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Dernières critiques
Philip Marlowe : Le Grand Sommeil

Pfffff. J'ai souffert un peu tout de même.

Je ne connaissais pas l'auteur mais le CHALLENGE SOLIDAIRE comportait son nom alors j'ai essayé, pour voir. J'ai choisi le premier de la série de Marlowe parce que la critique était bonne. Alors pourquoi pas?

Mais malheureusement je n'ai pas accroché. On dira que le style est d'un autre temps, que j'ai cru me retrouvée dans une mauvaise série policière, où le détective est omniscient et l'on a deviné dès le départ que certains personnages ne sont pas innocents, loin de là. Le puzzle se complexifie on ne sait pas trop pourquoi mais la fin est déjà connue. Pourquoi tourner autour du pot? Cette lecture me laisse donc un goût mitigé d'où la notre de 2,5.
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Philip Marlowe : La Dame du lac

Philip Marlow, notre détective préféré, se voit confier par Derace Kingsley, un riche entrepreneur, la mission de retrouver son épouse volage. L'enquête de Marlowe le conduit vers le gardien du chalet des Kingsley, dont l'épouse a également disparu. Très vite, un cadavre apparaît, flottant dans le lac.

THE LADY IN THE LAKE a été traduit sous le titre LA DAME DU LAC, par Michèle et Boris Vian en 1948.

En 2023, est sorti LA DAME DANS LE LAC (traduction littérale, légitime) sous la plume de Nicolas Richard.

En dépit d'une volonté sans faille adossée à une brève docilité qui me vit taper le code ISBN de la 4ème de couverture, je n'arrive pas, sur Babelio, à dissocier les deux traductions.



***



A titre de comparaison, voici quelques passages des deux traductions, un régal, sur la forme, comme sur le fond. A lire et relire.



***



(traduction de Nicolas Richard)

"Je lui souris. La petite blonde au standard dressait une oreille semblable à un coquillage et se fendit d'un mignon petit sourire. Elle semblait joyeuse et enthousiaste, mais pas très sûre d'elle, comme un nouveau chaton dans une maison où on ne fait pas grand cas des chatons".



(traduction de Michèle et Boris Vian)

"Je lui dédiais mon rictus le plus vache. La petite blonde dressa une oreille pareille à un petit coquillage rose et sourit, d'un sourire doux comme un duvet. Elle paraissait enjouée et empressée, mais pas très sûre d'elle. Tout à fait le chaton débarquant dans une maison où l'on se fout éperdument des petits minous".



***



(traduction de Nicolas Richard)

"Une demi-heure et trois ou quatre cigarettes plus tard, une porte s'ouvrit derrière le bureau de Mlle Fromsett, et deux hommes en sortirent à reculons, en riant. Un troisième homme leur tenait la porte et les aidait à rire".



(traduction de Michèle et Boris Vian)

"Au bout d'une demi-heure et de trois ou quatre cigarettes, une porte s'ouvrit derrière Miss Fromsett.

Deux hommes sortirent en riant. Un troisième leur tenait la porte et les aidait à rire".



***



(traduction de Nicolas Richard)

"Cette histoire a plus de facettes que je n'en vois pour l'instant".



(traduction de Michèle et Boris Vian)

"Il doit y avoir beaucoup plus de façons d'envisager l'affaire que je ne peux en concevoir maintenant".



***



(traduction de Nicolas Richard)

"Vos manières ne me plaisent pas, dit Kingsley d'une voix sur laquelle on aurait pu casser une noix du Brésil.

- Pas grave, dis-je. Je ne les vends pas".



(traduction de Michèle et Boris Vian)

"Je n'aime pas vos façons, me répondit Kingsley d'une voix à casser des noix de coco dessus.

