AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Akira Oze (51)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le disciple de Doraku, tome 1

Le Disciple de Doraku est aussi la peinture d’un certain quotidien tokyoïte, celui du spectacle traditionnel. Avec ce qu’il implique de dévotion à l’art, de précarité matérielle… et de soumission absolue. Dans ce monde, l’apprentissage passe par la réprimande et le maître a toujours raison ! Même quand il a tort… Si cet aspect pourra déranger, on s’attache vite au milieu du rakugo [...].
Lien : http://www.bodoi.info/le-dis..
Commenter  J’apprécie          00
Le disciple de Doraku, tome 1

Babelio a organisé en décembre dernier une opé masse critique, comme ils le font régulièrement, spécial BD/Manga, et j'avais repéré ce titre dans leur liste. Coup de pot, il n'a pas intéressé beaucoup de monde.



C'est vrai que le sujet n'est pas a priori ce qui va le plus tenter le lecteur de manga, puisqu'il va y être question de rakugo, un art théâtral typiquement japonais et très particulier. En effet, le rakugo est un spectacle qui tient à la fois du conte et du mime, où un conteur seul en scène assis en kimono sur un coussin, doit jouer une saynète souvent humoristique en s'aidant de quelques objets, toujours les mêmes: un éventail et une serviette pliée.



Le lecteur va découvrir cet art un peu oublié via l'aventure de Shota, 26 ans, animateur dans une maternelle que dirige sa tante, qui en cherchant une idée pour occuper les enfants dont il a la charge, tombe sur un livre " apprendre le rakugo en s'amusant". Ce n'est pas vraiment un succès, et une gamine lui dit pourquoi " vos personnages, on n'y croit pas du tout". Il faut dire que pour Shota, le rakugo, c'est un truc un peu ringard qui passe tous les dimanches à la TV. Mais lorsque sa tante l'emmène voir au théâtre du vrai Rakugo, c'est le choc. Non seulement il va pouvoir proposer des animations plus vivantes à sa classe, mais rencontrer le grand père d'une de ses élèves, qui qui propose de venir faire aussi des animations pour son club du troisième âge, car peu importe l'âge , tout le monde a besoin de se distraire et de rire un bon coup.

Shota qui hésitait à poursuivre dans l'enseignement vient de se trouver une nouvelle passion, et décide de tout plaquer pour en faire son métier, commençant par faire des pieds et des mains pour que Doraku Sekishuntei, l'auteur du livre qu'il a lu, le prenne comme apprenti. Ce premier tome couvre sa découverte, son initiation, jusqu'à sa première scène en tant que zenza, apprenti conteur.



Sa découverte ne va pas sans stupéfaction, car le rakugo dérive d'une ancienne tradition bouddhiste, d'où le rituel qui va avec, le fait que l'apprenti doit avant tout commencer par apprendre à plier le kimono et faire le ménage ( et Shota est plutôt fâché avec), jouer des percussions pour accompagner l'entrée des conteurs en scène, accompagner le maitre conteur quand il se produit ( ce qui est aussi l'occasion de faire des connaissances utiles et d'assister aux représentations, car le conte est avant tout un art oral qui repose sur la mémoire plus que sur des textes écrits).

Doraku est un maître exigeant, qui râle beaucoup, mais plus parce qu ça fait partie du métier que par mauvais caractère, au contraire , il est plutôt sympathique et farfelu ( du genre à jouer de la guitare électrique, un casque sur les oreilles, en kimono. Je note aussi qu'il est fan des Beatles, de Clapton et de King Crimson, et ce dernier détail lui vaut toute ma considération).

J'aime aussi énormément le grand-père avec qui Shota sympathise au début du manga, et évidemment Dorami, qui avec ses cheveux en pétard et ses allures de garçon manqué est une des seules femmes à apprendre le rakugo. Et c'est la que doraku apparaît sympathique: le fait qu'elle soit une file ne lui pose aucun problème, ce qui n'est pas le cas de tous ses collègues, et Dorami a la vie dure dès qu'elle croise un autre maître rakugoka.



Le dessin est classique, limite épuré ce qui va bien avec le sujet, mais aussi souvent expressif, et ça fait bien plaisir à voir. J'ai beaucoup aimé cette plongée pleine de bonne humeur dans un monde inconnu, où tout le monde est "frère" ou "soeur", où les apprentis se jalousent parfois mais surtout s'entraident beaucoup, et où tout le monde se passionne pour un art de la parole un peu oublié.



