Daisy

A lire sans modération ! Qu'on soit parents, amis, professionnel du terrain, ...

Une franchise qui fait du bien, aucun tabou face à l'autisme de son fils ! Pas de chichi

Étant du terrain, il est important pour nous de comprendre l'histoire des parents, de la famille. De ne pas "oublier" les difficultés qu'ils rencontrent ...

Merci pour ce livre

"Ça va aller" est le livre témoignage de Daisy qui a pour but de sensibiliser à l'autisme ou TSA. Dans ce récit, l'autrice et illustratrice nous livre son quotidien aux côtés de son fils Elliot atteint d'autisme : l'annonce du diagnostic, la course aux rendez-vous médicaux, la stimulation de son enfant, l'épuisement qui s'ensuit et les aléas que cela engendre dans une famille, que ce soit au niveau de la fratrie ou du couple.



J'ai lu ce livre d'une traite car il est écrit de manière simple et les illustrations rendent sa lecture agréable. Il s'agit à mon avis d'un excellent outil de sensibilisation et d'une bouée de sauvetage pour les parents confrontés à une telle situation. Humour et amour sont en rendez-vous et l'émotion est palpable. J'ai versé ma petite larme, cela va sans dire. Un livre à partager sans modération.

Daisy, illustratrice de talent, nous livre-là un superbe témoignage : le sien, celui de sa famille. En 2019, son fils est diagnostiqué autiste et il va falloir s'accrocher !



Tempête administrative, regard des inconnus, conseils avisés (non) des amis, équilibre familial... Daisy revient avec humour et en dessins sur tout ce qui a été bouleversé dans leur quotidien et c'est très très chouette.



Je me suis beaucoup marrée. J'ai un peu pleuré aussi, on va pas se mentir. J'ai surtout essayé de prendre du recul et de penser à ces parents et enfants que je peux côtoyer à l'école et à toute cette face cachée de l'iceberg : ce qu'on ne voit pas, ce parcours du combattant pour arriver là, les crises, les progrès... J'ai essayé comme le demande Daisy de changer mon regard sur l'autisme.



C'est grâce à la Masse critique de Babelio que j'ai pu recevoir ce livre donc un grand merci à vous, aux Éditions Jouvence et à @daisy.dessine évidemment pour ce livre porteur d'espoir !

Je suis Daisy sur les réseaux sociaux et je suis ravie de pouvoir découvrir ce livre. Je remercie Lecteurs.com pour l'envoi!!



Dans ce livre, l'auteure - qui est aussi l'illustratrice de ce roman graphique - se livre, sans faux-semblant. Elle nous décrit son quotidien et sa vie de famille : un mari, deux beaux enfants...puis l'annonce du diagnostic du petit dernier - Elliot - à 3 ans 1/2 et le choc, la chute. Et à ce moment là, leur vie est bouleversée, comme "si elle avait reçu un TGV en pleine face". Et comme elle l'explique "le dire, c'est l'accepter".

Elle entre vraiment dans les détails de son intimité : sa relation avec son fils, son couple, la relation avec son ainé, Sacha... elle décrit son quotidien (la reloutine avec les pigeons par exemple) et leurs combats.

Le mélange de dessins, d'illustrations et de petits textes donne du peps. J'adore ses illustrations, le traits est fin, léger.



Ce roman est totalement touchant, on sourit, on a les larmes aux yeux. Jamais elle ne tombe dans le cliché, elle en rigole plutôt, et c'est vraiment bien écrit. Ce témoignage est un véritable hommage à son fils et à sa famille, tendre et drôle à la fois. Je pense qu'il devrait être partagé au plus grand nombre, pour permettre une sensibilisation autour de l'autisme. En effet, derrière leur vie, il y a aussi un message : c'est au monde de s'adapter à accueillir ces enfants extraordinaires, et pas l'inverse!



Je conseille vivement cet ouvrage.




Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..

A découvrir pour mieux comprendre le quotidien des enfants autistes et de leurs familles.



L’autrice nous retrace tout le parcours de sa famille depuis la naissance de son second fils Lili à aujourd’hui en passant, bien sûr, par l’annonce du diagnostic.