- C'est parfait, je ne les vends pas, vous savez ! "







***



Je laisserai les mots de la fin à Chandler. Des mots qu'il aime puisqu'il les a déjà employés dans BAY CITY BLUES (l'une des nouvelles dont s'inspire THE LADY IN THE LAKE), dont le chapitre 5 commence ainsi :



« J'empestais le gin. Non pas tout bonnement comme si j'avais sifflé quelques verres, mais comme si le Pacifique était rempli de gin pur et que j'y avais nagé tout habillé. J'avais du gin plein les cheveux, les sourcils, la figure, et plein ma chemise sous le menton »





The lady in the lake (traduction de Nicolas Richard)

« J'empestais le gin. Non pas légèrement, comme si j'avais bu quatre ou cinq verres, un matin d'hiver, pour arriver à sortir du lit, mais comme si l'océan Pacifique était du gin pur et que j'avais piqué une tête depuis le pont d'un bateau. J'avais du gin dans les cheveux et les sourcils, sur le menton et sous le menton. Il y en avait sous ma chemise. Je fleurais le crapaud mort. »



« The lady in the lake (traduction de Michèle et Boris Vian)

J'empestais le gin. Non pas légèrement, comme si j'avais bu quatre ou cinq verres, un matin d'hiver, pour arriver à sortir du lit, mais comme si l'océan Pacifique était du gin pur et que j'avais piqué une tête depuis le pont d'un bateau. J'avais du gin dans les cheveux et les sourcils, sur le menton et sous le menton. Il y en avait sous ma chemise. Je fleurais le crapaud mort. »



Raymond Chandler (HIMSELF)

« I smelled of gin. Not just casually, as if I had taken four or five drinks of a winter morning to get out of bed on, but as if the Pacific Ocean was pure gin and I had nosedived off the boat deck. The gin was in my hair and eyebrows, on my chin and under my chin. It was on my shirt. I smelled like dead toads. »

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Philip Marlowe : Le Grand Sommeil

Première apparition de Philip Marlowe, détective, qui est engagé par un vieux général, plus proche de la fin que du début, affublé de deux filles borderlines. C'est une sombre affaire de chantage que le général Sternwood lui confie; remonter à la source et si possible, faire cesser le maître chanteur. Un engrenage est enclenché et Marlow devra dénouer plusieurs intrigues pour arrêter la machine qui s'est mise en marche.



Je n'avais jamais lu de roman de Raymond Chandler et je dois avouer ne pas avoir été séduite. On est dans un polar noir des années 30, de ceux où on planque dans des voitures enfumées pendant des heures, une bouteille de whisky comme compagne. Et c'est toute cette ambiance, propre à une époque aujourd'hui révolue, qui m'a le plus plu dans ce roman. Entre tripots, bas-fonds de Los Angeles, garages perdus au milieu de nulle part... tous les ingrédients étaient là pour poser un décor parfait. Il faut dire que l'auteur use d'un style très visuel, par moment très scénaristique; pas étonnant que plusieurs de ses oeuvres aient été adaptées au cinéma.



L'intrigue quant à elle m'a passablement ennuyée, j'ai d'ailleurs mis beaucoup de temps pour finir ma lecture alors qu'il n'y a qu'environ 250 pages. Je n'ai pas accroché au contenu, et je n'ai pas accroché aux personnages. Marlowe lui-même m'a laissée assez indifférente.

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Philip Marlowe : La Dame du lac

Je me suis replongé dans un classique du polar noir avec "La dame dans le lac" de Raymond Chandler, réédité dans une nouvelle traduction.

Le privé Marlowe est engagé pour retrouver la femme d'un homme d'affaires. Et il attire les macchabées comme la lampe attire des papillons.

L'intrigue n'est pas aussi trépidante ou surprenante qu'espérée, parfois même un peu confuse lorsque vient le temps des justifications des faits et gestes des suspects.

La narration est décontractée, l'humour noir, les descriptions de trognes et de styles vestimentaires plus précis que les décors plantés à la va-vite. Le contexte social ou historique (guerre en cours en Europe, semble-t-il) sont à peine mentionnés.

