Les ordonnances, les arrêtés, les circulaires sur l'instruction du peuple n'ont jamais manqué depuis cinquante ans, mais l'argent. On a toujours trouvé l'argent pour les rois, pour les empereurs, les princes, les évêques, les ministres, les généraux et les soldats ; mais pour éclairer le peuple et récompenser les instituteurs, les caisses ont toujours été vides.
[ERCKMANN-CHATRIAN, "Histoire d'un sous-maître", 1871 , chapitre I - page 227 de l'édition de Jean-Jacques Pauvert "Maître Gaspard Fix et autres contes" (Tome X, Contes et Romans nationaux populaires, 1963)]