Elle nous raconte également comment le couple a vécu la tempête, les difficultés rencontrées par l’aîné, la charge mentale qu’elle a supporté ou encore le moment où elle a fini par sombrer…

Et puis leur parcours c’est aussi, les déboires administratifs, pour le fameux dossier MDPH entre autres, ou encore l’accès à l’école…



Tout ceci nous est conté entre textes et illustrations toutes douces, avec beaucoup d’humour, parce que « Ça va aller ! »



Ce livre est rempli d’espoir, de tolérance et d’amour.

Je le conseille à tous que vous soyez ou non parents, parents d’enfants différents ou non, parce que ça ne peut être que bénéfique d’en apprendre plus sur les Autres.

Tome sans événement trop marquant. Introductif en somme et parfait selon moi. Il n'en révèle ni trop, ni pas assez. J'ai très hâte de lire le tome deux et je suis déjà fan de Jm. Par contre, on en parle des deux frères gaga de leur sœur au point d'avoir des envies de meurtres si un mec l'approche ? Ça m'a fait bien rire mais j'ai aussi hâte de découvrir les secrets de famille partiellement abordés.

Quel plaisir de retrouver cet univers pleins de mystères !



J'avais adoré les 2 premiers tomes et j'avais très hâte de lire la suite, ce qui est donc chose faite et je ne suis pas déçue, même si ce tome compte moins de pages que les 2 premiers.



Dans ce tome nous en apprenons un peu plus sur les pratiques du Collectionneur. Il y a différents indices le concernant et un nouveau cadavre est découvert, son retour s'affirme de plus en plus et j'ai très envie d'en découvrir plus !



C'est aussi un tome où l'on en apprend un peu plus sur la famille Park, notamment l'oncle Jay ou encore ses parents. J'aime beaucoup le personnage de Jay, il est mystérieux et très charismatique. Je me pose d'ailleurs de plus en plus de questions sur sa véritable relation avec Sarah.



Nous découvrons également un nouveau personnage, Ryusuke, qui m'a l'air intéressant. D'ailleurs, Yongsun ne l'aime déjà pas trop 😆. Son côté très protecteur ressort tout de suite dès qu'il est question de garçons s'approchant trop de Sarah. Ainsi, l'arrivé de Ryusuke et Jay amène le début de l'entraînement de Sarah.



C'était donc un tome où l'on découvre un peu plus les personnages, que ce soit les Park ou le Collectionneur. Il n'y a donc pas vraiment d'action mais j'adore l'ambiance sombre de ce titre. Ces mystères m'intrigue et je suis facilement happée par l'histoire. Je me pose de plus en plus de questionnements et j'adore ça. J'aime aussi toujours la touche d'humour concernant le côté protecteur des frères, ils me font parfois bien rire. ~ J'ai vraiment très hâte de lire la suite !

Je dois admettre que j'ai acheté les 2 premiers tomes de cette série de manga complétement par hasard et je dois avouer que c'est pour moi un achat gagnant !



L'histoire est simple et prenante, j'ai tout de suite adoré le personnage de Sarah qui vie clairement le rêve de toute fan de K-Pop en devenant la garde du corps de Jaemin (idole de K-Pop).



Entre découverte des personnages, enquête policière clairement bâclé, début d'une histoire d'amour entre nos 2 personnages, découverte du métier pour Sarah .... les 2 tomes sont simples et sans prises de tête.



L'ambiance du manga est simple, coloré et plaisante à lire.



Les 2 premiers tomes m'ont paru passer trop vite et j'ai déjà hâte de lire les autres tomes même si j'ai l'impression que la maison d'édition à arrêté la publication après le tome 3 ?
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Je dois admettre que j'ai acheté les 2 premiers tomes de cette série de manga complétement par hasard et je dois avouer que c'est pour moi un achat gagnant !



L'histoire est simple et prenante, j'ai tout de suite adoré le personnage de Sarah qui vie clairement le rêve de toute fan de K-Pop en devenant la garde du corps de Jaemin (idole de K-Pop).



Entre découverte des personnages, enquête policière clairement bâclé, début d'une histoire d'amour entre nos 2 personnages, découverte du métier pour Sarah .... les 2 tomes sont simples et sans prises de tête.