Le tome est très gros, relié ( Editions Isan, je les avais vu juste une fois lors d'une Japan expo, sans avoir l'occaiond e m'y pencher vraiment, le catalogue fait la part belle aux seinen classiques, ou sur des thèmes tradtionnels et aux adaptations littéraires, c'est "Madame Bovary" par Yumiko Igarashi, dessinatrice de Candy - mais oui - qui m'avait intriguée lors de l'expo..) Je vois que le tome 2 est sorti et c'est une bien bonne nouvelle pour moi, hop, sur la liste à lire!
Lien : http://purplenosekai.blogspo..
Commenter  J’apprécie          20
Le disciple de Doraku, tome 1

L'art du rakugo qui mêle conte et mime a trouvé son livre illustré. On suivra les pas de Shota, jeune homme qui tombe dans cet art un peu malgré lui. Pour entrer dans ce monde particulier de l'humour et de la scène nippone, le héros va suivre l'enseignement du maitre Doraku mais le vieil homme n'est pas un personnage facile, en tout cas de prime abord. Au-delà du rakugo, c'est une certaine éthique et une extrême exigence qui vont être inculquées àShota. Se nouent des relations entre disciples qui esquissent des caractères touchants et assez réalistes. Enfin, le dessin clair et épuré évoque un monde contemporain cocasse et parfois éloigné du lecteur occidental mais pourtant si fascinant.
Commenter  J’apprécie          20
Le disciple de Doraku, tome 1

Vous croyez tout connaître sur le Japon et ses traditions ? Mais savez-vous seulement ce qu’est le rakugo ?



Pour ma part, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à réception de la très belle édition à la couverture rigide du Disciple de Doraku par Akira Oze dans le cadre de Masse critique.



Même les jeunes japonais en connaissent à peine l’existence, pour vous dire à quel point cet équivalent nippon du one-man show est méconnu.



C’est d’ailleurs le cas de Shota dans ce manga, instituteur en maternelle qui se découvre sur le tard une vocation pour cet art populaire visant à raconter des histoires humoristiques avec pour tous accessoires un coussin sur lequel s’agenouiller, un éventail et une pièce de tissu.



L’apprentissage de notre héros est long, difficile et requiert une discipline rigoureuse sous la direction d’un maître caractériel et sévère. Il doit en outre se heurter à la jalousie d’apprentis rivaux mais peut compter sur la solidarité et la camaraderie des autres disciples de son maître.



Comme dans d’autres mangas pour adultes visant à initier le lecteur à une discipline (je pense notamment aux Gouttes de Dieu), les péripéties des personnages sont prétexte à aborder les bases du rakugo (l’importance du regard, de la voix, des gestes cérémonieux qui introduisent l’artiste…) mais aussi à donner à voir la société japonaise.



J’ai également apprécié le dessin « rétro » mais très expressif du mangaka : une fois que vous aurez eu un aperçu de ce qu’est le rakugo, vous comprendrez à quel point c’est important pour en représenter les mimiques !



Une découverte instructive qui donne non seulement envie de se plonger dans le deuxième tome, mais aussi de lire d'autres classiques du manga aux éditions Isan Manga !
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..
Commenter  J’apprécie          10
Le disciple de Doraku, tome 1

Sur la trame classique du récit d'apprentissage, Akira Oze parvient à nous tenir en haleine avec une histoire qui se déroule essentiellement à huis clos. Surtout, ce manga nous fait pénétrer un jardin secret.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
Commenter  J’apprécie          10
Le disciple de Doraku, tome 1

Livre lu dans le cadre de la masse critique de Décembre 2014 et du challenge ABC 2014-2015.



Je remercie donc Babelio et les éditions Isan Manga pour cet envoi. Je suis ravie d'avoir été sélectionnée pour le découvrir. À la lecture de son résumé, il me faisait penser à une trilogie lue il y a quelques temps et parlant d'un art asiatique méconnu des occidentaux, « L'Opéra de Pékin ». Et je ne me suis pas trompée. Que je vous explique maintenant pourquoi !!



