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Critiques de Hasteda (39)
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Doggybags - Anthologie

Du lourd, du lourd, du très lourd, très lourd, lourd, lourd, très lourd (et horrible), pas trop accroché, concept lourd mais histoire pas ouf, et pour finir pas trop accroché.



Voilà ce que j'ai pensé de ces 10 histoires sélectionnées par les lecteurs de la série Doggybags parmi les 13 premiers tomes.



L'impression générale est donc vraiment bonne, quel plaisir ressenti au fil des lectures ! Le livre est superbe et on se délecte à tourner les pages et découvrir les dossiers Doggybags nouvelles après nouvelles.



Dans ces nouvelles, on y trouve légendes et croyances, faits divers ou vrais délires sociétaux. Tout ça saupoudré de douce violence bien gore; violence visuelle mais aussi et souvent humaine.



J'ai simplement regretté l'enchaînement des deux dernières histoires, sur le même thème des zombies. Même si le traitement est complètement différent, ça faisait un peu réédit.



Mais ça n'a en rien gâché mon plaisir à la dégustation de cette anthologie. J'étais juste parfois frustré que les nouvelles ne se prolongent pas un peu plus, mais c'est aussi ce qui fait la force de l'œuvre : un format percutant et incisif avec des histoires coup de poing, qui savent tailler dans le vif 🔪



Pour finir, une mention pour "Welcome Home Johnny" de Run et Amoretti qui est l'histoire qui m'aura le plus marqué. C'est aussi pour rendre hommage à Jean Teulé, dont le livre "Mangez le si vous voulez" a largement inspiré cette histoire. L'homme qui était le compagnon de Miou Miou (oui super info) est décédé il y a maintenant 1 an. Je lisais cette histoire pile le jour de l'anniversaire de sa mort. Cela valait bien ce mini hommage.
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Doggybags One-Shot : Mapple Square

Après les lectures de The Grocery, de Mutafukaz, Mutafukaz 1886 et Loba Loca, je voulais prolonger mes lectures avec le Label 619. On retrouve ce côté violent, excessif, pulp, mais avec Mapple Square, on est très loin de la finesse des séries précitées.



Deux agents du FBI enquêtent sur des disparitions du côté de la ville de Mapple. Parallèlement, on découvre un univers carcéral un peu particulier.



J’ai trouvé les illustrations assez confuses, beaucoup de sang, de boyaux, d’armes traversent les pages, c’est très trash, les personnages ont de sales gueules, les couleurs sont sombres et parfois, on ne distingue plus rien. Les illustrations, comme le récit, sont toujours dans l’exagération, l’outrance, et les dialogues sont crus, vulgaires. Tout cela aurait pu passer avec du second degré, il y en a, mais c’est loin du minimum syndical, au point de tomber dans la gratuité. J’aime bien le trash, avec beaucoup de second degré, ici, je n’y trouve pas mon compte, on tombe dans la fascination de la violence, du sexisme, de l’horreur, je n’approuve pas.
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Doggybags, tome 11

Après un dixième tome en demie teinte, la série des "Doggybags" revient avec ce onzième tome qui suit le même chemin que le dixième.

Même si ce n'est vraiment pas mauvais pour autant. Je lui ai accordé quatre étoiles car je suis un inconditionnel fan de ce format de Comics indépendant à la française et j'ai beaucoup de respect pour les divers artistes qui paraissent dans tous les numéros de Doggybags.



La première histoire nous fait prendre la direction de l'Afrique du Sud où ce qui devait être une simple observation de Grand Requin Blanc ne va pas se passer comme prévu.



La seconde histoire nous plonge dans la peau de Lucho, petit malfrat californien qui se retrouve sous le feu des balles et s'exile dans un patelin paumé du Mexique où un étrange trafic à l'air d'avoir lieu.



La troisième histoire, direction Haïti dans une prison haïtienne où se mélange vengeance et magie vaudou.



Pour résumer, malgré les quatre étoiles que j'ai accordé à ce tome, il y a une petite baisse de forme sur le fond.

