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Citation de Siderea


[Review du 2 janvier 2018, juste après ma toute première lecture de la saga]

Petit résumé : Sakura, princesse du pays de Clow, et Shaolan sont amis d’enfance et ont développé des sentiments l’un pour l’autre (oh comme c’est étrange).

Sauf qu’un jour, Sakura est attirée par les ruines du désert de Clow et brise sous les yeux de Shaolan le sceau qu’elles recèlent : son corps se sépare de son âme et sa mémoire, transformées en plumes qui s’éparpillent à travers les dimensions
Alors que le pays de Clow est attaqué par des ennemis inconnus, Sakura et Shaolan sont envoyés dans une autre dimension chez Yuko, la sorcière des dimensions, capable de réaliser n’importe quel vœu.
Cette dernière déclare que pour sauver la princesse, Shaolan doit traverser l’espace et le temps pour collecter ses plumes, fragments de sa mémoire.

Cependant, rien ne s’obtient sans compensation, et celle-ci est telle que Shaolan doit la partager avec deux arrivants qui ont un rêve similaire au sien (traverser les dimensions) :



Fye D. Flowright qui ne veut pas retourner du monde d’où il vient.
Kurogane qui lui souhaite à l’inverse retourner illico presto dans le monde d’où il vient.

Chacun paye son dû, mais il est des plus lourds pour Shaolan, qui doit abandonner son lien avec Sakura : même s’il arrive à collecter toutes les plumes, elle n’aura plus aucun souvenir de lui…
C’est ainsi que les quatre inconnus partent voyager à travers l’espace et le temps accomplir ce qu’ils ont à faire…


Shonen classique ? Ouaip, mais notons que ce n’est pas commun à tous les shonen de voyager entre les dimensions grâce à un chamalow-lapin en peluche. De plus, voyager ainsi signifie débarquer dans des endroits très différents (ça va de la Corée médiévale à la belle époque, en passant par un monde parc d’attraction ou post-apocalyptique) avec de la magie utilisée (ou non) sous des formes variées, des codes, des manières de vivres et à chaque fois une quête d’un genre différent qui mène à la plume du monde (s’il y en a !).
Et là, le manga est assez bien fichu pour qu’on reste assez longtemps dans un monde afin d’en découvrir les différentes facettes, tout en changeant régulièrement d’air.
La version animée est intéressante car elle permet couvrir plus longuement les quêtes de nos compères et de les faire voyager dans d’autres mondes que ceux dans la versions papier…
Bref, on voyage, mais on voyage bien et on lit les 14 premiers tomes tranquille.



14 tomes, c’est assez long pour développer chaque personnage. Et ouais, ravie d’annoncer qu’on dépasse les clichés du héros sans personnalité autre que sa chiantise, de la meuf trop jolie mais trop faible qui sert à rien sauf à faire les gâteaux quand elle dort pas, du ninja archi d4rk qui aime bien tuer les gens ou du mec blond aux cheveux longs bien fanserv (avouez qu’il est quand même pas mal fixe les yeux bleus) qui doit cacher un passé trop trajik !

Chaque personnage est développé sur la durée. Ils apprennent à se connaître, se rapprochent, apportent quelque chose aux autres et évoluent ensemble.
Sous son côté bourru, Kurogane a une sacrée philosophie de la vie, et aura à cœur de prendre soin de l’ensemble du groupe. Fye cherche à être le plus loin possible des autres d’abord, mais est touché par la personnalité de chacun. Sakura, si elle est effectivement d’abord en mode somnambule, en récupérant ses plumes elle retrouve sa joie de vivre et son côté battante (best girl
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