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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Expert scientifique dans le secteur de la Recherche touchant aux biotechnologies.
A la suite d'un Doctorat obtenu en biochimie à l’Université de Dublin au Trinity College en 1983, il a travaillé à l'Institut pour le Cancer de l'Ontario, au Laboratoire de Recherche sur le Cancer Terry Fox, ainsi qu'en immunologie au National Jewish Center.
Durant 10 ans, il a travaillé comme chef de projets et responsable d'une équipe de chercheurs dans un Institut privé de Las Vegas, où il a mis en pratique les méthodes habituelles utilisées en Médecine Légale afin de résoudre scientifiquement certaines énigmes et anomalies constatées.
- Il est l'auteur du best-seller américain "Brain Trust", un ouvrage aux thèses révolutionnaires sur les corrélations cachées entre la maladie de la vache folle et celle d'Alzheimer.
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Bibliographie de Colm A. Kelleher   (1)Voir plus

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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
L'étude d'évènements rassemblés sous le qualificatif de -paranormaux- avait constamment été un domaine où aucun financement n'avait jamais été apporté, et le NIDS, qui fut créé par le très important homme d'affaires Bob Bigelow, bien connu dans le secteur immobilier à Las Vegas , a été conçu pour remédier à cette situation.
Très vite après que le personnel du NIDS ait été recruté, nous avons appris ce qui se passait au ranch Gorman. L'occasion que présentait l'étude d'un tel cas paraissait idéale. L'idée d'installer une station sur place, ou un -laboratoire dans la nature- qui aurait disposé de tous les moyens techniques à mettre en place pour l'étude de ce ranch fit son chemin et déboucha rapidement sur sa concrétisation. En quelques semaines très vite passées, le NIDS acheta le ranch Gorman en Utah.
(p.135)
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Tom raconta comment une nuit, il installa son dispositif de visée appuyé sur sa souche lui servant de pied pour observer un gigantesque objet orange. La précision des détails qu'il voyait l'impressionnait, tandis que la structure faisait des évolutions silencieuses dans le ciel nocturne, toujours au-dessus de la rangée de peupliers de Virginie. Pourquoi apparaissait-elle toujours à peu près au même endroit ? Le soleil s'était déjà couché depuis longtemps. Au centre de cette masse orange, Tom put repérer une zone qui lui apparut comme -un autre ciel- A travers sa lunette grossissante, il put clairement distinguer un fragment de ciel bleu. Cette nuit-là, en particulier, l'objet orange lui semblait constituer comme une fenêtre ouvrant sur quelque chose d'autre, et où brillait encore la lumière du jour. Tom ressentit cette perception étrange comme s'il y avait eu un accroc ou une trouée dans le ciel à 1,5 km de là, et qu'à travers cette fenêtre, il avait pu avoir accès à un espace différent. Il jura qu'il avait, de façon absolument certaine, vu une portion de ciel bleu par l'échancrure. C'était la nuit lorsqu'il regardait autour de lui, mais il faisait bien jour -de l'autre côté- Pour Gorman, cela constituait l'occasion de jeter un bref coup d'oeil sur des faits extrêmement rares, mais susceptibles de l'aiguiller vers la compréhension de se qui se passait sur sa propriété. C'est après avoir été certain d'observer cette fenêtre de ciel bleu que Gorman commença à se dire que les évènements survenus sur le ranch pourraient sans doute être expliqués en faisant intervenir des notions telles que les univers de dimensions différentes, les réalités alternatives ou d'autres notions analogues.
(p.101)
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Le projet du NIDS était tout simple. Avant que n'importe quelle décision ne soit mise à exécution, un processus de validation devait être établi. Une équipe scientifique se devait d'expérimenter par elle-même les évènements anormaux. En d'autres termes, il fallait que ce soit les scientifiques eux-mêmes qui constatent les phénomènes anormaux de leurs propres yeux. Cela constituait la première phase de notre mission.
[...] Au début du mois de septembre 1996, l'équipe du NIDS, qui se composait alors d'un physicien, d'un vétérinaire et moi moi-même, nous nous sommes installés à l'intérieur d'une remorque conçue pour les observations et qui avait été rapidement mise en place sur la propriété. Nous avions commencé à mettre en œuvre notre plan d'investigation.
