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3.64/5 (sur 10 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1951
Biographie :

Antoinette Le Normand-Romain est une historienne de l'art française, spécialiste de la sculpture du XIXe siècle, et notamment d'Auguste Rodin.

Elle a fait des études d'histoire de l'art à l'Université Paris-Nanterre (docteur en histoire de l'art) et à l'École du Louvre. Conservateur des musées nationaux en 1974, après deux ans comme pensionnaire à l'Académie de France à Rome (1975-1976), elle a été pendant dix-sept ans conservateur des sculptures au Musée d'Orsay (à la création duquel elle a participé), et pendant douze ans responsable des sculptures au musée Rodin.

Le 23 juin 2006, elle a été nommée directeur général de l'Institut national d'histoire de l'art (INHA), succédant à Alain Schnapp son premier directeur. Elle en préside le conseil scientifique.

Elle supervise l'installation de la bibliothèque Doucet d'histoire de l'art dans ses locaux définitifs, le développement des relations de l'institut avec des institutions nationales et internationales et quelques expositions . Elle a été reconduite pour un mandat en 2011. En juillet 2016, elle est remplacée par Eric de Chassey.

Elle a participé à l'organisation et organisé de nombreuses expositions, dont La Sculpture française au XIXe siècle (Paris, Grand Palais, 1986), Le Corps en morceaux (Paris, musée d'Orsay, Francfort, Kunsthalle, 1990), 1898. Le Ralzac de Rodin (Paris, musée Rodin, 1998), Rodin en 1900. L'exposition de l'Alma (Paris, musée du Luxembourg, 2001), Rodin, y la revolucion de la escultura de Camille Claudel a Giacometti (Barcelone, Caixaforum, 2004), Camille Claudel et Rodin, la rencontre de deux destins (Québec, musée national des Beaux-Arts du Québec; Detroit, Institute of Art; Martigny, Fondation Pierre Gianadda, 2005-2006), La Sculpture dans l'espace, Rodin, Brancusi, Giacometti (Paris, musée Rodin, 2005-2006), Rodin (Londres, Royal Academy; Zurich, Kunsthalle, 2006-2007).

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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
Mais ce n’est qu’avec « Les Causeuses », exposées à la Société nationale des Beaux-arts en 1895 qu’elle présenta au grand jour sa première réalisation en ce domaine : la sculpture à caractère autobiographique cédait dès lors sa place à des œuvres à la fois plus vivantes et plus profondes car le talent d’observation de l’artiste, ce talent qui la conduisit parfois aux railleries les plus cruelles, lui permit de rejoindre au-delà d’une banale scène de mœurs (quatre commères bavardant dans une voiture de chemin de fer), une sorte de vérité primitive qu’elle restitue avec humour dans ces minuscules figurines nues où seule compte l’attitude.
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A cette période, leurs deux œuvres sont parfois difficiles à distinguer. On le sait, Rodin avait confié à Camille le soin de modeler (grande preuve de confiance de sa part) des mains et des pieds pour « La porte de l’Enfer ». Mais elle ne négligeait pas pour autant son propre travail, fortement marqué toutefois par l’admiration qu’elle éprouvait pour son maître : ainsi, d’après la description qu’en donne Morhardt, le « Nu féminin accroupi » dont il ne reste qu’un fragment, pourrait être confondu avec les figures de la « Porte » tandis que « l’Homme penché » offre une référence à Michel-Ange, signe évident de l’influence de Rodin.
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En 1882, Boucher demanda donc naturellement à Rodin de le remplacer rue Notre-Dame des Champs.
Rodin succéda ainsi à Boucher. Camille avait déjà une œuvre à lui montrer, le buste de la « Vieille Hélène », exposé au Salon de 1882, d’un réalisme presque exagéré, celui de « Paul à 13 ans » était sans doute une œuvre plus tardive. « Tout de suite, il a reconnu les dons prodigieux de Mademoiselle Camille Claudel. Tout de suite, il a constaté qu’elle tenait de sa nature même un admirable, un incomparable tempérament d’artiste ». Très vite surtout, elle lui inspira une passion violente. Mais elle ne céda pas immédiatement et l’on peut imaginer que le jeu auquel elle se livra avec lui le fit terriblement souffrir : la célèbre lettre « à ma féroce amie », la première de ces lettres dont émanent tant de passion et tant de souffrance, pourrait être située en 1886….
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L’existence de Camille prit alors un tournant brutal : tout en conservant son atelier du boulevard d’Italie, elle s’installa en 1892 au 11 avenue de La Bourdonnais. Elle n’avait pas rompu toutes relations avec ses parents ; toutefois alors qu’auparavant ils recevaient volontiers Rodin chez eux, ceux-ci ne voulaient plus le voir au point qu’elle prenait soin de l’avertir des visites annoncées : « Ne venez pas ici car voilà la lettre que je reçois, lui écrit-elle au dos d’un billet de sa mère lui fixant un rendez-vous pour le lendemain. Evitons les histoires. Du reste je vais mieux ». Rodin continuait à lui venir en aide quand nécessaire, mais leurs liens professionnels et sentimentaux s’étaient distendus, de par sa volonté à elle et sans que cela l’empêche de terminer « La Valse » pour le Salon de 1893.
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J’ai dessiné toute ma vie, j’ai commencé toute ma vie en dessinant ; je n’ai jamais cessé de dessiner.
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Mes moyens naturels sont la terre et le crayon.
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