A la base le post apocalyptique ce n’est pas vraiment mon genre. Cependant vous l’aurez sûrement compris depuis un petit moment je sors de plus en plus de ma zone de confort et j’essaie de nouvelles lectures. Et ça fonctionne !!



Je suis super contente de découvrir des livres que je n’aurais pas vraiment choisis moi même, cela me fait découvrir des nouveaux thèmes et des nouveaux genres que j’aime finalement beaucoup.



En l’occurrence la j’ai beaucoup aimé le fait d’avoir un avant et un après apocalypse.

On rencontre Stan au moment où tout vas bien et puis on fini par le suivre dans les moments où tout va mal.



J’ai également apprécié le fait que l’ont parle du mal être psychologique (même si ce n’est pas la plus grosse partie du livre), je trouve que c’est une manière originale de parler de mal intérieur, d’aborder les sujets du suicide.



Autre chose qui m’a beaucoup plu c’est le fait d’avoir l’impression que tout cela est très réaliste. En effet j’ai vraiment eu l’impression d’être moi aussi enfermée dans le bunker avec une apocalypse au dessus de ma tête alors que j étais tout simplement sous ma couette 😂

Je trouve que c’est un livre très immersif qui plaira à bon nombre d’entre vous, qui aimez le post apocalyptique.



J’ai donc donné ⭐️⭐️⭐️⭐️/5
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On va être honnête tout de suite. J’avais lu le T1, Autombe, et je l’avais trouvé génial, bourré de références, d’ingéniosité, de délire… Je me suis précipitée sur le T2 Hivernation avec un enthousiasme débordant. Est-ce parce que j’attendais trop de ce deuxième tome ? Je ne sais pas… Mais je suis un tout petit peu déçue.



Après un bref résumé bienvenu, nous retrouvons Stanislas, notre « je » du premier tome et sa « fille » Jessie dans leur petite guitoune du Sud. Quant à Piotr, le soldat cafouilleux de l’armée soviétique qui a déclenché la guerre nucléaire, il émerge de son bunker et décide de retrouver sa femme, Milena, qui a peut-être survécu au désastre. Tout le livre sera donc basé sur ces voyages parallèles, les déplacements de Piotr étant doublés par ceux du narrateur et de la petite fille.



Et ça c’est très intéressant et bougrement bien fait. Les deux cheminements sont mirrorés dans le même sens ou en sens inverse. Pour se retrouver sur le même aiguillage en presque fin de roman.



Ces deux voies, ces deux errances volontaires ou non étant mises en valeur par un style toujours aussi dense, aussi puissant. Moins de jeux de mots, mais davantage, me semble-t-il, de termes inventés ou vieillots qui trouvent tout naturellement leur place dans ces phrases charnues et colorées.



Alors où, quand, pourquoi, ai-je coincé ? À vrai dire je me suis sentie mal à l’aise sur trois points. Le premier étant la gestion de l’espace. Ici je trouve que l’action se délaye dans un espace immense, je me suis paumée et mon attention s’est elle aussi dilatée. Le deuxième point est moins facile à exprimer. Quand les cauchemars et rêves font dérailler la réalité et que les personnages titubent à la frontière du vrai et du faux. Je n’aime pas du tout quand on me le démontre. J’avoue enfin que des facilités dans la trame m’ont un peu gênée.



Ces trois points mis à part, purement subjectifs par-dessus le marché, Hivernation mérite d’être lu et apprécié. Et l’auteur d’être soutenu et suivi dans son inspiration.
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Hello tout le monde ! J’espère que vous allez bien ! Aujourd’hui, je vais vous présenter un service presse que Florent Maetern a eu la gentillesse de m’envoyer au format numérique, le premier tome de sa duologie : « Autombe » !



Je vous mets le résumé :



En 1983, Stanislas Simon, un employé de banque parisien, a décidé de mettre fin à ses jours. Sa raison : assassiner sa routine. Tout est planifié, le lieu : son abri antiatomique, au cœur de son jardin. Manque de chance, il est coupé dans son élan par la Troisième Guerre Mondiale. Son nouveau refuge sera-t-il assez solide pour essuyer les intempéries d’un cataclysme nucléaire ? Surtout avec Pierre, Marie, Maxime et Jessie, quatre intrus du voisinage, qui sont venus s’y cloîtrer le temps de laisser passer l’orage… Quel monde les attend après leur confinement ? L’Autombe s’annonce. À l’ombre des nuages, le vent balaye les branches, les feuilles flétries, et les autres ? Ces éternels étrangers.