En espérant que les prochains tomes de Doggybags me feront retrouver toute la magie et l'adrénaline que j'ai découvert à l'époque des premiers numéros. Ce n'est vraiment pas mauvais sur les deux derniers tomes, loin de là, mais on sent un petit essoufflement. Rien de bien grave en soi, car ça reste kiffant tout de même.
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Doggybags, tome 7

En ce moment je suis à cheval entre la lecture de BD et de Comics et aussi la lecture d'un recueil de nouvelles.

N'ayant pas la force d'avancer dans mon recueil avec cette chaleur, je me rabats sur la lecture de BD.

Et quoi de mieux pour une lecture détente qu'un "Doggybags" auxquels je suis maintenant un fervent lecteur.



Pour ce tome 7, après un tome 6 qui m'a un peu chamboulé, même s'il était loin d'être mauvais, ce septième tome revient à une version classique avec ces fameuses trois histoires distinctes. Alors que le sixième tome était plus sur trois Arcs qui étaient la suite les uns des autre.



Pour ce tome 7, la première histoire est intéressante.

Un Marine revient d'Irak dans une Amérique post 11 septembre avec des idées contraires aux puritains américains, s'en suivra de terribles drames.



Dans la seconde histoire, une étrange cargaison semble attirer une meute de loups dans un bar resto pour routiers.

Cette histoire bien que très différente sous énormément d'aspects, m'a un peu fait penser à une nouvelle de Stephen King de son recueil de nouvelles Danse Macabre (le titre du recueil est Night Shift outre-atlantique). Un huit clos comme dans la nouvelle de S.K qui se passe dans une station service.



Pour la troisième nouvelle on part sur de la cryptozoologie avec le fameux Wendigo américain sur une histoire de vengeance d'un père pour l'amour de son fils.

Cette dernière histoire est dessinée par Mathieu Bablet auquel on reconnaît instinctivement sa patte graphique et artistique.



J'ai enlevé une étoile car j'ai été déçu un peu, car j'avais déjà lu ces trois histoires dans l'anthologie "Doggybags" qui regroupe le meilleur des dix histoires de la série et malheureusement il y a déjà tout ce tome entier dans l'anthologie de la première saison.

Hormis ça j'aurais mis cinq étoiles car ça reste de la bonne BD indé' pour peu que l'on y soit un peu réceptif et que l'on aime le genre.
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Frank Lee : L'après Alcatraz

Une vie tranquille et sereine est-elle possible pour un célèbre évadé de prison ? C'est la question que pose cette biographie romancée. J'ai bien aimé le récit malgré son coté un peu manichéen, faut dire que le sujet prête en soi aux extrêmes. Les tentatives de “réhabilitation” du héros semblent sincères, de même que les motivations du couple qui lui donne une seconde chance. Les “méchants” sont aussi crédibles, l'un dans sa jalousie meurtrière, l'autre dans son obstination morbide de la chasse au scoop. L'époque du flower power est fidèlement reconstituée. Les planches sont agréables à l'œil, l'utilisation de couleurs pour la période de liberté et du noir et blanc pour celle de l'incarcération induit bien les sentiments prévalents. En somme une BD plaisante, instructive et émouvante à la fois.
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Frank Lee : L'après Alcatraz

Pour une fois, je peux dire que je connaissais cette histoire à savoir celle de l'évadé le plus célèbre d'Amérique. Il fallait le faire pour s'extirper d'Alcatraz où plus d'une trentaine d'évasion avait échoué rendant celle-ci quasi-impossible du fait de sa situation géographique en plein courant marin.



On se souvient également qu'un certain Clint Eastwood avait repris le rôle de Frank Lee Morris dans l'évadé d'Alcatraz. On retrouvera d'ailleurs cet épisode assez savoureux dans la BD dans une excellente mise en perspective.



Frank Lee et ses complices sont présumés morts noyés mais ils n'ont jamais été retrouvés ce qui a donné lieu à bon nombres d'hypothèses spéculatives. En effet, les trois hommes étaient des criminels multirécidivistes et étrangement ils n'ont plus jamais été arrêtés. C'est dingue de mettre un terme comme cela à une carrière de bandit.