Les dialogues qui font le charme de ce genre de romans policiers sonnent souvent justes et sont efficaces ; mais il faut parfois les relire pour comprendre la cohérence du dialogue.

Conclusion : une lecture divertissante mais l'intrigue est trop alambiquée pour être mémorable.

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Philip Marlowe : Le Grand Sommeil

J'avais commencé ce roman tambour battant en lisant les 2/3 en 2 jours, malheureusement j'ai dû faire une pause de 3 semaines à cause du travail. Mais dès le 1er jour de vacances, je me suis attelé à finir ce roman. Je n'ai eu aucun problème à reprendre l'histoire là où je m'étais arrêté. Le fil a été rattrapé très rapidement.



J'ai adoré le personnage de Marlowe, loin des caractéristiques des détéctives traditionnels. Marlowe est une sorte d'anti-héro pourtant très attachant. Si un certain nombre de personnages parsèment le récit, celui-ci gravite autour de 4-5 principaux. Certains personnages m'ont laissé un peu sur ma faim car incomplets à mon goût.



L'enquête est très bien conduite, avec une lenteur qui colle bien au personnage de Malrowe. Les scènes de description viennent donner de l'ampleur à cette ambiance générale de lenteure avec à certains moments des passages qui versent volontairement dans le pathos. Un style original qui a le mérite d'être tenu du début à la gin sans jamais tomber dans du caricatural ou dans l'excès.



Je retrouverais avec plaisir Marlowe si l'occasion se présentait !
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Philip Marlowe : Le Grand Sommeil

Un sens des réparties incroyable, une leçon de narration d’histoires. Une façon unique de mêler mélancolie, métaphysique et intrigue policière.
Lien : https://www.journaldequebec...
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Philip Marlowe : Adieu, ma jolie

Adieu, ma jolie, publié en 1940, est le deuxième roman de la série Philip Marlowe.

Alors que Marlowe, dans le cadre de son activité de détective privé recherchait le mari d'une de ses clientes, croise un personnage "un mètre quatre vingt quinze, large comme un camion citerne" dénommé Moose Malloy. Malloy sort de prison ayant pris huit ans pour attaque d'une banque.Il est à la recherche de Velma, son ex-petite amie, chanteuse de cabaret.

Sans affaire en cours Marlowe décide de rechercher Velma " je ne faisais rien depuis un mois si bien qu'un travail, même à l’œil, était le bienvenu". La recherche ne va pas être simple et "ça va même pas mal secouer" pour le détective !



Ce roman a plus de 80 ans., cela se sent dans l'écriture. Bien qu'un peu vieillie l'histoire se lit sans déplaisir, de la violence, mais pas trop, du suspens, de l'humour, et de nombreux personnages bien dessinés. Marlow est un détective un peu désabusé, sympathique, courageux , peut-être un peu trop porté sur l'alcool.



En lisant j'imaginais Bogart dans le rôle ... Dans le film tiré de ce roman (1975) c'est Mitchoum qui joue Marlowe.(normal Bogart est mort en 1957 !)
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Philip Marlowe : Adieu, ma jolie

"Adieu, ma jolie" est un roman policier écrit par Raymond Chandler, publié pour la première fois en 1940. Il met en scène le célèbre détective privé Philip Marlowe, qui se retrouve plongé dans une série d'événements complexes et dangereux alors qu'il enquête sur la disparition d'une femme nommée Velma.



L'histoire commence lorsque Marlowe est engagé pour retrouver Velma, une femme mystérieuse qui a disparu. Au fur et à mesure de son enquête, Marlowe est entraîné dans un réseau de mensonges, de trahisons et de meurtres. L'intrigue se déroule dans les milieux interlopes de Los Angeles, où chaque personnage semble cacher ses propres secrets.



Le style d'écriture serré et incisif, reste actuel tout comme l'intrigue mêlant corruption et cupidité.



Un roman policier captivant qui mérite bien sa place parmi les classiques du genre.
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