Vous aimez aujourd'hui le lacis des maisons
Qui s'accrochent en dessous des châteaux.
Mais souvenez-vous qu'à la mort
Vous partirez par une route désolée.
Vous aimez aujourd'hui sur vos épaules
L'amoncellement des honneurs.
Mais souvenez-vous qu'à la mort
vous partirez sans protection ni refuge.
Vous aimez aujourd'hui la profusion
Des liens de famille et de voisinage.
Mais souvenez-vous qu'à la mort
vous vous séparerez des parents, des amis.
Vous aimez aujourd'hui accumuler
Richesses, fils, assistants, serviteurs.
Mais souvenez-vous qu'à la mort
Vous partirez nu, les mains vides, démuni.
(...)