On disait de cet endroit qu’il était le plus sûr du pays. Pourtant, en 1962, trois compères sont parvenus à le faire déjouer. Cela va même provoquer la fermeture ce cet établissement pénitencier de légende qui avait accueilli en son sein un certain Al Capone. Bon, c'est devenu l'une des attractions les plus populaire de San Francisco. Sans regret !



Bref, cela reste un mystère toujours non élucidé qui donne lieu à une nouvelle version dans cette BD qui envisage l'après-Alcatraz. En effet, on part du postulat que les fugitifs auraient pu très bien survivre sans être avalé par l'océan, qu'ils auraient pu rejoindre la rive.



J'ai beaucoup aimé la direction prise par cette BD qui va ne s'intéresser qu'à un seul des évadés à savoir Frank Lee qui fut le cerveau présumé de cette évasion spectaculaire. Il est question d'un village situé non loin de San Francisco à savoir Bolinas dont les habitants enlèvent les panneaux d'indication pour être tranquille.



La maxime de cette oasis de paix est « pour vivre heureux, vivons cachés ». Qui irait chercher l'évadé le plus célèbre du pays dans un lieu aussi proche à vol d'oiseau de la prison d'Acaltraz ? C'est une excellente hypothèse qui m'a paru assez crédible bien que le récit soit fort romancé.



Et puis, les auteurs font le portrait d'un homme qui se reconstruit après le drame de ces emprisonnements successifs qui auront duré tout de même 17 ans pour à la base un vol avec une fausse arme. Il faut dire que Frank Lee avait déjà effectué 4 tentatives d'évasion dans divers pénitenciers avant de se retrouver à Alcatraz.



Un mot sur le graphisme pour dire qu'il est dynamique et détaillé avec un trait acéré et une bonne utilisation des couleurs assez variées. J'ai bien aimé également la mise en page qui rend la lecture agréable.



On suivra avec un grand plaisir la légende Frank Lee qui ne désire qu'une seule chose à savoir se faire oublier. A noter un véritable documentaire en fin d'album qui donne des précisions assez utiles pour bien comprendre le contexte.



Pour ma part, j'ai été séduit par ce récit sur un mode polar. Très agréable à lire et plutôt captivant, voilà une BD que je conseillerai.

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Frank Lee : L'après Alcatraz

Frank Lee et ses comparses se sont évadés d'Alcatraz. Après de nombreuses recherches sans succès les autorités ont conclu à une noyade des trois protagonistes.



Dans ce roman graphique illustré à merveille par Ludovic Chesnot, le scénariste Hasteda propose de suivre la vie fictive qu'aurait pu avoir Frank Lee après l'évasion. Un récit passionnant à lire basé sur des recherches minutieuses de l'enquête de l'époque. 
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Frank Lee : L'après Alcatraz

Fraîchement de retour de San Francisco, je me balade dans ma bibliothèque municipale à la recherche d'une BD que je pourrais lire rapidement entre 2 livres.

Je tombe sur "Frank Lee : l'après Alcatraz". Nostalgie quand tu nous tiens... Je me remémore ma visite récente du "rocher", mon cœur et mes souvenirs s'emballent : vendu, je l'emprunte.



Et bien quelle bonne surprise. Tout d'abord les dessins sont magnifiques. Clairement j'ai trouvé une ressemblance avec "Carbone et Silicium" de Mathieu Bablet.

L'histoire me replonge complètement dans l'ambiance San Francisco. Quelle bonne idée d'imaginer la vie post évasion de l'un des évadés les plus légendaires !

Je ne me suis pas ennuyé une seconde : rythme, couleurs, personnages, rebondissements. C'est une très bonne BD ! Les visuels sont très beaux et quel plaisir de prolonger mon voyage et de revoir tant de lieux emblématiques mis en dessins de façon aussi sublime. Un très bon moment !
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Frank Lee : L'après Alcatraz

3 Détenus se sont évadés et le système carcéral américain en tremble encore. Mais ici on ne va pas revenir sur l'exploit réalisé par le trio emmené par Frank Lee, on va revenir sur l'après évasion.

