Citations de Aisha Saeed (29)
Pour la première fois depuis que j’étais ici je me sentais heureuse
j’aurais aimé pouvoir dire à Mlle Sadia et à Omar que j’avais trouvé le moyen de la poésie malgré tout
Catalina et Margot:)
On a toujours le choix. Prendre une décision difficile même si l’on est effrayé parce que c’est la seule chose à faire, c’est cela le courage.
Est-ce qu’il fallait vraiment que ce soit comme ça ? Si j’étais un garçon, est-ce que je serais resté à la maison pour plier le linge et repasser les vêtements ? Si j’étais un fils, m’aurait-il dit avec autant de désinvolture d’oublier mes rêves ?
Tu es l’aînée. Ta place est ici.
J’avais envie de lui dire que je n’avais pas choisie d’être l’aînée, mais je tins ma langue. Pourquoi un tel hasard devait-il dicter une si grande partie de ma vie ? ( …)
(…) Tu sais lire et écrire. Qu’as-tu besoin de savoir de plus ?
J’avais toujours pensé que mes parents me connaissaient bien. Comment pouvaient-ils me poser une telle question ?
Qu’avais-je besoin de savoir de plus ?
J’avais besoin de connaître le monde entier, Abu, le monde entier.
Parfois j’aimerais ne pas être aussi attentive. Ainsi, je n’aurais peut-être pas découvert qu’ils trouvaient que c’étaient une si mauvaise chose d’être une fille.
Parle de tes rêves. Le Pakistan a été fondé par les rêves des poètes. Ne sommes nous pas des habitants de la même terre ?
Mais être qualifiée «d’invitée» dans le seul endroit où j’avais vraiment été «chez moi» était comme un coup de poignard en plein cœur.
Groot
Je doutais de pouvoir un jour m’habituer au fait qu’on parle de moi comme si j’étais du bétail au marché.
Le fait que je sois ici était déjà une punition.
Il est temps que cesse la tyrannie des Khan et que les filles puissent enfin réaliser leurs rêves !
Taïlyss 6N
- Pourquoi avais-tu besoin de le savoir ?
Bilal donna un coup de pied dans un caisson.
- Je t’avais dit de ne pas le faire, reprit-il. Tu te fais du mal pour rien. Ce n’est pas comme si le fait de savoir ce qui s’est passé pouvait changer quoi que ce soit.
Nous y revoilà. Rien ne changerait.
Cette famille était si puissante qu’il était inutile d’essayer de se battre contre elle. Mais …
- Juste parce que quelque chose semble impossible, cela signifie-t-il que nous ne devons même pas essayer ? demandai-je.
Ils se tournèrent tous les deux pour me regarder.
- Essayez quoi ? demanda Bilal. Il n’y a rien que nous puissions faire. Personne ne fera quoi que ce soit.
- Et si nous faisions quelque chose ? insistai-je. Et si nous tentions de l’arrêter ?
- Comment ? dit Nabila en essayant ses larmes.
- Et si nous disions à quelqu’un ce que nous avons entendu, que nous savons qu’ils ont tué le fils du diplomate, peut-être que quelque chose se produisait ?
- Mais bien sûr, railla Nabila en reniflant. Comme s’ils allaient nous croire nous, plutôt qu’eux.
Elle avait raison. Pourquoi nous croiraient-ils ? Bilal se racla la gorge.
- Et si ce n’était pas seulement notre parole contre la leur ? demanda-t-il doucement. Et si nous pouvions leur dire où se trouve le cadavre ?
- Oh, Bilal, chuchota Nabila.
- En tant que domestique personnel, j’en sais plus que je ne le voudrais, avoua-t-il en regardant vers le sol.
p. 243-244
Citation choisie par Loghan
Je regarde par la fenêtre.
- J’avais une question pour toi, dit-il en souriant. En valait-elle la peine? Cette grenade dont tu ne pouvais supporter de te séparer?
Je m’étais promis de ne pas pleurer devant lui, mais mon corps me trahit. Des larmes chaudes et salées se mirent à couler sur mes joues. Je baissai les yeux les yeux, immobile. Je fis de mon mieux pour ne pas bouger.
Citation :
« -Mon fils ne laisse rien passer. Tu ne peux pas te permettre d’oublier ta place. » Page158
Je croyais que le fait de ne pas le savoir m’effraierait, mais n’avais pas peur. J’étais libre, et même si j’ignorais ce que l’avenir me réservait.
Et, pour le moment, cela me suffisait.
Je préparai le petit déjeuner de ma mère et j'entrais dans sa chambre.Le soleil était déjà haut dans le ciel mais les rideaux étaient encore tirés .Le bébé dormait près d'elle
- On a toujours le choix. Prendre une décision difficile même si l'on est effrayé parce que c'est la seule chose à faire, c'est cela le courage.
Mais, au moins, en lui apprenant à lire, je lui ouvrais une fenêtre par laquelle elle pouvait contempler le monde extérieur et je lui donnais l'occasion de s'imaginer quittant les murs de ce domaine, libre, même si ce n'était que pour un bref moment.
Bien sûr, les mots étaient simples, mais tout de même, Fatima apprenait à lire.
- Fatima! Tu y arrives! Tu vois tous les mots que tu connaissais?
Fatima rayonnait.
Qu'avais-je besoin de savoir de plus? J'avais besoin de connaître le monde entier, Abu, le monde entier.