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4.01/5 (sur 150 notes)

Nationalité : Grèce
Biographie :

Poétesse grecque, Sappho, ou plus exactement en éolien Psapphô ou Psapphâ, appartenait à une famille noble de Mytilène, dans l'île de Lesbos. Son père s'appelait Scamandronyme et son frère Charoxus.

Bannie vers ~ 600, elle fut exilée en Sicile puis revint au pays natal pour y finir ses jours. Ovide, dans les Héroïdes, la dépeint « petite et noire », tandis qu'Alcée, qui peut-être l'aima, évoque une « pure Sappho, aux tresses de violettes, au sourire de miel ».

Elle dirige aussi une sorte de confrérie religieuse où les jeunes filles nobles, destinées à participer aux cérémonies des cultes locaux, apprennent le chant, la danse, le jeu de la lyre et lisent les poètes.

Son mariage avec Cercolas ou Cercylas est une invention des poètes comiques athéniens : en fait, il semble qu'elle ne se soit pas mariée. De même paraît légendaire son amour malheureux pour Phaon, pour qui elle se serait jetée à la mer du haut du rocher de Leucade.

Au nom de Sappho reste attachée l'idée d'amours homosexuelles. Malgré l'opinion de nombreux critiques qui ont plaidé pour sa « vertu » en faisant valoir la dignité de sa réponse aux propositions d'Alcée, ses inquiétudes pour son frère séduit par une courtisane, ou ses élans d'amour maternel, il est indéniable que les poèmes d'amour de Sappho sont adressés à des femmes.
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Source : /www.universalis.fr
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 Sapphô
Ah! ce désir d'aimer qui passe dans ton rire.
C'est pour cela qu'un grand frisson saisit mon coeur.
Dès que je te regarde, je ne peux plus parler.


Écrit sur une jolie carte trouvée en librairie, célébrant le 23 ème Printemps des Poètes consacré cette année au désir...
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 Sapphô
Ode à Aphrodite...

Toi dont le trône est d'arc-en-ciel,
immortelle Aphrodita, fille de Zeus, tisseuse de ruses,
je te supplie de ne point dompter mon âme,
ô Vénérable, par les angoisses et les détresses.

Mais viens, si jamais, et plus d'une fois,
entendant ma voix, tu l'as écoutée,
et, quittant la maison de ton père,
tu es venue, ayant attelé ton char d'or.

Et c'était de beaux passereaux rapides qui te conduisaient.
Autour de la terre sombre ils battaient des ailes,
descendus du ciel à travers l'éther.

Ils arrivèrent aussitôt, et toi, ô Bienheureuse,
ayant souri de ton visage immortel,
tu me demandas ce qui m'était advenu,
et quelle faveur j'implorais,
et ce que je désirais le plus dans mon âme insensée.

« Quelle Persuasion veux-tu donc attirer vers ton amour ?
Qui te traite injustement, Psappha ?
Car celle qui te fuit promptement te poursuivra, celle qui refuse tes présents t'en offrira, celle qui ne t'aime pas t'aimera promptement et même malgré elle. »

Viens vers moi encore maintenant,
et délivre-moi des cruels soucis,
et tout ce que mon cœur veut accomplir,
accomplis-le, et sois Toi-Même mon alliée.

- Traduction de Renée Vivien -
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Une fleur est accrochée à ma poitrine ;
Qui me l'a accrochée ? - Je ne sais plus.
Ma faim est insatiable
De tristesse, de passion, de mort.

Par le violoncelle, le grincement
Des portes et le tintement des verres,
Et par le cliquetis des éperons
Et le cri des trains de nuit —

Par le coup tiré à la chasse,
Par le grelot des troïkas —
Vous m’appelez, vous m’appelez,
Vous, que je n’aime pas !

Il est pourtant un délice :
J’attends celui qui le premier
Me comprendra enfin
Et tirera à bout portant.

M. TSVÉTAÏEVA - 22 octobre 1915
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SOLITUDE

On m'a jeté tant de pierres,
Que plus aucune ne m’effraie,
Le piège s’est fait haute tour,
Haute parmi les hautes tours.
Je remercie ceux qui l’ont construite,
Qu’ils cessent de s’inquiéter, de s’attrister.
De tous les côtés je vois l’aube plus tôt.
Et le dernier rayon du soleil triomphe ici.
Souvent dans les fenêtres de mes chambres
Entrent les vents des mers du nord,
Et le pigeon mange dans mes mains du grain…
Cette page que je n’ai pas finie,
La main brune de la Muse,
Divinement calme et légère,
Y inscrira le dernier mot.

A. AKHMATOVA
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Ôtez tout - reste
La seule chose digne d'un larcin -
L'Immortalité -

Emily DICKINSON
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ÉLÉGIE

Je m’ignorais encor, je n’avais pas aimé.
L’amour ! si ce n’est toi, qui pouvait me l’apprendre ?
À quinze ans, j’entrevis un enfant désarmé ;
Il me parut plus folâtre que tendre :
D’un trait sans force il effleura mon cœur ;
Il fut léger comme un riant mensonge ;
Il offrait le plaisir, sans parler de bonheur ;
Il s’envola. Je ne perdis qu’un songe.

Je l’ai vu dans tes yeux, cet invincible amour,
Dont le premier regard trouble, saisit, enflamme ;
Qui commande à nos sens, qui s’attache à notre âme
Et qui l’asservit sans retour.
Cette félicité suprême,
Cet entier oubli de soi-même,
Ce besoin d’aimer pour aimer,
Et que le mot amour semble à peine exprimer :
Ton cœur seul le renferme, et le mien le devine ;
Je sens à tes transports, à ma félicité,
Qu’il veut dire à la fois bonheur, éternité,
Et que sa puissance est divine.

Marceline DESBORDES-VALMORE
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Il me parait égal aux dieux l’homme qui, assis en face de toi, écoute ta douce voix et ton rire charmeur qui affole mon cœur.

Moi, à ta vue, je reste sans voix, ma langue se brise, la fièvre me brûle, mes yeux se brouillent, mes oreilles bourdonnent, je sue, je frissonne, je verdis, je crois mourir,

Mais il faut oser…
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L'horloge arrêtée

Horloge d'où s'élançait l'heure
Vibrante en passant dans l'or pur,
Comme l'oiseau qui chante et pleure
Dans un arbre où son nid est sûr,
Ton haleine égale et sonore
Dans le froid cadran ne bat plus:
Tout s'éteint-il comme l'aurore
Des beaux jours qu'à ton front j'ai lus?

Marceline Desbordes- Valmore
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Je ne prononce pas de prophéties;
La vie est claire comme un torrent de montagne,
Simplement je n’ai pas envie de chanter
Au son des clés qui ferment les prisons.

Anna Akhmatova
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Rafale, rafale
Aux mille pétales,
Aux mille coupoles,
Rafale-la-Folle !

Toi une, toi foule,
Toi mille, toi râle,
Rafale-la-Saoule
Rafale-la-Pâle
De’bride, de’telle,
De’sole, de’tale,
À grands coups de pelle,
À grands coups de balle.

Cavale de flamme,
Fatale Mongole,
Rafale-la-Femme,
Rafale: raffole.

Marina Ivanovna Tsvétaïéva
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