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4.05/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Chicago , le 8 novembre 1986
Mort(e) à : New-York , le 11 janvier 2013
Biographie :

Aaron Swartz est un informaticien, écrivain, militant politique et hacktiviste américain.

Fervent partisan de la liberté numérique, il consacra sa vie à la défense de la « culture libre », convaincu que l'accès à la connaissance est un moyen d'émancipation et de justice.
Aaron Swartz a eu une influence décisive dans l’essor de l’Internet. Il participa au développement de plusieurs techniques, notamment le format flux RSS2 ou encore celle des licences Creative Commons3 (CC). Sa contribution ne s'arrête pas au plan technique, il fut aussi connu pour ses efforts de démocratisation de l’information sur le web en manifestant contre des projets de loi tels que la Stop Online Piracy Act (SOPA).
Écrivain prolifique sous différentes formes (blogs, pamphlets politiques, textes de conférences), l'ouvrage Celui qui pourrait changer le monde (parution en français en 2017) rassemble ses principaux textes .
Il a étendu ses réflexions dans le domaine de la sociologie, l'éducation civique et politique.
Il se suicide à l'âge de 26 ans dans son appartement. Son procès fédéral en lien avec des accusations de fraude électronique devait débuter le mois suivant.


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Source : Wikipedia
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Si vous pouvez vous instruire via une multitude de revues, d'articles scientifiques sur Internet, c'est en partie grâce à Aaron Swartz. Ce génie de l'informatique s'est battu, dès son plus jeune âge, pour la libre circulation des savoirs. Culture Prime, l'offre culturelle 100% vidéo, 100% sociale de l'audiovisuel public, à retrouver sur : Facebook : https://facebook.com/cultureprime Twitter : https://twitter.com/culture_prime La newsletter hebdo : https://www.cultureprime.fr/ Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/UCd5DKToXYTKAQ6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
En résumé, les écoles n'apprennent pas vraiment quelque chose aux enfants, car elles ne visent pas vraiment à apprendre quelque chose aux enfants. Elles visent à apprendre aux enfants à rester tranquilles, à faire leur travail et à être à l'heure.
Ce n'est pas un accident. C'était le plan depuis le début.

Conférence donnée au Edmond J. Safra Center for Ethics à l'université Harvard, Printemps 2011 - p. 330
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Il nous faut nous emparer du savoir, où qu'il soit, effectuer des copies et les partager avec le reste du monde. Nous devons saisir des documents qui ne sont plus protégés par copyright et les ajouter à notre fonds d'archives. Nous devons acheter des bases de données piratées pour les mettre sur le Web. Nous devons télécharger des magazines scientifiques et les mettre à disposition pour téléchargement dans des réseaux de partage de fichiers.. Nous devons lancer une guérilla en faveur du libre accès.

Manifeste pour une guérilla en faveur du libre accès
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Les écoles font quelque chose. Nous savons tous qu'obtenir un diplôme augmente nos salaires, même s'il n'y avait pas "littéralement des milliers d'études publiées" qui venaient le confirmer. Mais quelle est cette chose que fait l'école exactement ?
La théorie classique, bien sûr, est qu'à l'école, on apprend. On y va, on apprend des choses, ce qui nous rend plus performants dans notre travail et incite les employeurs à nous payer davantage. Mais les preuves venant étayer cette théorie s'avèrent plutôt difficiles à trouver.

Conférence donnée au Edmond J. Safra Center for Ethics à l'université Harvard, Printemps 2011
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On a trop tendance à penser les écoles comme des systèmes destinés à former des gens biens. Peut-être est-il temps de les penser comme des lieux où on les laisse être des gens biens.

Se tromper, 12 octobre 2006, 19 ans
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Enfin, je terminerais sur un appel. Si vous avez des enfants, ou connaissez des enfants, qui sont pris dans la monotonie de l'école, offrez-leur une échappatoire : achetez-leur un exemplaire de Teenage Liberation Handbook. Je suis sûr qu'ils vous remercieront. Il est temps que les enfants se lèvent et reprennent le contrôle de leur vie. Notre esclavage n'a que trop duré.

Vive la non-scolarisation ! - 5 avri 2001, 14 ans - p. 352
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Aaron Swartz
Guerilla Open Access Manifesto

Information is power. But like all power, there are those who want to keep it for themselves. The world's entire scientific and cultural heritage, published over centuries in books and journals, is increasingly being digitized and locked up by a handful of private corporations. Want to read the papers featuring the most famous results of the sciences? You'll need to send enormous amounts to publishers like Reed Elsevier.

