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Citations de Adam Nevill (76)


- Notre tragédie n'en est que plus grande par son caractère inévitable. Nous ne semblons vouloir à notre tête que les plus monstrueux de nos représentants. Les narcissiques malveillants. Nombreux sont ceux qui ne demandent qu'à remplacer un tyran déchu pour l'imiter. D'où nous vient ce manque de discernement, même quand nous pouvons réellement choisir nos dirigeants ? Nous sommes nous-mêmes incapables de nous comporter de façon rationnelle, humaine ou équitable, alors nous confions les rênes aux plus corrompus et aux plus égotistes d'entre nous, qui nous entrainent d'une guerre ou d'un holocauste à l'autre.
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De nos jours, tout le monde croit avoir un rôle à jouer, dans le spectacle du grand "Je". Facebook. Twitter . Twitter, mon cul. Les téléphones mobiles? Hein? Ils ne servent pas à communiquer, mais à diffuser le spectacle du grand "Je". On est devenu le public du premier abruti venu équipé d'un iPhone. Impossible d'allumer la télé sans tomber sur une pétasse aux dents longues qui étale sa connerie.
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Elle était aussi damnée qu'un fantôme s'apprêtant à quitter définitivement ce monde. Un spectre qui ne règne plus que sur les quelques pièces vides d'une existence dépeuplée. Une ombre qui observe, plus tout à fait ici, pas encore ailleurs, qui écoute le son de toutes les voix joviales et claires, mais n'offre jamais la sienne.
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Celui qui se contente d'être horrifié n'apprend rien.
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Nuit Blanche

"Ne mangez pas les cerveaux. Ils vous rendront encore plus fous."
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- Qui veut être ordinaire ? Hein ? Personne. Tout le monde s'imagine danseur ou chanteur, ou essaie désespérément d'attirer l'attention. Pourquoi ? Où est la moindre once de talent dans tout ce bazar ? Est-ce que ça a du sens ? On ne réfléchit plus, tout est devenu éphémère.
(Kyle)
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— Et ces fameuses « présences » ? C’était ce qui intéressait tout particulièrement Max.
— Des conneries.
Kyle rit.
— Ça m’a plu. C’était bizarre. Vraiment bizarre.
— C’est quand même un ramassis de conneries. Je te parie qu’ils fumaient des joints de la taille de cigares cubains. Ils devaient aussi pas mal forcer sur les petites pilules euphorisantes à l’époque.
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Se retournant, il accorda plus d’attention à la tête de lit. Il vit les vestiges d’un oreiller long et noir, se terminant par un pompon pâle à chaque extrémité. Une empreinte au milieu du rouleau semblait suggérer que quelqu’un y avait récemment dormi. Quand les couvertures et les draps commencèrent à bouger autour du creux laissé par son derrière sur le matelas, il retint sa respiration et serra les dents, ravalant le cri qui menaçait de sortir de sa gorge.
Il saisit le dessus-de-lit trempé, autrefois en satin ou en velours, il n’était plus que matière anonyme aujourd’hui, et le tira vers le haut afin de voir ce qui se tordait en dessous.
Rien, ni dans le bouquin de Levine ni dans les pleurnicheries exaltées de Susan ou le témoignage nerveux de Gabriel, n’aurait pu le préparer à la vision qui l’attendait.
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Max sourit, l'image même d'un magnat imperturbable, habitué à vivre dans l'opulence, un homme abonné au succès, pour qui la prospérité est un droit, et qui entend bien le montrer. Kyle, qui reconnaissait ces signes, éprouvait instinctivement de l'antipathie envers ceux qui les affichaient. Des êtres à part, qui tenaient les cordons de la bourse, au sommet de l'organigramme. Des producteurs suffisants, qui aimaient frôler, la flamme créative, ne manquaient pas une occasion de souligner leur propre "créativité et, ce faisant, vidaient ce mot de son sens. L'expérience lui avait appris à la dure qu'ils ne reculaient devant rien pour s'approprier le travail d'autrui. Sous-estimer leur intelligence sournoise constituait une grave erreur dans ce métier.
