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3.56/5 (sur 9 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Diplômée à la Tisch School of the Arts de l'Université de New York, Adelia Saunders est titulaire d'un master en relations internationales de l'Université de Georgetown.

Elle a enseigné l'anglais à Paris, écrit pour une agence de presse indépendante des Nations Unies et assisté un économiste agricole en Ouganda.

Elle vit avec son mari et ses trois enfants à New York où elle se consacre à l'écriture.

"Indélébile" (Indelible, 2017) est son premier roman.

son site : https://www.adeliasaunders.com/
Twitter : https://twitter.com/adelia_saunders?lang=fr

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Tout son corps, depuis la plante de ses pieds jusqu’au bout de son nez qu’elle voyait tout juste en fermant un œil, était vierge de mots. La plupart du temps, cette page blanche était un soulagement, mais lorsqu’elle y réfléchissait vraiment, elle se demandait pourquoi elle était la seule à ne pas porter d’inscriptions ; c’était à croire que la capacité à lire sur le corps des autres signifiait qu’elle n’aurait pas ses histoires à elle.
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Chez elle, les gens juraient principalement en anglais ou parfois en russe, alors pour s’amuser elle leur apprenait comment dire en lituanien “tartine de beurre” ou “emmenez-moi à l’hôpital, je suis sur le point d’accoucher”.
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J’étais plus sensible au contact des pages, au poids des livres, à leur reliure, aux couvertures rigides, les premiers fragments de ma mère que je tenais entre mes mains. Mais en revenant au début de l’étagère pour les relire, je me suis senti happé dans le monde borné et doux-amer de ses personnages. On dit qu’elle a créé un nouveau réalisme américain, où des personnages en tous points ordinaires flamboient brièvement – aucun de ses livres n’est très long.
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Autrefois, lorsque naissait un enfant, la fée Fortune se tenait à l’extérieur de la maison et murmurait par la fenêtre. Il sera riche. Il sera grand. Il aura sa part du gâteau. Une fois le bébé lavé et emmailloté, la sage-femme s’asseyait près de la fenêtre et tendait l’oreille. Il vivra tant que le petit feu continue à briller, disait par exemple Fortune. Alors, si elle était intelligente, la sage-femme conseillait aux parents de ne jamais laisser mourir le feu dans le poêle. La mère passait ses journées à alimenter les flammes avec du petit bois et le fils grandissait dans la chaleur du foyer jusqu’à ce qu’un jour – c’est ce qui arrivait dans les contes – il épouse une riche jeune fille qui se moquait bien des vieilles coutumes, des recettes de cuisine et des conseils de sa belle-mère, et tombe raide mort sitôt le feu éteint.
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Le roman noir faisait fureur en France lorsque Inga Beart est arrivée à Paris au début des années 1950. Une tendance qui défiait l’entendement des critiques littéraires, pour qui le genre traçait une ligne blanche autour du cadavre de la prééminence intellectuelle française. D’atroces crimes étaient commis dans les rues sombres de Paris, puis résolus par des détectives rusés avec un penchant pour les femmes incorrigibles ; des séries entières paraissaient, chacune avec un code couleur, dont on pouvait se payer un exemplaire pour un franc ou deux sur les quais de gare.
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Mais dans la vie, on ne peut avoir que quelques certitudes, et je parie que ces biographes et agrégés de littérature ont épuisé leur quota sur d’autres croyances. Je l’ai vue une fois, j’en suis persuadé, et au fil des ans, de mes insomnies, j’ai appris le souvenir des pieds de ma mère par cœur. Le tressaillement des os de sa cheville, comme s’il y avait de petits oiseaux piégés sous sa peau. Le cuir souple, la teinte exacte de ces chaussures rouges, l’endroit où elles étaient éraflées, et réparées.
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J’ai côtoyé mon oncle pendant presque soixante ans, et je n’arrive toujours pas à imaginer pourquoi il a acheté un endroit pareil. Je me demande s’il n’y a pas des aspects de sa personnalité qui nous échappaient totalement.
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Il y a une chose qu’on dit à propos de ma mère : malgré tout ce qu’elle voyait chez les gens, elle ne m’a jamais regardé. Selon ses biographes, au moment où je suis né, elle a détourné la tête.
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” Ce n’était pas la première fois que je me surprenais à penser tout haut. Mais je ne voulais pas la plonger dans l’embarras. “C’est marrant comme les mots nous échappent parfois.
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Nos souvenirs nous trompent sans arrêt.
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