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4.06/5 (sur 436 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Ashleigh Zavarelli est une autrice de romance contemporaine qui vit à Northwest.

son site : https://www.azavarelli.com/
page Facebook : https://www.facebook.com/AZavarelli


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Citations et extraits (132) Voir plus Ajouter une citation
Ronan et Lachlan sont tous les deux penchés sur une table et ils regardent le bébé allongé dessus comme s’ils essayaient de résoudre une énigme. Alexei surveille la scène, tout comme Daisy au ras du sol.
— Non, regarde. Ces petits rabats vont ici, dit Ronan en désignant la couche sur la table.
— Je ne crois pas, Fitz, objecte Crow. Ça ne se met pas là.
— Vous devriez peut-être les scotcher, propose Alexei.
Je me racle la gorge sur le pas de la porte et les trois hommes se tournent vers moi comme un cerf dans les phares d’un camion. Ronan rougit et Lachlan aussi. Je n’aurais jamais cru le voir rougir un jour. Je viens de surprendre le chef et le sous-chef de la pègre irlandaise, cramoisis devant un bébé.
— Euh, les gars, dis-je en désignant le petit garçon à moitié nu au milieu de la table. Vous devriez peut-être faire quelque chose avant que…
Un jet d’urine jaillit brusquement, atteignant Lachlan au bras. Il baisse les yeux, interloqué, avant de s’empresser d’attacher la couche avec l’aide maladroite de Ronan.
— Apporte le ruban adhésif ! lance Ronan à Alexei comme s’il s’agissait d’un état d’urgence.
— Vous avez besoin d’aide ? je propose.
— Non, répondent-ils ensemble.
Puis Ronan ajoute :
— On doit se débrouiller tout seuls.
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Ma mère passe sa journée à boire et à faire les magasins, comme tous les mercredis après-midi. Je la regarde par la fenêtre, parfaitement coiffée et profondément malheureuse.
À elle seule, elle pourrait maintenir à flot l’entreprise Botox.
Parce qu’elle ne veut rien trahir de la réalité, de la vérité.
Elle a toujours été comme ça. Elle est malheureuse de nature et elle finira dans le malheur.
Mais elle emportera ce secret dans sa tombe.
Tout ce qui compte, c’est l’apparence de sa vie.
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Il baisse les yeux sur le petit Corgi qui le regarde avec une expression que je connais trop bien. J’éprouve la même chose en le regardant. Ronan s’approche du réfrigérateur et la chienne accourt vers moi. Je la prends dans mes bras en souriant. Je murmure :

— Toi et moi, ma belle, on est deux bonnes poires, pas vrai ?

— Tu veux boire quelque chose ? me demande Ronan sur un ton détaché.

— Non. Comment s’appelle-t-elle ?

Il réapparaît.

— Elle s’appelle la chienne. Et d’abord, comme sais-tu que c’est une fille ?

Je fronce les sourcils en secouant la tête.

— Tu dois lui donner un vrai nom. Et ça se voit, Ronan, elle n’a pas de couilles.

Il détourne le regard, un peu gêné, avant de s’asseoir sur le sofa. Il a retrouvé sa raideur et ses manières distantes, et je me demande ce que je fais ici.

Je m’assieds sur un fauteuil tout en jouant avec la chienne.

— Que penses-tu de Daisy ? je propose. Ça lui va bien.

Il regarde la chienne pendant quelques instants, puis il hausse les épaules.

— C’est… c’est super.