Notre but était de recueillir des données en effectuant des relevés de champs électromagnétique et magnétique, tout comme la mise en évidence de spectres pour les fréquences se situant dans les région des ultraviolets pour toutes émissions de lumière...
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Qu'est-ce qui avait bien pu soulever en l'air une vache de 450 kg, en la saisissant au vol et au beau milieu d'une tempête de neige ? Gorman savait bien que la plupart des hélicoptères en sont capables. Mais là, de façon spectaculaire et matérielle, quelque chose d'autre avait enlevé sa vache, en soustrayant l'animal lancé au galop à l'attraction du sol. Cela n'avait vraiment ni queue ni tête.
Une autre éventualité était encore plus fantastique et incroyable. Et si la vache avait simplement franchi un -passage- durant sa course folle ? L'esprit de Tom fût traversé par l'image des bizarres fenêtres oranges flottant dans le ciel, et qui leur étaient devenues de plus en plus communes, à lui aussi bien qu'à toute sa famille. Il détestait la science-fiction. C'était avant tout un homme concret, avec un grand sens pratique. Mais il s'efforçait d'appréhender même l'impensable. Si jamais la vache s'était précipitée à l'intérieur d'une sorte de -trou- vers un autre espace, alors ce sas avait tout d'un portillon à entrée simple.
Tom ne revit plus jamais sa vache.
Dans les quelques mois qui suivirent, quatre autres animaux disparurent également.
(p.107)
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La physicienne espagnole Béatrice Gato-Rivera s'est demandé si nous pourrions être immergés dans une plus vaste civilisation sans nous en douter. Elle note que des "civilisations typiques de galaxies typiques" auraient sans doute des centaines de milliers, ou même des millions d'années d'ancienneté par rapport à nous. Elle nous compare à une famille de gorilles dans une montagne, et se demande si les gorilles pourraient seulement savoir qu'ils sont "une espèce protégée habitant une réserve naturelle dans un pays situé sur le continent africain de la planète Terre", alors qu'ils sont béatement inconscients des nations, des frontières, de la religion, ou de la politique, ou de leur propre statut dans la hiérarchie planétaire.
"Est-ce qu'un pays de cette planète aurait jamais l'idée d'envoyer une délégation officielle en territoire gorille pour se présenter ouvertement et officiellement aux autorités des gorilles ? se demande Gato-Rivera. Aurait-il l'idée de serrer des mains, de passer des accords et d'échanger des signatures avec les mâles dominants ?" Elle soutient qu'il est raisonnable de conclure que, tout comme les gorilles ne peuvent absolument pas saisir la complexité du vaste monde qui les entoure, les humains n'ont tout simplement pas les capacités mentales pour comprendre les fondements les plus simples d'une réalité plus vaste qui nous entoure. Gato-Rivera et d'autres physiciens soupçonnent que nous faisons déjà partie d'une civilisation plus vaste, que nous soyons capables de le saisir ou pas. Et si le paradigme d'un "multivers" est vrai, il pourrait y avoir un nombre inconnu de civilisations plus anciennes, infiniment plus avancées, qui seraient capables de voyager dans notre monde à volonté.
"S'il existe des milliers ou des millions d'univers parallèles, séparés de nous par d'autres dimensions, suggère Gato-Rivera, il serait alors naturel de s'attendre à ce qu'une certaine proportion de ces univers ait les mêmes lois physiques que nous..., et que beaucoup de civilisations avancées correspondantes maîtrisent les techniques pour voyager ou "sauter" à travers... les autres dimensions. Cela nous ouvre d'énormes possibilités".
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D'autres objets qui ont été observés sur le ranch présentent une ressemblance avec les descriptions très bien documentées d'objets qui sont apparus dans d'autres régions du monde (...)
