Citations de Mido (23)
- Dis Pompon c'est quoi être grand frère ? demande Marin.
- C'est devenir un super héros ! Je protège ma petite sœur, je me sens fort !
Par la vitre de la voiture. Louise se laisse absorber par la contemplation de ce qu’elle appelle « La vie des autres » qui défile sous ses yeux.
Je n'utilise plus ce berceau de bébé, mais c'est le mien, ronchonne Marin.
La fillette lève les yeux au ciel…Pourquoi courir après le temps ? Louise aimerait tant l’arrêter, le suspendre ou l’étirer au maximum quand ça lui chante. Si le temps était élastique, ce serait le vrai bonheur.
La douceur de vivre est là avec les mots doux, les bonjours, les mercis mais aussi ceux qu’on oublie parfois : « non merci » ou « juste un peu » !
- Dis Lolo c'est quoi être grand frère ? demande Marin.
- C'est se sentir aimé sans limite.
Tout au bout, l'attend Petite Etoile, jaune comme le soleil, douce comme le sourire d'une fée.
Il n'y a pas de graine de rien, mais des graines d'arbres et de fleurs.
Et quelque fois, des graines de sourire qui font s'ouvrir les cœurs !
Le chemin qui mène à la plage aurait pu être si doux. Pourquoi faut-il que les légendes des hommes le peuplent de créatures malfaisantes ?
Son visage figé se cache derrière un masque blanc qui m’empêche d’y déceler le moindre sourire. Ses deux yeux rouges, pareils à deux boutons lumineux, me dévisagent à leur tour.
Alors, timidement, je lui demande :
— Qui es-tu ?
Les oiseaux, au-dessus de ma tête, me répondent. Mais comme toi, je suis incapable de comprendre leurs gazouillis.
La "Tour qui touche le ciel " vacille.
A cause du gros nuage qui prend toute sa place.
Sais-tu que les mots ont un énorme pouvoir ?
À tous les minuscules de notre monde. Qu’ils soient rêveurs, colimaçons, insectes, hauts comme trois pommes, insignifiants… Ou même colibris !
Ce qui est bien dans la vie, c'est qu'il y a toujours tout un tas de surprises...Pas vrai, Papy ?
Tu ne la sais pas encore mon petit Marin, mais mon coeur est pareil à ce ciel. Toi, tu es ma première étoile et celle de Lili vient de la rejoindre.
» (…) tu es ici au Pays des jouets oubliés, dans le cagibi des rêves enfantins. Toutes les poupées délaissées finissent leur vie dans les vieilles boîtes ou les placards. Mais ce qu’on ne sait pas, c’est que certaines se retrouvent un jour, enfermées dans une boule de Noël. Souvent elles viennent alors décorer le buffet du salon. Elles soupirent en attendant d’écarquiller leurs yeux pour voir tomber la neige. Sais-tu que nous pouvons passer des heures à espérer être secouées? Et quelquefois, l’une d’entre nous, et c’est ce qui m’est arrivé, retrouve sa vie de poupée. »
Mut-Muk aime les étoiles qui se dessinent dans ses yeux. Suspendu à sa main, il porte son petit sac à dos tout comme les autres écoliers. Il devine la présence des autres enfants et a envie de les rejoindre. Mais sa maman le retient. Elle a déjà perçu les regards détournés et les sourires à peine esquissés. Elle les reconnaît, ce sont les mêmes qu'elle croise dans les magasins ou dans les bus."
Mido a ce pouvoir de nous embarquer en quelques lignes dans des récits incroyablement émouvants. Dès les premières lignes de Mut-Muk nous sommes happés dans une histoire touchante aux côtés de personnages attachants. La différence et la maladie sont mises à l'honneur dans Mut-Muk et c'est très bien écrit... Vous ne verrez plus jamais votre potager de la même manière ;-).
Lu en une seule fois.
marin sent quelque chose de tout nouveau dans son coeur. Quelque chose de doux et léger qui le remplit de bonheur.
Un enfant à qui on supprime les rêves est un enfant presqu’abandonné. Il ne saura pas grandir. C’est important de rallumer les rêves.
Ce sont toujours les moments les plus merveilleux qui filent comme le vent.