« Cependant, c'est au sens propre que le chien mange du chien et c'est au sens figuré que l'homme mange de l'homme. C'est de ça dont tu dois d'abord être convaincu. Par ailleurs, le chien n'a qu'un seul moyen du manger du chien ; l'homme, au contraire, a bien plus de moyens de manger de l'homme. »
De manière générale, la nature du chien, pour moitié, c'est la nature de l'homme : si ce lien qui existe entre la nature du chien et la nature de l'homme se perd, on se change en loup, non ? On ne peut pas nier la distance entre la nature de l'homme et la nature du chien, mais parfois, quand je raisonne un peu, il me vient à l'idée que la nature de l'homme est aussi pour moitié la nature du chien. Quand tout le monde dit "c'est un bon chien", on comprend que ce chien a pas mal d'éléments de la nature de l'homme ; et aussi, si on dit "cet homme est mauvais", c'est parce que cet homme a intégré pas mal de facteurs de la nature du chien.
Vraiment, l'homme est très cruel : quand quelqu'un l'écrase sous ses pieds, il adopte l'attitude du bousier humble et faible, mais à l'inverse, quand il aplatit les autres sous ses pieds, jamais il ne ressent ne serait-ce qu'un poil de pitié.
Dans la frénésie de la Révolution culturelle, il était impossible à qui souhaitait courir vers l'avant d'y courir, et à qui souhaitait rester en arrière d'y rester.
Ceux qui de toute façon doivent partir, laissez-les partir. Pourquoi les en empêcher ? Tout ceci est le propre du samsara.
On dit que les hommes ne peuvent pas rivaliser en intelligence avec les femmes, et c'est incontestablement la vérité.
On dit qu'il faut, quand on fait office de chef, un estomac qui "digère", cela doit être absolument vrai.
Le Maître compatissant a enseigné que les amis et les proches sont comme des visiteurs un jour de foire.
Le Bouddha lui-même ne peut se préserver des commérages