Une grosse chose ronde et orange avait déjà été vue en 1975, pendant qu'elle évoluait au-dessus des silos abritant des missiles Minuteman sur la base aérienne de Malmstrom dans le Montana. Des documents d'origine gouvernementale qui ont été obtenus en application de la Loi sur la Liberté de l'information, nous apprennent que, lorsque fut diffusée sur la base une alerte relative à une violation de la sécurité, une équipe d'élite spéciale, la SAT c'est-à-dire l’Équipe chargée des Alertes suite à du Sabotage, fut envoyée sur le théâtre des faits ayant déclenché cette alerte. Les membres de l'équipe SAT ont témoigné avoir vu un grand disque orange et lumineux qui flottait au-dessus des installations classées top secret, et qu'il était si brillant que les silos pour missiles situés en dessous en étaient illuminés. Des chasseurs à réaction décollèrent immédiatement pour répondre à cette mystérieuse intrusion, mais les boules orangées partirent aussitôt à la verticale et on en perdit la trace sur les radars lorsqu'elles atteignirent 60 000 m. Les chasseurs d'interception furent bien évidemment impuissants à les suivre. Une enquête ultérieure a révélé un fait corollaire encore plus choquant - pour une raison qui reste inexpliquée, les codes secrets de mise à feu des missiles avaient été modifiés tout le temps que dura cet inquiétant survol. Tout aussi troublants se sont révélés les documents du Pentagone qui ont fourni, quelques semaines après l'intrusion d'un "soleil" orange sur la base de Malstrom, l'aveu officiel que quatre autres bases de missiles nucléaires, toutes situées le long de la frontière entre les États-Unis et le Canada, avaient également été l'objet d'intrusions similaires par d'autres mystérieuses lumières.

- (Au sujet de l'incident des missiles nucléaires de la base de Malstrom...) -
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Le physicien Max Tegmark, de l'université de Pennsylvanie, défenseur le plus notoire du concept du multivers, croit que des univers parallèles interagissent déjà de manière conséquente avec notre humble demeure cosmique. Tegmark et d'autres théoriciens pensent que notre univers a eu autrefois neuf dimensions mais que, pendant les premiers stades de l’expansion cosmique, seules sont restées les trois dimensions qui constituent les paramètres de notre monde. L'espace pourrait être à neuf dimensions, mais la matière ne peut peut-être exister que dans une surface à trois dimensions, connue aussi sous le nom de membrane, ou "brane", en abrégé. Tegmark cite le travail des physiciens renommés Paul Steinhardt de Princeton et Neil Turok de l'université de Cambridge, dont les calculs indiquent l'existence d'une seconde "brane" à trois dimensions qui est littéralement parallèle à notre plan d'existence mais séparée de nous parce qu'elle est juste un petit peu plus haut sur l'échelle dimensionnelle. Elle est là, et elle fait partie de notre réalité actuelle, que nous puissions la voir ou pas.
< < Cet univers parallèle n'est pas vraiment un univers séparé car il interagit avec nous > >, dit Tegmark. On peut supposer que cette interaction se produit et est omniprésente...
Si ce simple univers qui est le nôtre est vraiment infini, si un nombre incalculable d'autres univers existe dans notre petite tranche de réalité, si des dimensions parallèles existent aussi, chacune avec son nombre incalculable d'univers, s'il est vraisemblable que notre monde fait partie d'une réalité beaucoup plus vaste, et s'il est possible, selon les lois de la physique, pour une intelligence avancée, de voyager de quelque façon entre ces autres réalités, alors il pourrait être possible de commencer à comprendre le genre d'évènements mystérieux qui ont été observés et rapportés par des humains tout au long de l'histoire connue...
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Tom était intrigué par le fait que le cheval n'ait manifesté aucun signe de nervosité. D'habitude, les globes bleus causaient de très grandes tensions chez les animaux.