There are those struggling to change this. The Open Access Movement has fought valiantly to ensure that scientists do not sign their copyrights away but instead ensure their work is published on the Internet, under terms that allow anyone to access it. But even under the best scenarios, their work will only apply to things published in the future. Everything up until now will have been lost.

That is too high a price to pay. Forcing academics to pay money to read the work of their colleagues? Scanning entire libraries but only allowing the folks at Google to read them? Providing scientific articles to those at elite universities in the First World, but not to children in the Global South? It's outrageous and unacceptable.

"I agree," many say, "but what can we do? The companies hold the copyrights, they make enormous amounts of money by charging for access, and it's perfectly legal — there's nothing we can do to stop them." But there is something we can, something that's already being done: we can fight back.

Those with access to these resources — students, librarians, scientists — you have been given a privilege. You get to feed at this banquet of knowledge while the rest of the world is locked out. But you need not — indeed, morally, you cannot — keep this privilege for yourselves. You have a duty to share it with the world. And you have: trading passwords with colleagues, filling download requests for friends.

Meanwhile, those who have been locked out are not standing idly by. You have been sneaking through holes and climbing over fences, liberating the information locked up by the publishers and sharing them with your friends.

But all of this action goes on in the dark, hidden underground. It's called stealing or piracy, as if sharing a wealth of knowledge were the moral equivalent of plundering a ship and murdering its crew. But sharing isn't immoral — it's a moral imperative. Only those blinded by greed would refuse to let a friend make a copy.

Large corporations, of course, are blinded by greed. The laws under which they operate require it — their shareholders would revolt at anything less. And the politicians they have bought off back them, passing laws giving them the exclusive power to decide who can make copies.

There is no justice in following unjust laws. It's time to come into the light and, in the grand tradition of civil disobedience, declare our opposition to this private theft of public culture.

We need to take information, wherever it is stored, make our copies and share them with the world. We need to take stuff that's out of copyright and add it to the archive. We need to buy secret databases and put them on the Web. We need to download scientific journals and upload them to file sharing networks. We need to fight for Guerilla Open Access.

With enough of us, around the world, we'll not just send a strong message opposing the privatization of knowledge — we'll make it a thing of the past. Will you join us?

July 2008, Eremo, Italy

(L’information, c’est le pouvoir. Mais comme pour tout pouvoir, il y a ceux qui veulent le garder pour eux. Le patrimoine culturel et scientifique mondial, publié depuis plusieurs siècles dans les livres et les revues, est de plus en plus souvent numérisé puis verrouillé par une poignée d’entreprises privées. Vous voulez lire les articles présentant les plus célèbres résultats scientifiques ? Il vous faudra payer de grosses sommes à des éditeurs comme Reed Elsevier.

Et il y a ceux qui luttent pour que cela change. Le mouvement pour le libre accès s’est vaillamment battu pour s’assurer que les scientifiques ne mettent pas toutes leurs publications sous copyright et s’assurer plutôt que leurs travaux seront publiés sur Internet sous des conditions qui en permettent l’accès à tous. Mais, même dans le scénario le plus optimiste, la politique de libre accès ne concerne que les publications futures. Tout ce qui a été fait jusqu’à présent est perdu.

C’est trop cher payé. Contraindre les universitaires à débourser de l’argent pour lire le travail de leurs collègues ? Numériser des bibliothèques entières mais ne permettre qu’aux gens de chez Google de les lire ? Fournir des articles scientifiques aux chercheurs des plus grandes universités des pays riches, mais pas aux enfants des pays du Sud ? C’est scandaleux et inacceptable.

Nombreux sont ceux qui disent : « Je suis d’accord mais que peut-on y faire ? Les entreprises possèdent les droits de reproduction de ces documents, elles gagnent énormément d’argent en faisant payer l’accès, et c’est parfaitement légal, il n’y a rien que l’on puisse faire pour les en empêcher. » Mais si, on peut faire quelque chose, ce qu’on est déjà en train de faire : riposter.

Vous qui avez accès à ces ressources, étudiants, bibliothécaires, scientifiques, on vous a donné un privilège. Vous pouvez vous nourrir au banquet de la connaissance pendant que le reste du monde en est exclu. Mais vous n’êtes pas obligés — moralement, vous n’en avez même pas le droit — de conserver ce privilège pour vous seuls. Il est de votre devoir de le partager avec le monde. Et c’est ce que vous avez fait : en échangeant vos mots de passe avec vos collègues, en remplissant des formulaires de téléchargement pour vos amis.

