Alina Not y Pame Stupia charlan sobre la trilogía "Bad Ash"
J’aurai dû lire les petites lignes du contrat. Ce maudit génie de vœux pourrait nous avertir : quand on te donne quelque chose, il est possible que tu perdes autre chose en route. Qu’il y ait des effets secondaires. Des dommages collatéraux. Ou un putain d’effet papillon.
- Parce que tu me fais sourire, Ashley.
Cette façon qu'il a de prononcer mon nom... J'en ai la chair de poule.
- Ah ! Alors comme ça, tu aimes te foutre de moi, je dis pour faire retomber la tension.
Punaise, Ashley, détends-toi, ce sont juste des yeux verts.
- Je me suis mal exprimé. Tu m'aides à sourire.
La phrase qu'il vient de prononcer d'un air désinvolte se plante comme une punaise au milieu de ma poitrine. Je préfère ne pas la retirer. C'est probablement la plus belle chose qu'un garçon m'ait jamais dite.
Si mon cœur ne sort pas par ma bouche, c'est uniquement parce qu'elle est bien fermée.
Il m'embrasse avec désespoir, et ce torrent d'émotions qui bouillonne à l'intérieur de lui et qu'il me transmet me semble familier parce qu'il ressemble au mien.
— Tu peux raccompagner Mia chez Gina, s'il te plaît ? je demande.
— Bien sûr, cède-t-il.
Puis il me regarde à nouveau et se penche à mon oreille.
— Mais fais-moi le plaisir de me confirmer que tu aimes toujours les garçons et promets-moi de n'embrasser personne d'autre jusqu'à ce que je revienne.
(...)
— Promets-moi que tu vas revenir bientôt pour que j'aie quelqu'un à embrasser.
— Je reviens bientôt.
- Adorable, mais crétin quand même, poursuit-il. Je suis désolé d'avoir dit que tu devais changer, Ash. Parce que quand je t'ai dit ça, je ne te connaissais pas. Je ne savais pas que tu étais si géniale.
- Tu dis ça seulement parce que je suis en train de pleurer, je nuance, essuyant mes larmes avec les deux mains.
Je me rappellerai la bande-son de ce baiser jusqu'à la fin de mes jours.
Les papillons dans mon ventre qui virevoltaient comme des fous se recroquevillent dans un coin en attendant la permission de voler de plus belle.
Pas étonnant qu'il faille lui rappeler de sourire. Mais ça ne me dérange pas. Je peux continuer de le lui rappeler toute la vie, s'il le faut.
- J'adore I'ambiance qu'il y a dans ta famille. déclare-t-il. Au fait, j'ai la permission de ta mère, mais je crois que ton consentement est plus important que le sien. Tu veux bien venir avec moi demain matin? Je passe te chercher à dix heures. Cette fois, c'est sérieux dix heures pétantes, insiste-t-il avec un sourire.