Tandis que les portraits de la première manière ont un fond neutre et insignifiant, dans ceux que nous venons d'énumérer, le fond s'ouvre, laisse entrer la lumière, permet d'entrevoir le paysage, l'éternelle nature, où la palette du peintre se joue de toutes les difficultés. Et ce sont des hardiesses, d'étonnantes trouvailles qui anticipent, deux siècles et demi d'avance, sur les plus glorieuses conquêtes de l'Ecole de Barbizon. Aussi, rien d'étonnant si cette grande école française a salué dans Vélasquez son maître et un de ses dieux.