Da Silva

Dérivé de Willy, diminutif de « William », (« Guillaume » en français) Billy signifie apparemment « la protection résolue ». Nom bien choisi. C'est ainsi, que dans ce conte plutôt triste, la fourmi artiste, se sacrifie pour ses amis. Salutaire dévouement !

Mais si elle semble ne pas supporter « la discipline et le travail d'une fourmilière », sa condition de fourmi travailleuse la rattrape et lui est même, on peut dire, fatale.

À noter en fin d'ouvrage deux belles pages de présentation des artistes ayant participé à la réalisation de ce superbe album.

J'adore bien sûr, car je suis fan de (Manu) Da Silva.

Un livre CD très mignon, un bon moment !



Coco est une corbeau peintre, il rêve d'avoir un plumage arc-en-ciel, plutôt que noir. Pour ce faire, il va falloir percé le mystère des couleurs, heureusement il peut compter sur ses amis pour l'aider.

Coco le corbeau aime beaucoup les couleurs, alors il trempe ses plumes dans les fleurs, les rivières, la mer et il peint sur les feuilles des arbres, sur les maisons. Il est peintre et il aime ça et pourtant il n’est pas tout à fait heureux : il est noir, tout noir, pas une seule couleur pour égayer son plumage. C’est à son amie Martha la corneille qu’il confie sa peine. Chloé, une petite fille aux cheveux tout feu tout flamme comme une forêt en automne, les aime beaucoup tous les deux et elle voudrait consoler Coco car elle connait le secret des couleurs…

Mon avis : Ayant à prévoir pour bientôt des animations classes sur la thématique de la couleur, je n’ai pas hésité un instant à acquérir ce livre CD rencontré complètement par hasard lors de ma veille documentaire. Il faut dire que j’ai un petit faible pour les productions de Da Silva depuis plusieurs années, même si je ne connaissais pas du tout son travail dans le domaine de l’enfance. Si j’ai eu un très léger sentiment de déception à la lecture de l’histoire, c’est dû à ce qui m’a semblé être une coupure dans sa trame, avec l’introduction d’un passage dans un potager qui nous éloigne du thème principal de façon un peu trop abrupte à mon goût. Mais il s’agit-là d’un petit bémol personnel, car il me semble que les enfants vont adorer ce passage où il règne une sacrée pagaille ! Pour le reste, je suis tombée sous le charme de ces deux voix qui s’accordent si harmonieusement, de ces rythmes où la touche Da Silva est si reconnaissable. Je n’ai pu m’empêcher de penser à ceux qui prennent la route avec un livre CD pour occuper les enfants pendant leur voyage… parce que contrairement à d’autres, il peut être aussi agréable à l’oreille d’un adulte. Il ne me reste qu’à ajouter qu’ici l’amitié est à l’honneur, qu’elle aide à l’acceptation de soi pour ce pauvre Coco qui continuera à peindre… le cœur plus léger.

Public : à partir de trois - quatre ans

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’auteur-compositeur et interprète, Da Silva, vous pouvez suivre cette adresse :

http://dasilvaofficiel.com/#!/

Si vous voulez vous rendre sur le site de l’illustratrice, Françoiz Breut, qui est également ici narratrice et interprète en duo avec Da Silva, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.francoizbreut.be/

Tout d'abord il y a l'objet en lui-même. Quand on le découvre, on pense tout-de-suite à une pochette de 33 tours. Et non, c'est bien un livre, constitué d'une grande pochette carrée avec à l'intérieur un livre souple. Une forme originale qui s'adapte parfaitement au sujet, puisqu'il s'agit de musique et plus particulièrement de rock. Du bon vieux rock, du "roquennerole".

L'histoire. Une jeune fille fait à un ami le portrait de son grand-père, qui a été un géant du rock et qui est devenu aujourd'hui "un dinosaure du rock".

Les illustrations, sous forme de BD pour l'histoire elle-même, ne sont pas extraordinaires. Mais elles sont à l'image du texte : pleine d'humour et de dérision. On croise à chaque page, dans les rues, les transports... de nombreux et placides dinosaures. S'y intercalent des grandes illustrations pleine page, imitant les pochettes de disque de l'époque, la vedette en étant toujours le grand-père rockeur, sous différentes formes ou dans différents décors.

Le texte est drôle, exploitant à fond le décalage de vocabulaire entre les deux univers, celui moderne des enfants et celui de ce drôle de grand-père.

Ainsi l'expression "faire la route" peut amener à un curieux quiproquo !

Cette jolie réalisation, on la doit à Da Silva, musicien auteur de quatre albums à ce jour et qui écrit ici son quatrième livre-CD (contenant quatre chansons du musicien).

Un hommage drôle, tendre, un brin nostalgique à ceux qui ont transformé la vie de tant de gens et qui ont fait de leur art un mode de vie.

Génial! Thème abordé avec des CM1 CM2, livre passé en audio. Ils ont adoré!