Quand l’auteur m’a proposé de chroniquer son livre, je n’ai pas hésité un seul instant ! Etant fan de dystopies et de l’univers post apocalyptique, je savais déjà que j’allai aimer ce titre ! L'écriture est fluide, de nombreux rebondissements nous tiennent en haleine jusqu’au bout du récit. On découvre un monde post guerre, teinté de gris de cendres et de pluies acides. J’ai beaucoup aimé la relation entre Stan et Jessie, dans ce monde à l’agonie cela apporte un peu de réconfort. J’ai trouvé le travail du personnage de Stan assez poussé, on est sur un héros malgré lui, un homme qui à la base voulait mettre fin à ces jours, prend de l’importance au fil de l’histoire, mais pas que, il prend aussi des responsabilités, des initiatives et tente de survivre avec ses comparses. C'est comme si le destin le mettait aux défis.



On y retrouve des thématiques fortes comme la solidarité, l’Homme face à la survie, la soif de pouvoirs et la résilience. Le langage employé est plutôt familier voire parfois vulgaire, ce qui reste cohérent avec le contexte. On ressent bien l'urgence, le tout avec un peu d'humour et des jeux de mots toujours finement choisis.



En bref, si vous êtes fans de romans post apocalyptiques, d’ambiance de fin du monde, foncé !

Nous avons été deux à lire ce livre (ma mère, de passage à la maison, l’a aussi lu). Et, nous sommes d’accord : voilà un livre à la fois riche, original et palpitant.



Autombe s’inscrit dans la plus pure lignée des livres de science-fiction. Mais nous ne sommes pas dans une nième version où le personnage veut sauver le monde, à tout le moins ce qu’il en reste.



D’abord parce que le roman, écrit à la première personne, commence par la lettre d’adieu de Stanislas, l’anti-héros par excellence.



Suite à la boulette d’un troufion de l’ex URSS, plus de suicide à l’ordre du jour. Seulement un lent apprentissage de la survie. S’enchaînent fuites, morts, guerres, combats, traquenards. Quelques pauses, quelques moments d’affection avec une petite fille rescapée… Et ça reexplose, ça se rebagarre et on s’enfuit. Encore et encore.



Le style suit parfaitement les méandres de l’histoire. C’est musclé et incisif. La narration est limpide, directe, bien menée. Aucun temps mort. Aucune hésitation. Droit au but. Les dialogues sont tout aussi convaincants. On pourra juste regretter (mais c’est hautement subjectif) des jeux de mots stupides ou douteux surtout dans les titres des chapitres.



Qui plus est un livre intelligent car s’y trouve concentrée une masse considérable de références, archiconnues ou plus secrètes, à des massacres, des guerres, des révolutions, des cimetières… Je vais en citer quelques-unes dans le désordre : les Irradiés d’Hiroshima, la cour des Miracles, les brûlés de tous les bûchers de l’Inquisition, le supplice de la croix, la Terreur, le cimetière des Innocents, les catacombes, les gazés de Verdun, le seppuku d’Arthur, les égouts, le Maréchal, le stade de Pinochet… Toutes résonnent au fond de nous. À notre plus grande honte.



Juste un point qui nous a laissées perplexes : qu’est-ce que ce « FAIM » qui termine le livre ? Faim de quoi ? Faim de qui ? À moins que ce ne soit un teaser pour la suite du roman, Hivernation.



Alors voilà. Nous avons énormément aimé. Vous pouvez, en toute confiance, acheter Autombe pour toutes vos connaissances et votre famille. Il n’y a pas une fête qui arrive bientôt d’ailleurs pour ça ?


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Vous êtes-vous déjà demandé ce qu'il se passerait si vous receviez l'ordre d'appuyer sur LE bouton rouge ?

Vous savez celui qui va venir déclencher la troisième guerre mondiale ? Celui qui va venir anéantir une partie de la planète ??



C'est ce que nous allons découvrir en suivant Stanislas, non ce n'est pas lui qui a appuyé sur le bouton, mais comme la plupart de ses congénères, il va devoir vivre, ou plutôt survivre, dans ce Paris post-apocalyptique ou survie rime avec perte, meurtres, tortures....



Stanislas est un humain lambda, blasé et fatigué par la vie qu'il mène. Seul, avec son alpine, il a pris une décision.

Mais l'homme derrière le bouton va changer la donne.



J'ai été happée par ce roman palpitant, on ne s'ennuie pas une seconde, en mode survie dans ce monde qui évolue toutes les deux minutes. Entre les rencontres attendrissantes, les effrayantes, Stan n'a pas le temps de souffler et nous non plus. L'auteur n'hésite pas à trancher dans le lard sans qu'on s'y attende !



Ce qui m'a vraiment séduite se sont les tournures de phrases, les jeux de mots dont l'auteur ponctue sont texte. C'est vif et piquant !



"C’est admirable de conserver son sens de l’humour, même en Enfer.

— C’est tout ce qu’il me reste, alors je le cajole. "



C'est parfois même émouvant (oui oui j'ai versé ma larmichette).



Ce roman donne froid dans le dos, tellement il peut être réaliste. Il ne donne pas foi en l'humanité, qui n'apprend pas de ses erreurs...



"Lorsque Charles Darwin a découvert sa théorie de l’évolution, il a compris : l’humanité demeure une erreur, un avortement parti en couilles de Dame Nature."