— Tu entends, Daisy ? je roucoule. Tu es montée en grade. Maintenant, tu as un vrai nom.
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— Comment ça va ce soir, les gars ?
— Oh, merveilleux.
Rory m’adresse un sourire narquois et un clin d’œil dans le rétroviseur.
— Mais tu n’es pas censée nous parler, tu sais.
— Eh, mon pote, c’est un pays libre.
— Je déconne, fait Rory en riant. Si tu as besoin de quelque chose, mon ami Ronan est à ton service. Pas vrai, Ronan ?
Hmm, des hommes à mon service. Je pourrais m’habituer à ce genre de traitement.
— Au club, tu veux dire ? je demande. Ou j’ai droit à un bipper aussi ? Oh, ou une petite cloche. Je la sonne et il accourt…
Le rire de Rory est tonitruant, je crains presque qu’il se perfore un poumon.
— C’est une sacrée gonzesse, celle-là !
Ronan grommelle :
— Ça t’amuse ? J’ai l’honneur de t’annoncer que je vais te surveiller à chaque instant de la journée. Alors, je t’en prie, vas-y, essaie de faire un sale coup à Lachlan. Tu vas voir ce qui se passe.
Bon sang, on dirait que quelqu’un lui a volé son goûter.
— Tu es protecteur, toi. Qu’est-ce qui te fait croire que je compte faire un sale coup à Lachlan ?
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Elle avança pour se camper devant moi, franchissant cette distance de sécurité que peu de gens avaient osé outrepasser. Elle revenait à ses éternelles habitudes de séduction par la proximité, sans même s’en rendre compte. C’était instinctif chez elle. Elle se laissait emporter par ce qu’elle voulait, et autrefois, cette stratégie au rait pu fonctionner.
Son parfum de monoï et de soleil me donna la vision saisissante de son beau corps étendu sur la plage. Je pourrais parier que si je touchais sa peau, elle serait chaude. Si chaude qu’il serait facile de m’y perdre. Elle comptait sûrement là-dessus, d’ailleurs, mais je tenais à faire savoir à Gypsy dès le début comment ce jeu allait se jouer. Il n’y avait qu’un seul règlement et c’était moi qui l’édictais.
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Quand elle s’endort sur le canapé, je la porte dans mon lit. Alors que sa tête oscille contre mon torse en descendant le couloir, elle referme les doigts sur mon tee-shirt et inspire mon odeur.
— À moi, murmure-t-elle dans son sommeil.
C’est un couteau brûlant planté dans mon cœur.
Je désire toujours Scarlett.
J’aime Scarlett, plus que tout.
Mais j’ignore si je pourrai un jour lui faire confiance.
Je ne sais pas si elle se libérera de son passé et acceptera de vivre dans le présent avec moi.
Alors, quand je la dépose et tire la couverture sur elle, je ne la rejoins pas. Tant que j’ignore ce que demain nous réserve, je ne peux pas prendre ce chemin-là.
Pas maintenant.
Et peut-être plus jamais.
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— Je ne sais jamais quand tu es vraiment toi, Scarlett.

Il doit avoir raison. Moi-même, la moitié du temps, je n’en ai aucune idée.

Je suis une menteuse compulsive. C’est mon gagne-pain. C’est ce que je fais pour survivre.

C’est ma seconde nature. Aussi simple que de respirer. Je mens même quand je n’en ai pas besoin.

Parfois, c’est agréable, tout simplement. J’aime mener les autres en bateau.

Je mens à Rory depuis le jour où je l’ai rencontré. Il ne sait absolument rien de moi. Et maintenant que j’y pense, je ne connais personne qui me connaisse vraiment.
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La mort.

Ce mot est tellement définitif. Mais ce n’est pas qu’une fin. Certaines personnes meurent bien avant d’avoir un pied dans la tombe.

Ils meurent à petit feu, un peu chaque jour.

La perte de sensation. Le désintérêt. Parfois, c’est progressif. Et parfois, cela arrive avec la subtilité d’un ouragan.

La mort peut habiter le corps bien avant le départ de l’âme.

Dans mon cas, c’est la vérité. C’est la seule vérité que je connaisse.

Et je suis prête à accepter la mort de cette vie à bras ouverts. Je suis prête à prendre mon envol. À trouver la paix.
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— J’ai besoin de café. Tu m’accompagnes ?
Il lève la tête et roule de gros yeux. Décidément, ce type est vraiment bougon.
— Je vais y aller, me dit-il en se levant. Qu’est-ce que tu veux ?
— Deux cafés noirs et deux biscuits à l’érable. Et des petits chaussons aux pommes, aussi.
Ronan se dirige déjà vers la porte quand j’ajoute :
— Oh, et des pains aux raisins…
Agacé, il pousse un grognement.
— Il faut vraiment qu’on t’achète une clochette, Ronan. Ce serait beaucoup plus pratique.
La porte se referme en claquant et je ricane.
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Elle est belle. Avec une peau claire et pure, et des yeux d’un bleu de glace. De longs cheveux de jais qui soulignent la courbe du bas de son dos. C’est la créature la plus délicate que j’aie jamais vue et elle chante comme un ange.
Médiocre, elle ne le sera jamais.
Si saine, innocente et douce. Les pensées que je nourris pour elle sont sombres, une obsession qui s’épanouit en moi chaque fois que je la regarde sous cet angle. Cette fille est une sorcière, et moi, je suis sous son charme.
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