20 ans de fandom - #2 Alixe, Écrivaine de fanfiction
Le partenaire de Harry mordit avec enthousiasme dans son biscuit et le regretta vivement, au vu de la grimace de douleur qui déformé ses traits. Il regarda le fragment de granit qu’il tenait à la main avec rancœur et lorgna en direction de son coéquipier pour voir comment il s’en tirait. Harry, qui avait des années d’expérience en la matière, était en train de détremper avec patience son morceau de gâteau dans le thé. Il l’y laissa une bonne vingtaine de secondes pour être certain que la portion soit assez malléable pour être ingérée sans causer de dégâts internes. Moyennant cette précaution préliminaire, le biscuit était presque mangeable.
Le problème avec les amis, c’est que sous prétexte qu’ils ont risqué leur vie et leur âme pour vous, ils pensent qu’ils ont le droit de vous demander n’importe quoi !
J’aimerais que tu t’intéresses un peu moins aux dragonnes et davantage aux femmes, lui dit sa mère.
Mais je m’intéresse beaucoup aux femmes, assura Charlie.
Je parle d’une épouse, précisa Molly.
Je m’intéresse énormément aux épouses aussi, se vanta l’éleveur de dragon.
Harry sourit à Gwenog. Une personne qui détestait Rita Skeeter ne pouvait être tout fait mauvaise.
— Le problème n’est pas tant de loger et nourrir Kreattur que de le
convaincre qu’il est à la retraite, remarqua Ginny. Dès qu’on lui aura
retiré son plâtre, il va vouloir reprendre ses activités. On ne peut pas
lui donner indéfiniment une potion qui le fasse dormir la moitié du
temps.
— Kreattur n’a jamais été facile, compatit Hermione, mais je ne
vois pas ce que je peux faire pour vous. Essayez de lui trouver une
tâche qui corresponde à son état de santé et qui l’occupe toute la
journée.
— Aucune corvée dans la maison n’est de tout repos, remarqua
Harry.
— Oh, je sais ! s’exclama Ginny. On va le faire travailler pour le
mariage. Il y a toutes les invitations à écrire, les devis à éplucher, le
budget à suivre, les plans de table à prévoir... ça devrait l’accaparer
pour quelques mois.
— Pense à lui demander l’adresse des fournisseurs auxquels les
Black faisaient appel pour leurs réceptions, suggéra Hermione. C’est
sûrement ce qu’il se fait de mieux.
— Si on laisse Kreattur les superviser, ils ne pourront pas faire
moins, commenta Ginny.
L’enfant fit des petits bruits en remuant vaguement ses bras et ses jambes
— Enchanté. Moi, c’est Harry, se présenta l’heureux parrain.
J’espère que nous aurons souvent l’occasion de nous voir.
En réponse, Teddy eut un gros rot et un peu de lait lui ressortit par la bouche. Harry déglutit et comprit l’utilité du bavoir brodé qui enserrait le cou du bébé. Cela avait absorbé une partie du rejet, pas assez malheureusement pour sauver sa manche de l’inondation.
La seule bonne nouvelle était que sa robe avait été empruntée à Ron.
Ce qui est bien avec les vrais amis, c'est sur on peut se remettre à discuter comme si on s'était quittés la veille, même quand on ne s'est pas croisés depuis des mois ou des années.
( Harry ) - Il faut accepter la mort, commença t'il en ce concentrant sur ses souvenirs. L'accepter, sans la désirée. Aimer la vie, mais être prêt à y renoncer pour les autres.
Ton directeur a raison. C'est à la justice de décider des punitions qui nous permettront de tourner la page. La vengeance privée ne fait qu'attiser la haine : elle fait naître un sentiment d'injustice chez ceux qu'on tourmente pour le crime des autres et exacerbe l'intolérance. C'est poser les jalons de la prochaine guerre que de fermer les yeux sur de tels comportements.
Ils s’installèrent sur le canapé et portèrent leur attention sur Hermione qui entra aussitôt dans le vif du sujet :
— J’ai reçu un hibou de Drago Malefoy, annonça-t-elle.
— Tiens ! Que devient-il ? s’intéressa Ginny.
— Il ne te fait pas d’ennuis, j’espère, s’inquiéta immédiatement Harry.
— D’après ce que j’ai compris, il a créé une entreprise de
fabrication de potions qu’il vend par correspondance. Il fabrique, entre autres, de la potion Tue-loup et fait des recherches pour l’améliorer.
— Malefoy œuvrant pour le bien des loups-garous ? Excuse-moi, mais j’ai un peu de mal à le croire, s’exclama Harry.
— Ce n’est pas si étonnant que ça, réfuta Hermione. Il a besoin de travailler, car la plupart des biens qui appartenaient à son père ont été saisis par le ministère. Avec son passé, trouver un emploi n’était sans doute pas facile et se mettre à son compte était donc une alternative
logique. Il n’était pas mauvais en potions et il a décidé de se lancer sur ce marché. Rien d’extraordinaire.