Nationalité : Pays-Bas
Né(e) à : Amsterdam , le 4 avril 1869
Mort(e) à : Sobibor , le 30 avril 1943
Né(e) à : Amsterdam , le 4 avril 1869
Mort(e) à : Sobibor , le 30 avril 1943
Biographie :
Andries de ROSA est le sixième d'une famille de douze enfants, et nait dans le quartier juif d'Amsterdam. Après l'école élémentaire, il reçoit une formation de tailleur de diamants, profession qu'il n'a jamais vraiment aimé.
En septembre 1892 il déménage à Paris ou il survit à peine en tant que musicien. Il y compose aussi, avec plus ou moins de sérieux.
E. Gallet publie quelques morceaux pour violon et piano sous le pseudonyme d'Armand du Roche.
En 1894 il rencontre Saint Georges de Bouhélier (pseudonyme de G. Lepelletier), alors une sorte d'enfant prodige de la littérature française qui introduit le courant littéraire dit du naturisme.
Le 24 novembre 1897 il retourne à Amsterdam; la naissance de son second fils nécessite des revenus fixes et il reprend donc une activité de tailleur de diamant.
En août 1899 cependant il retourne à Paris pour s'y plonger dans la vie culturelle.
En 1901 il devient secrétaire de l'union/syndicat des travailleurs du diamant à Paris, ce qui fut le début d'une longue amitié avec Henri Polak de l'union des diamantaires (Algemeene Nederlandsche Diamantbewerkersbond (ANDB)).
Il crée l'association Hollandia, sorte d'université populaire, rattaché à la Fédération d'Universités Populaires.
Pour cette université du Faubourg Saint Antoine, il tient un nombre de cours sur le travail de De Bouhélier, qui prendront la forme d'un livre: Saint Georges de Bouhélier et le naturisme (Paris 1910).
La crise de l'industrie du diamant l'oblige à retourner à Amsterdam en mars 1912.
Il se mobilisa alors pour permettre à chacun qui le désire de choisir la crémation, alors une option très difficile à mettre en oeuvre. Il considérait cette option comme plus hygiénique, plus esthétique et plus respectueuse de la piété. La crémation est alors une idée considérée comme socialiste à laquelle les églises juives et chrétiennes s'opposent.
Il s'occupe aussi du magazine L'Urne (De Urn) dans lequel écrivent les auteurs Henri Barbusse et Israël Querido. Il traduit Barbusse, Romain Rolland, Querido, etc. du français en néerlandais et inversement mais souffre financièrement.
A l'âge de soixante ans, il publie son premier et unique roman Sarah Crémieux (1929).
Ce roman grandement autobiographique n'est pas un chef-d'oeuvre mais l'intrigue ne manque pas d'intérêt et ses descriptions sarcastiques des diamantaires de Paris et de leur personnel en font un récit prenant (d'après le texte de E. Le Guéry). http://bwsa.socialhistory.org/biogra
+ Voir plusAndries de ROSA est le sixième d'une famille de douze enfants, et nait dans le quartier juif d'Amsterdam. Après l'école élémentaire, il reçoit une formation de tailleur de diamants, profession qu'il n'a jamais vraiment aimé.
En septembre 1892 il déménage à Paris ou il survit à peine en tant que musicien. Il y compose aussi, avec plus ou moins de sérieux.
E. Gallet publie quelques morceaux pour violon et piano sous le pseudonyme d'Armand du Roche.
En 1894 il rencontre Saint Georges de Bouhélier (pseudonyme de G. Lepelletier), alors une sorte d'enfant prodige de la littérature française qui introduit le courant littéraire dit du naturisme.
Le 24 novembre 1897 il retourne à Amsterdam; la naissance de son second fils nécessite des revenus fixes et il reprend donc une activité de tailleur de diamant.
En août 1899 cependant il retourne à Paris pour s'y plonger dans la vie culturelle.
En 1901 il devient secrétaire de l'union/syndicat des travailleurs du diamant à Paris, ce qui fut le début d'une longue amitié avec Henri Polak de l'union des diamantaires (Algemeene Nederlandsche Diamantbewerkersbond (ANDB)).
Il crée l'association Hollandia, sorte d'université populaire, rattaché à la Fédération d'Universités Populaires.
Pour cette université du Faubourg Saint Antoine, il tient un nombre de cours sur le travail de De Bouhélier, qui prendront la forme d'un livre: Saint Georges de Bouhélier et le naturisme (Paris 1910).
La crise de l'industrie du diamant l'oblige à retourner à Amsterdam en mars 1912.
Il se mobilisa alors pour permettre à chacun qui le désire de choisir la crémation, alors une option très difficile à mettre en oeuvre. Il considérait cette option comme plus hygiénique, plus esthétique et plus respectueuse de la piété. La crémation est alors une idée considérée comme socialiste à laquelle les églises juives et chrétiennes s'opposent.
Il s'occupe aussi du magazine L'Urne (De Urn) dans lequel écrivent les auteurs Henri Barbusse et Israël Querido. Il traduit Barbusse, Romain Rolland, Querido, etc. du français en néerlandais et inversement mais souffre financièrement.
A l'âge de soixante ans, il publie son premier et unique roman Sarah Crémieux (1929).
Ce roman grandement autobiographique n'est pas un chef-d'oeuvre mais l'intrigue ne manque pas d'intérêt et ses descriptions sarcastiques des diamantaires de Paris et de leur personnel en font un récit prenant (d'après le texte de E. Le Guéry). http://bwsa.socialhistory.org/biogra
Source : http://bwsa.socialhistory.org/biografie/rosa
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