L'ambiance du manga est simple, coloré et plaisante à lire.
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Jay, l’oncle de Sarah, arrive de l’étranger pour encadrer sa nièce dans sa nouvelle fonction mais également la protéger. Venu de Marseille, il demande à Ryusuke, son disciple, de l’aider à entraîner la jeune fille au combat rapproché. De son côté, Minho est débordée, l’affaire du collectionneur prend de l’ampleur et les secrets du passé familial de Sarah remontent petit à petit…

Un troisième tome plein de surprises



On retrouve Sarah qui connaît déjà énormément de bouleversements dans les premiers tomes. On comprend rapidement que l’histoire toute mignonne que l’on suspectait au fil des premières pages ne l’est pas tant que ça. Le retournement de situation de la fin du deuxième tome était assez inattendu. Il faut aussi noter qu’il y a eu beaucoup d’ajouts de personnages masculins autour de Sarah. C’est un personnage attachant et adorable.



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C’est une BD, et pourtant pas complètement…. Un documentaire sur l’autisme, pas complètement non plus…

Cela peut dérouter au démarrage, car il y des pages sur lesquelles ne figure que du texte, d’autres, où ne figurent que des dialogues écrits en majuscules et puis d’autres où figurent des dessins, dépouillés et percutants.

La forme surprend, mais le lecteur est immédiatement embarqué dans ce témoignage sincère et émouvant du quotidien avec un enfant autiste.



L’auteure décrit son quotidien à compter du moment où l’autisme a été diagnostiqué pour son plus jeune fils, Elliot.

« Ce livre ne prétend pas parler au nom de mon enfant et de toutes les personnes autistes. Ce livre ne prétend pas parler d’autisme. Il parle de vivre ensemble. Ce livre retranscrit notre cheminement et celui de nombreuses familles qui tentent, au quotidien, d’être les alliées de leurs enfants. Le monde dans lequel nous vivons ne leur laisse que peu de place et, bien trop souvent, on leur demande de rentrer dans des cases, au lieu de modifier légèrement nos habitudes ( ou celles imposées par la société) pour leur faciliter la vie. »



C’est dur, éprouvant, de comprendre, de vouloir soulager son fils malade. Daisy comprend assez vite qu’elle y laisse sa vie, son cœur et les autres membres de sa famille : « mais, cette vie -là, c’est quoi ?

Quand je ne la subis pas, je l’anticipe. J’anticipe tout, toujours, tout le temps.

Je ne profite pas, je survis. Tout, toujours, tout le temps.

Et je donne sans compter. Tout, toujours, tout le temps.

Et je sème, chaque jour, un petit plus de morceaux de moi. »



Dans le soutien à Lili (le diminutif d’Elliot) l’observation est toujours présente pour mieux comprendre son fonctionnement. L’humour également :

«Tout ce qu’il boit doit être rouge.

Quand nous lui donnons des gâteaux, ce sera forcément et obligatoirement par groupe de 3 et, bien entendu, hors de question que l’un d’entre eux soit cassé.

Le soir, pour l’endormir, nous devons réciter l’alphabet, trouver un animal correspondant à chaque lettre et en faire le cri. Cette liste est immuable et ne doit en aucun cas, être mélangée ou modifiée. Toute tentative d’originalité est proscrite.

Veuillez trouver ci-joint un petit tableur Excel pour bien comprendre le rituel. »



L’émotion, l’humour accompagnent le témoignage. Sans oublier les caractéristiques de l’autisme de Lili, dont celle de ses centres d’intérêts :

« Les intérêts restreints et spécifiques sont clairement une des caractéristiques de l’autisme. En gros, c’est une préoccupation pour un ou plusieurs centres d’intérêt, mais de manière démesurée. (..)

Pour Lili, c’était les chiffres et les lettres. Si, à 3 ans, il ne parlait pas encore, il était capable de réciter l’alphabet dans un sens et dans l’autre, de reconnaître beaucoup de mots. Il savait également compter jusqu’à 1000 en français, 100 en anglais, 10 en espagnol et 20 en russe. Oui, oui, en russe… »



Elle n’oublie pas, non plus, de décrire l’irritation, la souffrance, face aux réactions des membres extérieurs, qui se veulent pleins de bienveillance, mais…

« Ces Autres ont parfois cette capacité surnaturelle à appuyer là où ça fait mal, à poser un jugement hâtif sur des situations qu’ils ne connaissent pas. Les premières fois, on laisse passer. Puis de moins en moins… »



Belle leçon de vie, conclue par la citation de Josef Schovanec : « Comprendre, c’est accepter « l’autre », c’est l’écouter sans à priori, c’est « entendre » sa différence et « rencontrer son indicible richesse »

Toujours plus facile à énoncer qu’à pratiquer mais ce joli récit peut aider en ce sens.