Sur ces peurs qui peuvent ronger le quotidien, cette difficulté à se réinsérer dans la société avec un sentiment que chaque regard est porté sur nous.

Le titre est très sympathique et est surtout porté par des dessins superbes et des couleurs qui viennent éblouir les décors et les paysages.

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Horseback 1861

Le western, c’est mon péché mignon, alors, lorsque je tombe sur une bédé du genre, avec une couverture agressive et un titre accrocheur, moi, j’ai du mal à résister.



Première nouvelle, lorsque j’ouvre la bédé, c’est que nous sommes dans une uchronie : la guerre de sécession a été évitée, quant aux Indiens, ils ont fait front commun (syndical?) et se retrouvent en guerre contre les colons.



Première impression : putain, les dessins, beurk ! Ok, je simplifie à outrance, mais sérieusement, WTF ? Les traits des visages sont grossiers, fort peu détaillés, et dans certaines cases où l’action sera omniprésente, j’aurai même du mal à reconnaître les personnages, à savoir qui se fait tirer dessus, qui s’est fait descendre de l’équipe de Randall.



Les chevaux sont moches, les harnachements ne ressemblent à rien, que ce soit pour les chevaux montés ou les attelés (là, on dépasse toutes les bêtises du monde, aucun cheval ne saura tirer un chariot harnaché de la sorte).



Les couleurs, c’est encore pire, elles sont moches, tirent sur tous les tons, sont criardes et pas vraiment un plaisir visuel.



Le scénario est un peu brouillon, mais au moins, j’ai réussi à comprendre qu’il y avait une grosse embrouille dans le chargement que notre bande hétéroclite doit convoyer. Comment la bande s’est rencontrée, nous le saurons durant un interlude, le tout sous forme de texte, comme dans un roman.



Le final n’est pas si mal que ça, il y a de l’action, des magouilles, du gore, de la bonne vieille vilenie humaine et cette envie de massacrer les gens qui dérangent, qui gênent, bref, de faire un petit génocide.



Heureusement que de temps en temps, les méchants se font fracasser la gueule…



Pas une bédé qui me marquera l’esprit, hormis pour ses dessins que je n’ai pas aimés (et mes yeux encore moins) !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Frank Lee : L'après Alcatraz

Des dessins magnifiques avec une mise en couleur qui donne toute la puissance de ce roman graphique.

Des dialogues cours et percutant, une documentation enrichie, au début et à la fin du livre, pour mieux comprendre l'histoire et l'importance de cette évasion.

Bien plus que l'histoire d'un homme, c'est l'histoire d'un destin. Félicitation aux auteurs pour la mise en avant de la vie de ses hommes.
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Frank Lee : L'après Alcatraz

Le 11 juin 1962, trois prisonniers s'échappent du pénitencier d'Alcatraz. Ils sont les premiers et les derniers à réussir cet exploit puisque la prison sera définitivement fermée moins d'un an plus tard. Les évadés ne furent jamais repris et beaucoup pensent qu'ils sont morts en traversant la baie de San Francisco à la nage… Et s'ils avaient survécu ?



C'est l'idée de départ de cette BD qui prend comme protagoniste principale Frank Lee Morris, rendu immortel grâce à l'interprétation de Clint Eastwood dans le film « Escape from Alcatraz » (1979). La BD reprend bien évidemment des scènes du film en question, mais de façon anecdotique et nous raconte ce qui aurait pu être la vie de Morris après ce fameux 11 juin 62. D'abord traqué, il trouve une planque, une nouvelle famille, une nouvelle vie… mais peut-il vraiment échapper à son passé ?



Ce projet est porté par le Label 619 d'Ankama et la patte de l'éditeur est bien reconnaissable, autant par le format que par les dessins de Ludovic Chesnot, qui rebutera peut être certains mais qui sont selon moi un gros point fort de la BD, notamment le travail sur les décors et les couleurs. Les personnages sont attachants et crédibles, l'ambiance et les nombreuses références aux années 60-70 bien choisis, et le tout nous plonge d'autant plus facilement dans ce thriller.



