Franchement je voudrais être morte. Elle me quitta en sanglotant et me dit: « Comme nous sommes malheureuses, Sappho ! C’est bien malgré moi que je t’abandonne ».
Et moi, je répondis: « Pars heureuse et ne m’oublie pas. Tu sais combien je t’ai choyée. Sinon, laisse-moi te rappeler tous les bons et beaux moments que nous avons partagés ».
Que de couronnes de violettes, de roses et de crocus mêlés tu déposas près de moi ! Que de guirlandes de jolies fleurs tressées tu suspendis à ton cou délicat ! Que de parfums précieux et royaux tu répandis !
Sur une couche moelleuse, à mes côtés, tu assouvissais ton désir. Il n’y avais pas une cérémonie, pas un bocage sacré, pas une danse où nous manquions…