Pendant ce temps, ceux qui ont été écartés de ce festin n’attendent pas sans rien faire. Vous vous êtes faufilés dans les brèches et avez escaladé les barrières, libérant l’information verrouillée par les éditeurs pour la partager avec vos amis.

Mais toutes ces actions se déroulent dans l’ombre, de façon souterraine. On les qualifie de « vol » ou bien de « piratage », comme si partager une abondance de connaissances était moralement équivalent à l’abordage d’un vaisseau et au meurtre de son équipage. Mais le partage n’est pas immoral, c’est un impératif moral. Seuls ceux qu’aveugle la cupidité refusent une copie à leurs amis.

Les grandes multinationales, bien sûr, sont aveuglées par la cupidité. Les lois qui les gouvernent l’exigent, leurs actionnaires se révolteraient à la moindre occasion. Et les politiciens qu’elles ont achetés les soutiennent en votant des lois qui leur donnent le pouvoir exclusif de décider qui est en droit de faire des copies.

La justice ne consiste pas à se soumettre à des lois injustes. Il est temps de sortir de l’ombre et, dans la grande tradition de la désobéissance civile, d’affirmer notre opposition à la confiscation criminelle de la culture publique.

Nous avons besoin de récolter l’information où qu’elle soit stockée, d’en faire des copies et de la partager avec le monde. Nous devons nous emparer du domaine public et l’ajouter aux archives. Nous devons acheter des bases de données secrètes et les mettre sur le Web. Nous devons télécharger des revues scientifiques et les poster sur des réseaux de partage de fichiers. Nous devons mener le combat de la guérilla pour le libre accès.

Lorsque nous serons assez nombreux de par le monde, nous n’enverrons pas seulement un puissant message d’opposition à la privatisation de la connaissance : nous ferons en sorte que cette privatisation appartienne au passé. Serez-vous des nôtres ?

https://framablog.org/2013/01/14/manifeste-guerilla-libre-acces-aaron-swartz/)
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Les nouvelles technologies deviennent rapidement si omniprésentes qu'il est parfois difficile de se souvenir à quoi les choses ressemblaient avant leur arrivée.

Une brève histoire d'Ajax, 22 décembre 2005, 19 ans
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Un héritage dépend de l'influence d'une personne, et quelle meilleure manière de mesurer l'influence de quelqu'un que de considérer l'effet qu'ont eu ses actions ? Mais cette façon de mesurer les choses repose sur un mauvais présupposé. La vraie question n'est pas de savoir quel effet a le travail que l'on a accompli, mais à quoi ressemblerait le monde si on ne l'avait jamais accompli.
Ce sont deux choses très différentes. Il est communément admis qu’il y a des « idées dont le temps est venu », et l’histoire a tendance à le démontrer. Lorsque Newton inventa le calcul infinitésimal, Leibniz en fit de même. Lorsque Darwin découvrit que l’évolution obéissait à la loi de l’évolution naturelle, Alfred Russel Wallace fit la même découverte. Lorsque Alexander Graham Bell inventa le téléphone, Elisah Gray l’inventa également (sans doute avant lui, d’ailleurs).
Dans ces cas de figure, els faits parlent d’eux-mêmes : si Newton, Darwin et Bell n’avaient jamais accompli ce qu’ils ont accompli, cela n’aurait pas changé grand-chose - nous aurions quand même le calcul infinitésimal, l’évolution et le téléphone. Et pourtant ces gens sont salués comme de grands héros, et leur héritage est immortalisé.

Héritage, 1er juin 2008, 19 ans
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À chaque fois, on observe le même phénomène : les enfants sont peut-être capables de mémoriser assez de formules et de faits pour passer l'examen, mais ils n'ont littéralement aucune idée de ce dont ils parlent. Lorsqu'on leur pose une question d'un façon légèrement différente ou avec une application pratique, l'apparence de compréhension s'effondre, tout simplement.

Conférence donnée au Edmond J. Safra Center for Ethics à l'université Harvard, Printemps 2011
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La revendication égalitaire ne devrait pas consister à dire que nous avons besoin de plus de pop stars noires, ou de pop stars de sexe féminin, ou de pop star faisant sensation sur YouTube, mais à remettre en question le fait que nous ayons besoin de superstars. (p. 292)

Critique de The Twilight of the Elites, de Chris Hayes, par notre invité Aaron Swartz, 18 juin, 25 ans
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