A cause de types de ce genre, il avait commencé à autofinancer ses films, à s'endetter personnellement dans des proportions colossales... Il avait du mal à respirer rien que d'y songer.
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De nos jours, tout le monde croit avoir un rôle à jouer, dans le spectacle du grand "Je". Facebook. Twitter. Twitter mon cul. Les téléphones mobiles ? Hein ? Ils ne servent pas à communiquer, mais à diffuser le spectacle du grand "Je". on est devenu le public du premier abruti venu équipé d'un IPhone. Impossible d'allumer la télé sans tomber sur une pétasse aux dents longues qui étale sa connerie.
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Les tyrans s'appuient sur l'espérance des peuples. (p.401)
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Il devait rentrer, il avait du travail. Un nouveau canevas de montage à composer. .../... Mais il serait diffusé , et dans la plus grande salle de cinéma de son époque : ce marché complètement libre de narcissiques jacasseurs, ce far west de la désinformation et de la fraude, cet océan infini livré aux pirates, cette république dont les milliards d' électeurs votaient d' un clic de souris. L' internet.
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J'ai vu de si belles choses dans ce monde, mon ami. Depuis les ponts des plus grands bateaux. Mais elles ne se souciaient pas de moi. La beauté ne se soucie de personne. Seules les ténèbres nous attirent.
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Elle était aussi damnée qu'un fantôme s'apprêtant à quitter définitivement ce monde. Un spectre qui ne règne plus que sur les quelques pièces vides d'une existence dépeuplée. Une ombre qui observe, plus tout à fait ici, pas encore ailleurs, qui écoute le son de toutes les voix joviales et claires, mais n'offre jamais la sienne.
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Elle avait résisté plus longtemps, tenu bon quand certains avaient renoncé.Elle se sentit soudain envahie par le regret, et le désespoir qui l’accompagnait. Elle s’était faite à l’idée de payer pour des actions commises à un âge où la raison et l’expérience n’ont pas leur mot à dire. Elle avait beau réexaminer son passé, formulant des hypothèses ou corrigeant certains détails, il demeurait immuable et promettait toujours de l’amener exactement là où elle se trouvait présentement, seule. Elle se sentait prête. Avalant sa salive, elle sortit le lourd calibre 38 de son sac à main. Et dire qu’elle était l’un de ceux qui avaient eu de la chance.
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Les gens ici n'avaient pas besoin de rêver de choses terrifiantes.
Ils vivaient parmi elles.
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C'est ce qui se passe quand on assure un service de douze heures ici. On n'espionne jamais, mais on ne peut s'empêcher de remarquer des choses. Et on nous paie pour être attentifs.
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Cela ne s'adressait pas à elle, mais à la détresse froide et implacable de sa vie. Aux rues sales, aux HLM grises et laides, aux grillages et à l'herbe grise, éclairés seulement en partie par la faible lumière orange des réverbères dont le halo n'atteignait pas les ombres denses qui grignotaient les contours de toute chose.
Les gens ici n'avaient pas besoin de rêver de choses terrifiantes. Ils vivaient parmi elles.
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Je ne suis pas pareille, Josh. Ils m'ont pris quelque chose. Dans cette maison. Quelque chose de petit, mais d'important, qu'il est dur de localiser, parce que je ne suis pas sûre de me souvenir de ce que c'était. Mais je sais... je suis persuadée qu'une chose a disparu, qu'elle m'a quittée. Je croyais... Je veux que ça cesse. Que lui... qu'elle et lui soient retrouvés. Alors peut-être que je pourrai faire mon deuil et tourner la page. Pour moi et pour les autres. Parce que je ne suis pas certaine que ce soit le cas pour l'instant.
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Les ténèbres ont toujours été là, de toute manière. Elles étaient là les premières. Elles ne se dissiperont jamais.
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