Une réussite qui nous donnera envie de voir ou revoir le film (je conseille même de le revoir AVANT même si cela n'est pas indispensable)…. Et continuer à faire perdurer les évadés à travers la légende.
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Frank Lee : L'après Alcatraz

12 juin 1962



Toute l'institution carcérale américaine tremble sur ses propres fondations, trois prisonniers se sont évadés de leur forteresse : Alcatraz



Cette prison fédérale de premier rang avait déjà connu une bonne trentaine de tentatives auparavant, mais aucune n'avait alors réussi. Les détenus étant soit abattus,soit morts noyés dans les tourbillons et autres forts courants qui frappent en permanence l'île dans la baie de San Francisco.



Pour les autorités carcérales, c'est un camouflet de taille et déclarer les évadés morts, bien que les corps ne seront jamais retrouvés, est une échappatoire"honorable" qu'il faut défendre dans la presse pour garder la tête haute.



Mais voilà,tout laisse bel et bien à penser que Frank Lee Morris et les frères Anglin, Clarence et John, ont réussit leur coup.



Mais les années aidant et la multitude d'événements dans les années soixante et la fermeture définitive d'Alcatraz font faire que cette évasion spectaculaire va tomber dans les oubliettes de l'Histoire, tout profit pour les trois détenus en cavale.



Mais c'était sans compter sur Samuel Colson, un journaliste et enquêteur assez doué...



Une très belle histoire basée sur des faits réels et saupoudrée de romance, juste comme il faut, et le tout pour un résultat qui mérite un arrêt-lecture.

Alcatraz ne rime pas forcément avec Capone pour les connaisseurs...
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Frank Lee : L'après Alcatraz

espérer des soleils disparus



Hasteda et Ludovic Chesnot donnent suite à la retentissante évasion de Frank Lee Morris et des Frères Anglin de la prison d’Alcatraz le 11 juin 1962.



Si le FBI a rapidement conclu à une mort par noyade de trois évadés, sans toutefois refermer le dossier, les deux auteurs, connus pour avoir contribué à différents numéros des jubilatoires Doggybags, font une fois encore montre de leurs saisissant talents de conteur et de metteur en scène en imaginant ce qu’aurait pu être la vie de Frank Lee, le cerveau de l’évasion dans les années qui ont suivit sa fuite.



L’impeccable écriture des personnages, les dialogues ciselés et un dessin somptueux rehaussé par un encrage souple et dynamique et une mise en couleur en tous points remarquable confèrent à l’album une dimension de roman noir particulièrement prégnante, en faisant un petit bijou qui ravira les amateurs de polars finement ciselés et solidement charpentés et marquera durablement les lecteurs.


Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Frank Lee : L'après Alcatraz

L’album est un vrai thriller dont le héros au quotient intellectuel très élevé va réussir ce qui restera un acte unique dans les archives d’Alcatraz.
Lien : https://www.ligneclaire.info..
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Horseback 1861

À première vue, les couleurs, agressives, dégueulent.

À deuxième vue, également.

Les proportions ont décidé de se faire la malle.

Le graphisme se veut à l'aune de la colorisation, y a pas d'mal à s'faire du mal, pas loin de s'être levé du pied gauche, et fortiche dans l'explosion de hublots sans préavis.

Là, comme ça, à froid, on est en droit de se dire qu'au bout de dix planches, le repassage qui attendait depuis trois semaines pourrait bien se rappeler à notre bon souvenir.

Puis, étonnamment, le tout se veut finalement plutôt homogène, à deux doigts de susciter au fer à repasser de repasser.



Évacuée cette première impression qui aura incité mon nuancier à la pendaison, je dois dire le plaisir réel éprouvé à la lecture de ce récit qui, à défaut de casser trois plumes à un indien, se sera révélé sur le tard.