J'ai commandé ce livre car je suis Daisy sur Instagram et j'avais envie de pouvoir lire son travail.

Je n'ai pas été déçue. Ce livre est très agréable à lire, il est vrai, il dit les choses et les petites anecdotes sont touchantes. Le sujet est très intéressant et traité de la bonne manière. Il nous apprend des choses avec une pointe d'humour bien placée.

Je n'avais pas envie qu'il se termine.

Je suis très contente de pouvoir vous parler de ce livre alliant textes et illustrations sur des thèmes qui me tiennent à coeur. Je l’attendais avec une grande impatience, il a donc été lu immédiatement et je ne peux que vous le recommander grandement.



Daisy nous raconte le quotidien de sa famille avec ses 2 enfants, suite de l’annonce du diagnostic d’autisme pour son petit garçon, Lili.



Elle se livre sur le parcours long, difficile et semé d’embuches lié à l’accompagnement et le développement de son fils.

Elle n’épargne pas non plus les impacts subis par sa famille au complet, la place de son autre enfant et la survie du couple dans cette bataille.



Elle appuie également son témoignage sur un élément primordial qui est l’accompagnement d’un enfant autiste en nous révélant la longueur interminable des démarches administratives. Ces démarches permettent de bénéficier du meilleur accompagnement possible et indispensable à son fils.



C’est un témoignage terriblement touchant révélant un amour immense pour sa famille mais aussi les failles de notre système rendant l’accès aux soins et à l’éducation trop difficile pour des personnes atypiques.

Ce 2e tome contient plus d’action que le premier et surtout l’arrivée de plusieurs scènes assez violentes.

Un nouveau personnage fait son apparition: l’oncle de Sarah qui semble avoir des activités assez troubles.

De nombreuses histoires se tissent en parallèle… en espérant que tout ceci ne parte pas dans tous les sens et reste cohérent.

Un petit tour du côté de la romance avec le premier tome de My lovely bodyguard.

L’histoire n’est pas très originale et un peu « cliché » (jeune fille riche orpheline, star de la chanson, méchante belle-mère ,…) et les personnages un peu caricaturaux.

Le style des dessins n’est pas celui que je préfère. Il me laisse un sentiment d’inachevé au niveau des finitions.

Malgré tout, l’histoire fonctionne plutôt pas mal si on cherche une lecture mignonne sans prise de tête.

Vous êtes fan de K-pop et vous aimez vous imaginer être entouré de beaux gosses ?

Dans My Lovely Bodygard, Sarah vit ce rêve pour vous !!!

L’héroïne de cette série, est une jeune orpheline de 17 ans franco-coréenne. Elle n’imaginait pas que son retour de vacances allait être si mouvementé. Après avoir passé 2 mois en France durant l’été, elle va prendre l’avion pour regagner Séoul. Durant le vol, une jeune femme va venir attaquer son voisin de siège. N’écoutant que son courage, elle va le défendre et déjouer le sort funeste qui attendait le beau jeune homme. Elle ne le sait pas, mais ce garçon c’est Jaemin, une star de K-pop hyper connue. Pour elle, elle a agi totalement normalement comme l’aurait fait tout le monde. Elle va donc reprendre immédiatement son quotidien, comme si de rien n’était, sauf que dans l’avion, des gens ont photographié la scène et sa famille va être rapidement informée de l’événement. Cela ne va bien entendu pas plaire à ses deux frères avec qui elle vit et qui sont hyper protecteurs avec elle. En plus de cela, la famille de Jaemin, ce n’est pas n’importe qui, son père c’est le premier ministre. L’événement va donc faire un grand bruit et les deux familles vont être amenées à se rencontrer. On va rapidement se rendre compte qu’aucun des deux ados n’a une vie simple et on se doute que rapidement des choses du passé vont resurgir. On se dit aussi que l’agresseuse qui a été arrêtée ne va pas en rester là…

Mais pour le moment on n’en sait pas beaucoup plus.