En premier lieu, le livre objet. Il est juste magnifique. Je ne m'attendais pas à recevoir un manga et encore moins de cette taille. Couverture épaisse et cartonnée, lien rouge servant de marque-page et 500 pages de lecture. Il mérite bien son prix, même si ça fait un peu cher pour un manga (30€). Ça ne m'empêchera pas d'acheter le 2ème tome en tout cas et de les garder précieusement, ce sont des mangas rares du point de vue histoire et valeurs méconnues. Par ailleurs, le dessin de la couverture est très beau et reflète bien l'intérieur du manga.



En second lieu, l'histoire. Nous suivons l'évolution et l'apprentissage de Shota dans l'art de conter des histoires tout en restant assis et avec pour seule aide, un éventail. Cet art se nomme le rakugo et il existe toujours bien que méconnu des jeunes générations japonaises. Avant de se lancer dans cet apprentissage, Shota était instituteur de maternelle et ne voyait pas son avenir dans ce métier. Pour distraire les enfants, il leur raconte des histoires de façon plus ou moins imagées. Jusqu'au jour où la directrice de l'école lui fait découvrir les yose et le rakugo. C'est une révélation pour lui et il va tout faire pour réaliser son rêve. Très belle histoire dont il me tarde de connaître la fin. Il me faudra néanmoins la relire pour mieux apprécier les différentes histoires de rakugo qui sont principalement réalisées pour faire rire les spectateurs. J'étais tellement concentrée sur l'histoire que j'ai à peine souris à certaines d'entre elles. Par ailleurs, en plus des notes du traducteur tout au long du manga, nous avons en fin de volume quelques explications supplémentaires sur certains points de l'histoire et 3 scripts de rakugo. Ces compléments sont très intéressants.



Et en dernier lieu, les graphismes. Les personnages sont facilement reconnaissables entre eux, même si on a du mal à retenir leurs noms. Quelque soit les situations, le dessin est très travaillé et comporte de multiples détails intéressants, aussi bien pour les personnages que pour les décors. Ce type de graphisme est d'ailleurs très appréciable et correspond bien à l'histoire et à son atmosphère. Le dessin de couverture donne le ton de celui-ci puisqu'on y voit les 3 personnages principaux, Shota, Dorami et maître Doraku, ainsi que l'instrument principal du conteur de rakugo, l'éventail.



Comme vous l'aurez compris, j'ai très apprécié ma découverte de ce manga et du rakugo, et j'en redemande. Je pense que le tome 2 va atterrir sous peu dans ma PAL pour pouvoir connaître la fin de l'apprentissage de Shota et ce, malgré le prix du manga. Je vous conseille donc de découvrir ce manga que vous soyez ou non amateur de culture japonaise car celui-ci est bien loin des habituelles geisha. Pour ma part, je l'ai adopté.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          262
Le disciple de Doraku, tome 2

Un manga très très riche qui nous décrit en détail tout le rituel pour devenir "conteur" , un "clan" très fermé avec ses codes complexes...mise à l'épreuve, philosophie de vie, stricte hiérarchie entre "frères" . Un apprentissage difficile de la formation de conteur.
Commenter  J’apprécie          20
Natsuko no sake, tome 1

Manga sur le saké très sympathique et instructif!

Histoire touchante qui donne envie de connaître la suite des aventures de Natsuko! Manga qui se lit très facilement et rapidement, des planches qui sont vraiment très belles! Je poursuivrais ce manga avec grand plaisir!
Commenter  J’apprécie          00
Natsuko no sake, tome 1

Cette série en 6 tomes, va retracer la vie de Natsuko Saeki, la fille du président d’une maison de production de saké. Au début de l’histoire, on la retrouve à la capitale pour poursuivre son rêve ; devenir publicitaire. Un jour, elle a le déclic ! En travaillant pour une autre maison de saké, n’ayant pas les mêmes valeurs que sa famille, elle se rend compte qu’il est difficile de réaliser des publicités mensongères.



Puis, la nouvelle tombe. Son grand frère décède d’un cancer en lui léguant un riz devenu rare pour lui permettre de produire le meilleur saké du Japon. Elle décide alors de tout quitter pour produire ce riz en agriculture biologique, . Elle le sait, la tâche ne sera pas facile, mais elle est prête à tout, pour poursuivre le rêve de son frère.