♫ Mais pas/trop/tard♪

Merci Jean-Louis.

Ça défouraille sec.

Cherchez pas une once de crédibilité, RTT oblige.

Par contre, si tu es fou-fou de baston et de règlements de compte sans l'once d'un corral, tu pourrais bien être surpris par l'entrain à enquiller des planches initialement vouées aux gémonies.
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Horseback 1861

Les couleurs sont superbes on passe du bleu au rose ou jaune au vert et plein d'autres couleurs en quelques cases et le rendu est vraiment top.

C'est le point fort de cette bd.

Mais pour moi ça s'arrête là.



En revanche le gros point négatif de cette BD et pas des moindres, c'est qu'il est très difficile de comprendre certaines scènes, surtout l'action ou la c'est carrément le bordel.

Malheureusement, on est dans un western et l'action n'est pas rare.

Même en relisant plusieurs fois certaines cases ou revenant quelques pages en arrière ça n'aide pas vraiment, on passe du coq à l'âne et très vite on est perdu.



Résultat déçu, malgré de belles couleurs, un dessin agréable je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et n'ai même pas terminé cette bd.

Il est extrêmement rare que je ne termine pas une lecture et encore moins une bd.

Mais la, toute les deux pages j'avais l'impression de sauter des étapes et cette lecture devenait vraiment frustrante.



Malgré ça, ça ne m'empechera pas de suivre le Label 619 que j'aime beaucoup.

Ah oui, en parlant du label il y'a une chose que j'aime beaucoup et cette BD n'y fait pas exeption.

On a toujours un petit cours d'histoire sur le sujet en question, un p'tit texte, une chronologie des évènements avant ou pendant la lecture.

C'est vraiment intéressant et c'est propre à ce label, j'espère qu'il vont continuer dans ce sens.

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Horseback 1861

Il était une uchronie dans l’Ouest…



Si on met de côté Six-Gun Gorilla qui n’en est pas vraiment un, Horseback 1861 est le premier véritable western publié par Ankama…



Après avoir signé plusieurs courts récits dans les jubilatoires Doggybags, David Hasteda nous propose un western spaghetti uchronique jouant brillamment avec les codes du genre…



Remarquablement mis en musique par le trait anguleux et les couleurs lumineuses de Nikho qui fait montre de sa virtuosité avec ce premier album, ce western rythmé et percutant ravira les amateurs du genre…
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Horseback 1861

C'est rare que je lâche la lecture d'une bd, encore plus d'un western... Mais mais là je n'ai vraiment pas pu tenir.

La couverture est magnifique, mais je n'ai finalement pas accrocher aux dessins et a la colorisation des plus particulières mais surtout peu clair. Un vrai manque de lisibilité.

Quand au scénario là aussi c'était confus pour moi. L'idée de cette uchronie est excellente mais lorsque j'ai refermé le livre au 3/4 de la lecture je n'étais toujours pas accroché par l'histoire de notre troupe de personnages.

Dommage. Déçu est le mot qui correspond le plus a mon sentiment de cette lecture car j'en attendais beaucoup, peut être trop.
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Horseback 1861

Pour cette BD, je me suis laissé attirer par une couverture ultra agressive et la promesse d’un western sans concession. Et Horseback 1861, c’est exactement ça. Hasteda au scénario situe son action dans une uchronie où les indiens ont fait front commun et se retrouve en guerre contre les colons, une guerre plus équilibré entre les parties. Les dessins de Nikho sont dans la veine de le couverture avec parfois moins de détails dans le trait.



J’ai aimé ce western. Horseback 1861 a tous les ingrédients du genre. Le scénario a du sens auxquels les personnages donnent du corps. Honneur et filouterie, on est prit dans un inextricable voyage, dans ce convoi hors norme, enjeu de tant de menace pour l’avenir.



Nikho se lâche graphiquement. J’ai bien aimé la simplification du traits s’agissant des scènes dures comme une balle dans la tête par exemple. Ça allège la violence intrinsèque de cet univers sans concession. Une réussite.
Lien : http://livrepoche.fr/horseba..
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