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Critiques de Marie et Joseph (9)
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Dix petits noirs

Un anthologie (!) de 10 mini-syros polars sortis dans les années 90 : les meilleurs des premières années, à découvrir regroupés dans ce livre, pour choisir son auteur préféré ou encore comparer les façons de mener l'intrigue.
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Chaudes bises

On se replonge toujours avec plaisir dans l'un des néo-polars emplis d'humour de Marie et Joseph (Corinne et Pierre dans la vraie vie), qui nous tracent ici les portraits de musicos marginaux des années quatre-vingts.



Un régal délicieusement rehaussé d'une pointe de nostalgie.

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Le Crime de Cornin Bouchon

Le crime n'est pas toujours là où on pense !

Deux enfants, Foufouille et le narrateur, vivent chez Monsieur Magnat à la campagne. Un jour, au hasard de leur promenade, ils aperçoivent leur voisin, Cornin Bouchon transportant un drôle de colis... le cadavre d'une petite fille sûrement !!! Ils décident alors d'en avoir le coeur net et mènent l'enquête... à leur manière. Embrouilles, erreurs, gifles, pleurs et rires sont au programme.
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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Aladdin et le crime de la bibliothèque

Navigio est un rat de bibliothèque. Ses amis, Aladdin et Héloïse essaient de l'entraîner vers de nouvelles activités. Mais la bibliothécaire qui organisait un jeux de piste dans la bibliothèque est agressée. La nuit des objets sont déplacés et disparaissent. Les trois jeunes gens mènent l'enquête.

Pas très captivant!!
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Si t'as peur, jappe

Et le voyage au sein de la collection culte « Série Noire » des Éditions Gallimard, continue avec le titre « Si t’as peur, jappe » de Marie et Joseph sorti en 1984.

Derrière cet énigmatique pseudonyme se cachent les auteurs Corinne Bouchard et Pierre Mezinski.



Les deux auteurs se sont associés sous ce pseudonyme pour les romans de la collection « Série Noire », (une dizaine en tout), mais également pour d’autres romans policiers et des romans jeunesse.



Derrière ce titre tout aussi énigmatique se cache, en fait, le nom d’un groupe de blues dont le roman va conter les mésaventures.



Comme vous le savez peut-être déjà, j’adore les titres étranges et c’est souvent un point essentiel dans le choix de mes lectures.



Il était alors assez normal que je fusse attiré par « Si t’as peur, jappe », un titre énigmatique, mais qui va perdre tout son intérêt quand je découvre, dès le début du roman que le titre est en fait le nom d’un groupe de musiciens qui va être au cœur de l’histoire.



Du coup, toutes les hypothèses échafaudées avant de commencer ma lecture, comme un titre « Morale de l’histoire », tombèrent à l’eau avec une part de mes espérances.



Car, il faut bien l’avouer, le roman débute plutôt agréablement.



On sent que les auteurs ne se prennent pas la tête, s’amusent et tentent d’amuser les lecteurs.



Pour se faire, ils développent une intrigue très basique dans laquelle les fameux musiciens entrent à leur insu en possession d’un objet de valeur convoité par des bandits qui vont se lancer sur leur trace pour le récupérer. Mais les musicos sont partis sur les routes de leur tournée...



Joseph et Marie proposent alors aux lecteurs une équipe de bras cassés, que ce soit du côté des gentils musiciens autant que de celui des vilains bandits.



Mais quand on propose une intrigue confrontant deux bandes, on peut se heurter à l’écueil de vouloir développer plusieurs personnages de chaque côté, ce qui peut finir par faire un peu trop de personnages à cerner.



Et c’est l’un des problèmes du roman.



Car les auteurs ne veulent pas trop délaisser un quelconque loubard ni un quelconque musicien et le lecteur, lui, finit par ne plus trop s’y retrouver dans les noms bien que chaque personnage ait sa spécificité. Car, à part le chef des loubards, aucun personnage ne prend vraiment le dessus sur les autres. Pis encore, les personnages les plus charismatiques et intéressants se trouvent du mauvais côté de la barrière, empêchant le lecteur de s’émouvoir pour le sort des gentils dont il n’a, au final, pas grand-chose à faire.



L’autre faille du roman réside dans sa taille. Certes, 320 pages, pour un roman policier, ce n’est pas la mer à boire, surtout pour les lecteurs habitués aux romans de J.C. Grangé, Franck Thilliez et consorts.



Mais les auteurs de la « Série Noire » nous ont habitués à plus de concisions. Si l’on ne prendra pas pour référence Marc Villard, habitué à livrer de courts romans et à ne pas dire plus que ce qu’il avait à raconter (« Corvette de nuit » fait seulement 160 pages, et, encore, des pages bien aérées), on s’accordera pour dire que « Si t’as peur, jappe » se situe dans le lot des romans les plus volumineux de la série.



Or, force est de constater que les deux auteurs n’ont pourtant pas grand-chose à raconter dans ce roman. Ils convient le lecteur à une longue et lente aventure qui ne mène nulle part ou presque.