Akira Oze, m’a complètement séduite avec les deux premiers tomes de cette série. Il a inventé un personnage si attachant, qu’il est difficile de ne pas la soutenir dans son projet familial.



Seule et contre l’avis de son père, elle va tout mettre en oeuvre pour respecter la dernière volonté de son frère. Et quoiqu’il arrive on sent que la culture du riz est terriblement difficile. Et encore plus quand on s’ajoute quelques contraintes comme la culture bio. J’ai adoré faire ce voyage au japon et m’imprégner totalement de cette culture du riz qui semble si facile à cultiver. Mais c’est toute une série d’étapes qu’on devrait tous connaître, pour mieux l’apprécier.



Natsuko, représente pour moi la femme d’aujourd’hui. Elle est déterminée à réussir et à tout mettre en oeuvre pour créer son saké. Elle sait que sa mission sera difficile, mais elle tient ! Dans le tome 2, elle va essayer de s’entourer d’agriculteurs pour mener à bien sa mission. Et honnêtement, ce n’est pas chose facile, notamment quand la plupart sont des hommes qui ne veulent pas changer leurs habitudes.
Lien : http://www.drawingsandthings..
Commenter  J’apprécie          20
Natsuko no sake, tome 1

Je suis toujours impressionnée par la faculté qu’ont les mangakas de nous immerger dans un univers professionnel. J’en avais fait l’expérience avec Hikaru no Go qui nous racontait l’initiation d’un jeune garçon au jeu de Go puis sa démarche de professionnalisation en tant que joueur de Go. Cette fois-ci c’est dans l’univers de la riziculture et de la production de saké que je me suis laissée entrainer.



Le saké, c’est un produit à mille lieues de moi. Je ne consomme pas d’alcool, n’ai jamais bu une goutte de saké et, par régionalisme, si je devais m’intéresser à la production d’une boisson alcoolisée, ce serait plutôt au cidre.



C’est par une chronique Bulles de BD de Laetitia Gayet que j’ai entendu parlé de ce manga, Natsuko no saké d’Akira Oze. Comme souvent et parce qu’elle parle très bien des bandes dessinées, des mangas et des romans graphiques, la chroniqueuse m’a donnée envie de découvrir l’œuvre.



Et c’est avec joie que je vous en parle à mon tour sur le blog.
Lien : http://celuioudrfataleauscul..
Commenter  J’apprécie          30
Natsuko no sake, tome 1

Après avoir appréhendé superficiellement et succinctement les traditions japonaises au travers des relations familiales dans "L'éloge de l'ombre" de Junichiro Tanizaki, j'ai poursuivi mon incursion dans les traditions japonaises au travers du terroir japonais et de son monde agricole via ce manga qui nous initie à l'élaboration du saké.



Natsuko Saeki qui se forme au métier de publicitaire au sein d'une agence à Tokyo, doit cependant revenir voir son frère malade et alité, dans sa famille qui brasse artisanalement du saké depuis 150 ans.



Son frère, Yasuo a un rêve : créer un saké divin à partir d'un riz à saké unique, "le dragon merveilleux".



Ce manga initiatique est découpé en trois phases que traversent Natsuko.

Tout d'abord, le monde de la publicité y est décrit avec ses impératifs d'efficacité et sa logique économique en tant que barre de navigation.

La réalité agricole est ensuite abordée avec le travail dans une brasserie artisanale de saké et s'achève sur la riziculture et ses difficultés.



Ce manga est aussi une ode aux traditions japonaises tout en pointant les clivages urbains et ruraux dans leurs logiques, leurs arts de vivre et leurs contraintes respectives.

