— Tu as peur pour ton âme ? je lui demande.
— Ça dépend des jours, répond-il vaguement. Parfois, ça dépend même des minutes. Dans mon métier, est-ce qu’on peut vraiment s’inquiéter de ces choses-là ?
Il plaisante, mais son humour lui sert à détourner ma question. Sous ce vernis, je décèle la vérité. Il a peur. Il craint de perdre son humanité. Le bien et le mal. Ses propres ténèbres.