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Citation de Acerola13


Elle attend. Elle attend. L'ombre de la grille descend le long de son corps, se retire et se rétrécit comme une verge repue. Le soleil glisse lentement sur sa poitrine, entre ses seins, tombe sur ses cuisses, les inonde. Une faible auréole d'ombre déborde sous son poids, autour d'elle, éclabousse le sable fin et doré. La grille n'a plus d'ombre, c'est l'instant rare où l'astre pénètre profondément la terre : le zénith !
Elle se renverse en arrière, tombe sur le sable, cuisses ouvertes, seins offerts...

Brusque poussée du vent.
Un oiseau vient, tombant comme une feuille morte. Rapace des nuits, maître de l'obscurité. La pluie a cessé. Ce n'était rien qu'un pleur vite réprimé, ce n'était rien qu'une bonne plaisanterie.

Dunes.
Monticules de sable qu'a formés le vent avide de caresses et de formes sensuelles. Dunes, seins des déserts nés des désirs de la brise et du vent. Mamelle fécondes d'ombres et de mirages. Dunes, c'est dans les yeux que vous ressemblez le plus au sein de la pubère. Dans les yeux...dans mes yeux ivres de trop vouloir, soûls de trop louvoyer entre hallucination et réalité.
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