Commenter  J’apprécie          150
Natsuko no sake, tome 1

Partie pour devenir publicitaire à Tokyo, Natsuko Saeki a son honnêteté mise à dure épreuve en vendant avec de belles paroles du mauvais saké en quantités industrielles. C’est alors que son frère meurt, sans avoir pu réaliser son rêve : cultiver une variété de riz rarissime pour en faire un saké dans les règles de l’art. Natsuko Saeki décide de démissionner pour se lancer seule dans l’aventure…



A travers cette histoire familiale attachante qui se déroule dans le Japon rural des années 80, l’auteur nous donne des leçons sur les différentes méthodes de fabrication et de distillation du saké. Instructif.
Commenter  J’apprécie          00
Natsuko no sake, tome 1

Une découverte grâce à l’opération « masse critique » . C’est souvent pour moi l’occasion d’aller vers des livres auxquels je ne suis pas habituée ce qui est totalement le cas ici puisqu’il s’agit d’un manga. Honnêtement il m’a fallu un peu de temps pour entrer dedans en raison de la forme très spécifique du manga qui se commence par la fin du livre et qui se lit de droite à gauche (ça m’a perturbée et je me suis trompée plus d’une fois…). Ce manga raconte l’histoire de Natsuko qui a quitté les siens pour se lancer dans le monde de la publicité à Tokyo mais qui décide, suite au décès de son frère, de revenir s’occuper de l’entreprise familiale de production de saké et de reprendre le rêve de son frère : faire pousser le Tatsu-Niskiki (« dragon merveilleux »), un riz très difficile à cultiver qui pourrait permettre de produire le meilleur saké du monde. On découvre dans ce manga le Japon, l’opposition entre la grande ville Tokyo et la campagne (deux univers totalement opposés), la difficulté pour les femmes de trouver leur place, les subtilités de la production du saké…et c’est là que mon intérêt est un peu retombé. Le saké et sa fabrication ne m’ont pas emballée… Je n’étais pas la bonne cible pour ce texte aussi bien pour la forme que pour le fond… Dommage.
Lien : http://monpetitcarnetdelectu..
Commenter  J’apprécie          40
Natsuko no sake, tome 1

Etonnamment avec son style suranné, Natsuko no sake m'a bien plu et je me laisserai déjà bien prendre au jeu pour lire la suite. Je ne suis pas du tout une amatrice de saké, encore moins d'alcool tout court mais j'aime apprendre, découvrir des choses inattendues. Je pose tout de même un bémol, il est clairement peu probable que je me rappelle de toutes les étapes de la production et tous les termes spécifiques. Avec un tome aussi dense, les petites annotations font perdre le fil et s'oublient vite au fur et à mesure des pages tournées. Il n'empêche qu'on s'attache rapidement à la jeune Natsuko et sa quête. Son apprentissage et sa détermination nous happent et j'ai hâte d'en voir le fruit.
Commenter  J’apprécie          70
Natsuko no sake, tome 1

La lecture d'un manga est un voyage pour la lectrice que je suis. C'est la deuxième fois que je m'attelle à la lecture d'une bd japonaise...une découverte.

D'abord, il m'a fallu m'adapter au sens de lecture.

C'est tout bête mais quand on n'a pas l'habitude, c'est bizarre! Avec le temps, je m'y suis fait et finalement ce n'est pas si terrible.

Une fois l'outil dompté, la bd se lit comme une série télé , en plusieurs épisodes. Natsuko, une jeune publicitaire à Tokyo retourne dans les rizières de son enfance après le décès de son frère.

Dans mon esprit, un manga était lié au kawaï, à l'imagerie traditionnelle japonaise (Pokémon, Sailor moon & co). Grâce à cette lecture, j'ai découvert une utilisation bien plus culturelle du support. Le dessin sert de support à la découverte d'une culture. Le récit est particulièrement bien documenté sur la fabrication du saké.

J'ai appris des choses et sors plus riche de cette expérience littéraire. Les dessins sont aussi très doux et attirants. L'histoire située dans les années 80 nous ramène à l'époque où les voitures étaient beaucoup plus carrées...Un petit voyage au Japon, une découverte agréable...merci Babelio et sa masse critique.

Commenter  J’apprécie          20
Natsuko no sake, tome 1

J'ai apprécié l'histoire de Natsuko , qui reprend la brasserie familiale de saké suite au décès de son frère aîné.

Ce n'était pas simple d'être une femme dans cette tradition, encore moins de faire fructifier une affaire. Elle relève le défi de son frère de faire renaître une variété particulière de saké.

Sympathique !
Commenter  J’apprécie          00
Natsuko no sake, tome 1

Suite à la mort de son frère Natsuko quitte son emploi de publicitaire à Tokyo et revient vivre dans sa famille.



