J’y ai cru pendant longtemps, au truc de la religion. J’étais sûre que je devais croire à quelque chose, qui était de croire, et je croyais bien qu’un jour je croirais ce qu’il fallait croire.
Le spectacle est autour de moi
Il est aussi en moi, il m’habite
Il m’habite parfois tellement
Que c’en devient irrésistible
Il faut que je me donne en spectacle.
Les images que Zouc fait défiler sur scène sont toutes tirées des registres de sa mémoire, une infaillible mémoire affective, visuelle, auditive, où s’imprime instantanément tout ce qui a pu la frapper, la troubler, la révolter ou la charmer. Elle n’invente rien de ce qu’elle nous donne à voir et entendre, pas un mot, pas un geste. C’est la vie qui les invente pour elle, c’est sa confrontation à notre existence quotidienne qu’elle nous restitue.
Mes sketches sont faits pour être joués.
Ils ne vivent vraiment qu’habités.
Zouc