigner sa jambe blessée par le lion.



Cette romance aborde un sujet très sensible avec délicatesse et de manière convaincante. Les deux protagonistes ont un caractère fort, très fort, ce qui occasionne quelques scènes piquantes. Car malgré la thématique, ce roman ne manque pas d’humour. Tous deux doivent remettre en cause leurs convictions pour avancer, et c’est mené avec suffisamment de sensibilité pour qu’on y croie.



Un très bon cru.


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Les héritières américaines, tome 1 : La perle rare

Angleterre, fin du XIXe siècle.



Nicholas, la petite trentaine, est marquis, fils et héritier d’un duc. Mais son père vient de lui couper les vivres, pour le forcer à épouser une jeune fille dont il approuverait le choix.



Mais Nicholas hait son père, odieux personnage, froid, qui a toujours voulu contrôler son entourage. Aussi il se tourne vers Belinda, veuve d’un aristocrate, connue pour favoriser des mariages entre de riches héritières américaines et des lords anglais. Il savoure d’avance, car il sait que son père, traditionaliste, méprise les Américains.



Américaine elle-même, Belinda veut éviter que les jeunes héritières fassent la même erreur qu’elle : tomber sous le charme d’un coureur de dot qui les décevra amèrement une fois le mariage célébré. Or, Nicholas a une très mauvaise réputation, et aux yeux de Belinda il n’est qu’un coureur de dot de la pire espèce. Elle va tout faire pour lui mettre des bâtons dans les roues et faire échouer son projet de mariage.



Cette romance ne réserve pas de grande surprise, pourtant elle est très agréable à lire, grâce à une plume plaisante et surtout des personnages attachants. Nicholas est plus profond et sensible qu’il en a l’air, et Belinda est investie dans son rôle de protection des jeunes filles à marier, et a du mal à reconnaître qu’elle a dépassé les bornes avec Nicholas.



Surtout, elle a de très mauvais souvenirs de son mariage, et elle associe Nicholas avec son premier mari. Mais celui-ci s’obstine, jusqu’à faire ce que peu d’aristocrates faisaient à l’époque, pour gagner le respect de Belinda.



Une très jolie romance.


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