Elle souhaite poursuivre le rêve de son frère de faire revivre un Saké légendaire qui demande une attention particulière et dont la culture a été abandonnée à la fin de la guerre en raison des efforts de production qu'il demandait.



Même son père, un producteur local de Saké, ne désire pas l'aider.



Dans un premier temps, Natsuko doit observer le travail à la brasserie avant de mettre tout son courage et sa force dans la réalisation de son rêve...



J'ai beaucoup aimé ce manga car il parle avec précision des cultures et des efforts qu'ils demandent.



Il parle des entrants et des pesticides, mais aussi de la place des femmes dans la culture japonaise.



L'héroïne par son humilité et sa gentillesse va progressivement réussir à trouver des alliés et poursuivre son projet.



À suivre !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          80
Natsuko no sake, tome 1

À consommer sans modération, Natsuko no sake est à la fois une déclaration d'amour à un produit inhérent à la tradition nippone et la description d'un pays en pleine période de mutation.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
Commenter  J’apprécie          00
Natsuko no sake, tome 1

Avec un graphisme et une narration tout en délicatesse, ce manga est une ode à l'artisanat et une véritable vitrine pour le saké. Le livre, qui pointe les dérives du consumérisme et les travers de l'industrie agroalimentaire, est une vraie mine d'informations sur la boisson japonaise.
Lien : https://www.leparisien.fr/cu..
Commenter  J’apprécie          00
Natsuko no sake, tome 1

Les deux derniers livres de cette petite sélection, et clairement, c’est une autre ambiance ! Oubliez la légèreté de « Don’t be Shy » et plongez dans un monde plein de réflection et de questionnement sur le sens de la vie, l’authenticité, l’amour de traditions, le « sens » du travail bien fait et la satisfaction de vendre quelque chose de qualité. Rajouté à cela, les relations humaines et la relation entre la Nature et les Hommes.



« Natsuko no Sake », c’est une saga en 5 tomes qui nous raconte l’histoire de Natsuko Saeki, une jeune femme partie de son village natal pour aller vivre à Tokyo et travailler dans une grande agence de publicité. Deux ans après son départ, elle décide de revenir voir sa famille et surtout son grand-frère Yasuo. Sa famille est productrice de saké artisanal. Avec son frère, ils partagent le même rêve : faire pousser le « Tatsu-Nishiki » ou « dragon merveilleux », c’est un riz réputé difficile à faire pousser, mais dont ils espèrent en tirer le meilleur.



Seulement, son frère ne pourra pas réaliser son rêve…Il meure peu de temps après sa visite. Natsuko décide alors, de laisser sa vie à Tokyo pour revenir et faire pousser elle-même le fameux riz. Cela ne va pas être si simple. Déjà, parce qu’elle n’y connaît pas grand-chose, ensuite, parce que c’est une femme et que les métiers agricoles sont pour les hommes et enfin parce que le saké industriel gagne de plus en plus de marché…



Rassuriez-vous, c’est seulement le résumé des deux premiers tomes… Je voulais lire les 5 tomes d’un coup, mais en fait, les mangas sont trop gros : ils doivent faire plus de 400 pages chacun… En ce moment, je vous avoue que les gros livres me font peur, que ce soit en romans ou en mangas. À cause de ça, j’ai eu beaucoup de mal à lire le Tome 2.



Ce qui est vraiment dommage, parce que j’aime vraiment beaucoup cette série ! Même si je ne bois pas, je trouve le processus de création d’un alcool hyper intéressant. Alors, forcément, j’étais contente quand j’ai trouvé cette série, car 1) on nous explique tout le processus et 2) ça nous permet aussi de connaître une autre partie de la Culture Japonaise et ça, c’est vachement cool !!!



Je ne suis pas encore prête pour lire la suite, mais j’ai hyper hâte de la connaître !



Hé voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! j’espère que cette petite sélection vous aura plu !



N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez et si vous avez des livres romans/mangas du même genre que « Natsuko no Sake » ! ☺️
Lien : https://bookscritics.net/202..
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Akira Oze (112)Voir plus

Quiz Voir plus

Petit Pays de Gael Faye

A quelle époque de sa vie le narrateur écrit-il ses souvenirs?

A 11 ans
A la fin de sa vie
A 33 ans

20 questions
1181 lecteurs ont répondu
Thèmes : autobiographie romancéeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}