Cette BD en deux tomes est l’œuvre du dessinateur du comic Walking Dead. Cette simple information donne le ton : des images version comics empreints de violence et de sang, sans aucun tabou.



Le scénario transpire les traumatismes américains modernes : Terry Fisher souhaite s’engager pour l’Afghanistan, là où son père a disparu. Il cède à ses amis pour une soirée d’adieu à l’Empire State Building. Lors des travaux, les ouvriers mettent à jour une chambre spéciale couverte de motifs indiens… Celle-ci abrite U’tluntla, un haut vampire mawak qui va revenir à la vie grâce à ses adeptes.



On coche donc la case de la guerre en Afghanistan, celle des autochtones fêlés (anthropophages et même vampires par la suite !), la police qui croit à une énième attaque terroriste (coucou le 11 septembre ! Sans compter les proies qui se défenestrent) et qui riposte sans trop se soucier des dommages collatéraux, le mémorial aux victimes, et enfin bien sur un happy end où le héros retrouve l’amour avec son ex. Si cela est diablement cliché, il n’en reste pas moins efficace ! Beaucoup d’action et d’hémoglobine sans tomber dans le côté sirupeux.



La lecture est toute autant rapide que l’enchaînement des cases sombres dans une ambiance qui devient vite oppressante. Pas de bla-bla. Les personnages sont crédibles bien que eux aussi un peu stéréotypés.



Pour les amateurs de récit horrifique.
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