Aussi, pour tenir la distance, ils sont obligés de circonvoler et circonlocuter, deux verbes qui n’existent pas, mais qui veulent tout dire. À moins que ce ne soit l’inverse : parce qu’ils circonvolent et circonlocutent, que le roman est si long.



Toujours est-il que le plaisir immédiat d’une double plume plutôt agréable laisse assez rapidement place à un ennui poli.



Je dois vous l’avouer, je ne suis pas très persévérant dans mes lectures. Si un roman ne me plaît, je ne suis pas du genre à persister outre mesure. Je n’hésite jamais à abandonner une lecture qui m’ennuie au profit d’une autre.



Et, dans le cas présent, j’ai dû me forcer plusieurs fois pour arriver au bout du roman.



Un peu parce que le style d’écriture était plutôt agréable... beaucoup parce que j’avais oublié de chercher un autre roman à dévorer.



Toujours est-il que si je suis finalement arrivé jusqu’au bout du voyage, ce n’est pas par envie de savoir ce qui arrivait aux gentils de l’histoire, ni même aux méchants, car, des uns comme des autres, je n’en avais que faire tant les auteurs n’étaient pas parvenus à me les rendre attachants.



Au final, « Si t’as peur, jappe » prend des allures de long et lent voyage en train durant lequel on fixe un paysage agréable. Les premières minutes, on profite avec plaisir de la vue, puis on commence à se lasser, à s’ennuyer, à se faire... et quand on finit par arriver, on se dit que le voyage n’en valait pas la peine.
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Dix petits noirs

Dans ce recueil de nouvelles, les six suivantes ont retenu mon attention en vue d'une lecture à haute voix pour un public préadolescent.

Le chat de Tigali de Didier Daenincks. A la fin de leur contrat de coopération, un instituteur, sa femme et leur fille ramènent avec eux, près de Marseille, leur chat de Kabylie, Amchiche qui sera la victime du racisme anti-arabe des villageois.

Trois félés et un pendu de Jean Hugues Oppel. La découverte d'une malle de lingots d'or dans une grange isolée entraine Didi, Marco et Lucien dans une rencontre avec un braqueur.

Le crime de Cornin Bouchon de Marie et Joseph. Nouvelle pleine d'humour. Le narrateur a 8 ans, petit garçon de l'Assistance accueilli avec son "frère" par Papa Magnal dans une ferme. Les bêtises, ils connaissent les deux garçons, et quand il s'agit de prouver que le voisin Cornin Bouchon est un assassin de petite fille, ils vont lâcher le taureau...

Les doigts rouges de Marc Villard. Ricky, 8 ans, en vacances avec Sophie, 16 ans et Georges, 18 ans, imagine que son grand frère majeur est devenu un assassin ...

Sèvres-Babylone de Gerard Carré. Une amitié mal comprise entre une jolie petite fille, Julie, et un écrivain peu connu et moche, tourne au soupçon d'enlèvement.

Marilou et l'assassin de René Fregui. Une histoire sensible mais à la chute trop prévisible. Pendant dix ans d'emprisonnement, Valentin se lie d'amitié avec une fourmi. Le jour de fin de peine, c'est l'occasion de fêter tous les deux la liberté retrouvée au restaurant.
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Si t'as peur, jappe

Amateur de titres déjantés (comme "Le chien courait sur l'autoroute en criant son nom" de Pierre Pelot, pour rester dans la même veine canine), je ne pouvais que succomber au désir de lire celui-ci, quand bien même un sérieux doute subsistait quant à l'intérêt qu'il pouvait présenter, du fait de son âge respectable dans une collection qui ne vieillit pas toujours bien (Gallimard - Série Noire - 1984) et des auteurs dont on ne peut dire qu'ils aient été au firmament des célébrités dans le monde du polar français (doute supplémentaire…). Car il s'agit bien d'un polar français, et je dirai même franchouillard dont l'action se passe dans notre France bien profonde, entre Berry et Cévennes (en passant par Lyon et sa banlieue). Malgré le titre, le personnage principal n'est pas un chien mais un modeste groupe de Bluegrass qui se trouve embarqué malgré lui dans des péripéties fumeuses et fumantes. Il y a tout de même bien un chien qui tient sa place grâce à son nom : Martin. Ceci à cause de Martin Borman car c'est un doberman. Le niveau de cette astuce caractérise bien celui du bouquin… Personnages hauts en couleur, périples rocambolesques, l'histoire, bien qu'un peu brouillonne, tient sa route de campagne avec force cahots et elle se laisse lire sans déplaisir, pourvu qu'on accepte de rentrer dans le jeu des auteurs qui ont visiblement bien dû rigoler en l'écrivant…
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Le Crime de Cornin Bouchon

Un grand classique du polar de jeunesse, très court et qui se lit très bien dès le CE2. Beaucoup de thèmes abordés en peu de pages, tels que les orphelins et les familles d'accueil, le racisme, les préjugés et le qu'en dira-t-on. L'humour n'est pas en reste, et les gamins adorent.
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Le crime de la rue du ciel

Les polars de Marie et Joseph sont ciselés, déroulés en une petit litanie faite d'une langue ciselée, portant une intrigue toujours surprenante.
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