C’est vrai que j’étais jaloux et que, toi, tu te regardais vivre et ne prêtais pas attention aux tortures que j’endurais. Tu avais déjà trop d’amis, ils te faisaient rire pendant que moi je regardais ailleurs, d’un air renfrogné. Tu savourais déjà, je le sais, les compliments des hommes dans la rue, tu disparais parfois des heures dans la journée, et à mes inquiétudes, à mon visage ravagé, tu répondais : « Et alors, je n’ai pas le droit de sortir? » J’essayais, moi, de te retenir en te dessinant un futur merveilleux.