Je n’attendais pas grand-chose de cette série, mais j’avoue qu’une fois lancée dans la lecture, on se laisse prendre au jeu et on s’imagine rapidement être à la place de Sarah qui est convoitée par tous les beaux gosses qu’elle croise et elle en croise je peux vous le dire !

Si vous adorez les fans fiction et que vous aimez vous imaginer dans les bras de beaux coréens (accessoirement hyper connu), vous allez apprécier cette série surtout si vous aimez le fait qu’en plus de la romance il y ait du suspense.


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Ça va aller, est un livre illustré, dans lequel Daisy, ancienne infirmière devenue illustratrice, relate son combat de mère aux côtés de son fils Lili, autiste, pour qu'il se sente inclus et compris dans notre société inadaptée.



Elle aborde les signes, le diagnostic et les démarches pour la prise en charge et l'accompagnement lié au diagnostic, ainsi que les défis auxquels la famille est confrontée.



L'ouvrage est touchant, car Daisy partage avec honnêteté sa culpabilité, son sentiment de responsabilité en tant que parent au moment de l'annonce, l'impact sur la vie familiale, les tensions conjugales, le sentiment d'impuissance et son changement professionnel contraint pour s'occuper de Lili. Cette sincérité est un cadeau précieux.





Daisy raconte comment cette recherche du meilleur accompagnement possible du TSA de Lili l'a vidée. Alors qu'elle touche le fond, les démarches permettent que le Service d'éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) prenne en charge son fils. Il sera accueilli dans une unité d'enseignement en maternelle (UEMA).



Finalement, grâce à une prise en charge adaptée, Lili progresse, s'épanouit et la famille retrouve un équilibre. Ce livre offre un témoignage rempli d'espoir, de réconfort et d'amour. le ton est déculpabilisant et sans poudre aux yeux. La narration est dynamique et humoristique avec un style graphique que j'adore.
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Aux vues des couvertures du premier et deuxième tomes, j’ai immanquablement pensé au manga « Héroïne malgré moi ». Daisy semblait d’ailleurs promettre ce genre de scénario quand son héroïne, Sarah, s’est retrouvée à faire une prise d’art martial à une fan hystérique prête à emmener son idole, également passager du vol Paris-Séoul, dans la mort.

Et puis tout s’enchaîne, en apparence très vite et pourtant il m’a semblé avoir pris des plombes pour lire ces deux premiers tomes… Sans doute à cause de toutes ces précisions d’action inutiles comme « il se retourne », « elle s’assied », … là où, dans la plupart des mangas/webtoon, nous avons des onomatopées tout à fait suffisantes pour comprendre les faits et gestes en cours. Sans compter le nombre hallucinant de fois où Sarah embrasse ses frères. Certes, c’est courant en Europe de faire la bise, mais tant de mièvrerie ne me préparait pas à la suite.

Parce que, non contente de nous faire part d’un monde plutôt ‘bisounours’ malgré le décès des parents 12 ans plus tôt, l’autrice passe d’une romance fleur bleue à un thriller lattant. Ce qui ne colle pas vraiment avec le dessin de Nata qui manque follement de maturité – notamment pour les personnages plus âgés qui semblent juste fatigués – et de proportion… combien de fois n’ai-je pas vu un nez manquer sur un visage ou ce même faciès en décalage avec le reste du corps ? On sent l’inspiration coréenne, mais il reste à peaufiner le style qui se veut tout de même classique.

Alors on attend que Sarah devienne effectivement l’apprentie garde du corps de Jaemin, mais avant cela : un florilège d’informations entre la famille de l’une, composée de deux frères qui sont respectivement procureur et policier, hyper protecteurs et la famille de l’autre, pas moins que le fils aîné du premier ministre de la Corée du Sud chez qui tout part en vrille, qui a également perdu sa mère dans des circonstances étranges 12 ans plus tôt. De quoi se demander où nos deux autrices nous emmènent ainsi et si, contre toute attente, les bisounours vont retourner au placard pour plus d’action ? Rien n’est moins sûre, mais je doute me lancer dans la lecture du troisième à moins d’y être invitée… ou qu’on m’assure que le fan-service* en tout genre va cesser pour devenir une lecture attrayante



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