Subitement, l'objet bleu quitta le cheval en partant comme une flèche, et toujours à une vitesse impressionnante, vint se placer à proximité des Gorman. Il s'arrêta brutalement comme suspendu en l'air, à 5 m environ au-dessus du sol, puis évolua silencieusement en restant à une distance voisine de 6 m. C'était assurément la vision la plus rapprochée qu'ils aient jamais eu de ces globes bleus jusque-là si évanescents. Ils ouvraient grand leurs yeux, fascinés, tandis que l'objet se maintenait comme s'il avait été suspendu en l'air ou pouvait se soustraire à la loi de la gravité. L'extérieur du globe ressemblait à une coque rigide et claire qui pouvait passer pour du verre. Il pouvait mesurer environ deux à trois fois la taille d'une balle de base-ball. Et à l'intérieur de la partie ayant l'apparence d'une paroi de verre, circulait en tourbillonnant une substance d'un bleu intense. Pour Tom, cela ressemblait à un liquide sur le point de bouillir, un fluide bleu incandescent présentant de petites bulles en formation. Il put entendre un faible bruit de crépitement provenant de l'objet, comme celui que produisent parfois les charges d'électricité statique.
Tout en observant cet ahurissant spectacle de ses yeux grand ouverts, Tom sentit les poils de sa nuque se redresser. Il avait l'impression d'être submergé par une énorme vague de peur à l'état brut et très profonde. Il se sentait simultanément paralysé sous l'effet de la plus intense et la plus viscérale peur qu'il ait jamais connu.
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Le globe s'efforçait d'attirer les chiens dans cet endroit pour les soustraire à sa vue. Deux minutes après, le globe piqua encore vers le sol, et vola parmi les arbres à vitesse très réduite. Les chiens, hurlant de fureur et suivant leur instinct, lui donnèrent la chasse. Soudain, Gorman entendit des cris qui lui glacèrent le cœur : les glapissements abominables et remplis de crainte des chiens, un hurlement bien particulier précédant l'agonie fatale et sur lequel il était sûr de ne pas pouvoir se tromper. Puis ce fut un silence glacial. Rien ne bougeait plus désormais. Tom attendit malgré tout qu'un de ses animaux revienne. Après être resté deux heures ainsi, il rentra dans sa ferme le cœur très lourd. Il décida qu'il n'irait pas tenter de les rechercher avant le matin suivant.
Ses pires appréhensions se trouvèrent vérifiées lorsqu'il alla inspecter le taillis d'arbres le lendemain matin. Dès qu'il eut baissé la tête pour passer sous les branches basses, une odeur de chair grillée pénétra aussitôt ses narines. Dix mètres plus loin il déboucha sur une petite clairière. Les larmes embrumèrent les yeux de Tom. A son milieu, il découvrit trois grands cercles d'herbe desséchée et brunie. Au centre de chacun des cercles formés par cette végétation à l'aspect flétri, il vit un amas informe d'aspect graisseux et de teinte noirâtre. L'odeur s'échappant de la carcasse de ses chiens incinérés lui soulevait le cœur. Tom sortit en toute hâte du taillis, la bouche sèche et ressentant des nausées monter en lui.
En quelques heures, Tom avait rassemblé sa famille et finalement accepté de revendre le ranch...
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Tom avait pu voir des objets volants s'échapper de ces grosses structures oranges, comme si elles avaient joué le rôle d'immenses fenêtres ouvrant sur une autre dimension.
Les évènements mystérieux survenaient maintenant avec une intensité et une fréquence accrues, en venant se superposer au phénomène persistant de disparition d'objets, à l'intérieur comme à l'extérieur de la maison. Tom finit par retrouver sa foreuse pour poteaux qui avait disparu. Le seul problème était qu'il l'avait trouvée dans un arbre, et perchée à 6 m de haut. Il aurait fallu une force herculéenne à celui qui aurait tenté de hisser une foreuse de plus de 30 kg dans un arbre. Les mystères s'épaississaient.
Une nouvelle fois, Tom se demanda si son ranch n'avait pas été choisi comme théâtre d'opérations afin de procéder à l'essai de matériels militaires de technologie avancée.
[...] Durant les jours où Tom était dehors à travailler sur les terres du ranch et où les enfants étaient à l'école, Ellen se mit à sérieusement douter de sa mémoire. Il lui arrivait souvent de laisser un ustensile de cuisine sur son plan de travail, de sortir dehors quelques instants, puis de rentrer pour constater que cet ustensile avait disparu. Il finissait par réapparaître plus tard, dans un endroit insolite, mais elle ne pouvait jamais prévoir où ce serait.
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