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Critiques de Ako Shimaki (57)
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My 1/3 Boyfriend

J'ai passé un très bon moment en compagnie de nos deux héros et c'est une jolie histoire d'amour qui se dévoile sous nos yeux. Fukada Rei est une jeune lycéenne toujours célibataire. C'est pour elle quelque chose de très dramatique :

"J'ai continué a attendre quelqu'un d’honnête et au cœur pur. J'ai toujours eu le sentiment... que si je vivais ainsi.... un jour cette personne me trouverait. Et voici le résultat....

- Je parie que je suis la seule lycéenne de 3eme année à ne pas avoir de petit-copain"



Et puis un jour elle croise un très beau garçon dans les couloirs, qui prend une photo d'elle compromettante. Cette photo va donc faire l'objet de chantage. Le jeune homme va s'en servir pour pouvoir voir Rei tous les jours et lui déclarait ses sentiments. Rei va bien sur elle aussi tomber amoureuse

"C'est la première fois que quelqu'un me dit qu'il m'aime autant... ou qu'il dit qu'il m'aime pour ce que je suis.... C'est également la première fois.... que mon cœur bat si vite.....

- Je... t'aime moi aussi"

mais le jeune homme n'est pas celui que l'on croit.......



C'est un manga mignon, sucré, rempli de bons sentiments et plein d'amour. Une lecture légère qui fait du bien. C'est ma première rencontre avec Ako Shimaki mais sans doute pas la dernière.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Made in Heaven, tome 2

Atsurô et son éditeur ne sont pas d’accord sur l’orientation qu’ails veulent donner au manga relatant la vie du moine Eiken, tombé amoureux de dame Yaï. Pour mémoire, ce dernier serait le jeune mangaka dans une vie antérieure et Dame Yaï serait devenue dans la vie actuelle Kanade, l’assistante d’Atsurô. Le mangaka veut créer une belle et noble histoire d’amour mais l’axe central de son scénario est la passion et la fascination Eiken pour les seins opulents d’Yaï. L’éditeur propose donc que le manga soit classé érotique ce que refuse catégoriquement Atsurô. En rentrant chez lui, dépité, il ne pense qu’aux seins généreux de Kanade et croise ne jeune femme à la poitrine encore plus forte qui lui déclare son amour pour lui. Perdu, troublé, le jeune mangaka accepte de suivre la jeune femme dans un parc d’attraction. Il se laisse presque séduire quand Kanade et Akira, son ami de toujours et qui est aussi amoureux du mangaka, empêche Atsurô d’embrassé la jeune femme. Pendant ce temps, dans la vie antérieure, le jeune moine Eiken est retrouvé inconscient par une jeune maman qui, elle aussi, a des seins énormes…

Pour ce deuxième tome, les seins sont toujours le thème principal du scénario. Les dessins sont toujours très beaux et le scénario est plein d’humour, parfois gentillement grivois mais les amours croisés des deux amis masculins et des jeunes femmes à fortes poitrines, à la fois pour le moine dans la vie antérieure et pour le mangaka dans la vie actuelle entraînent des situations cocasses, théâtrales et pleines de quiproquos. Le jeune mangaka, pour enfin comprendre ce qu’il dessine et ce que ses personnages ressentent vraiment, est de plus en plus décidé à perdre son pucelage et au moins, toucher de vrais seins avec un contact direct avec leur peau. A croire que le sexe ou simplement le fleuret est un problème récurent chez les jeunes hommes japonais. Pour notre héros qui aimerait tant écrire une noble et belle histoire d’amour, les seins, surtout les gros, deviennent une véritable obsession. Et comme d’un fait exprès, le pauvre n’est entouré que par des bimbos. Ce qu’il ignore, le moine aussi, c’est que son meilleure ami, amoureux de lui, ne sert pas sa cause et fait tout pour saboter une relation naissante avec les jeunes femmes. La jalousie n’est qu’une arme de sabotage et les jeunes hommes amoureux, tant celui du passé que l’actuel, ne peuvent renoncer soit au moine Eiken ou au mangaka Atsurô. L’histoire se répéterait t’elle donc sans fin. Pour le moment, Atsurô refuse de croire qu’il est amoureux de Kanade alors qu’Eiken, le moine, ne cache pas son amour pour Dame Yaï. C’est sans doute la seule différence entre le personnage du passé et celui de nos jours. La relation est complexe et tant Dame Yaï que Kanade, dans cet épisode, gagne en délicatesse et en sensibilité. Atsurô, quant à lui, est plutôt maladroit et doute sur Kanade, la prenant tour à tour pour frivole, pour une fille facile et ensuite, pour une fille plutôt sérieuse et réservée. J’avoue que parfois, les situations cocasses deviennent légèrement agaçantes. L’érotisme est très suggéré, pudique. Enfin, ce deuxième tome confirme le charme du premier opus et je pense continuer cette série légère. Lu en format KINDLE avec une très bonne numérisation.

Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.



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Made in Heaven, tome 3

Nous commençons ce tome dans les vies antérieures de nos trois héros. Eiken (actuellement Atsurô, le mangaka), a disparu, alors, Ryôchin (Actuellment Akira, l’ami amoureux de Astsurô) invente un rite avec Dame Yaï (actuellement Kanade, dont Atsurô est amoureux), en espérant que ce rituel fera revenir Heiken. Me but de Ryôchin estclairement de pièger Dame Yaï, afin que Eiken n’en soit plus amoureux et se retourne par dépit, vers l’amour de Ryôchin qui est carrément obsédé par les fesses de son ami moine. Mais touts les tentatives sont inutile et Eiken préfère alors se séparer de Dame Yaï et de Ryôchin car il est persuadé, ne voyant pas que son ami est homosexuel, que Ryôchin est devenu l’amant de Dame Yaï. Retour dans la vraie vie, où Atsurô découvre que Kanade et Akira ont déchiré une planche de son futur manga. Il les met à la porte, pleure car il croit, ne voyant pas non plus que son ami Akira est homosexuel, que ce dernier et Kanade sont amant… La vie serait-elle un éternel recommencement ?

Ce manga est très original dans son concept puisqu’il nous propose la vie antérieure et la vie actuelle de trois personnages qui semblent commettre les mêmes erreurs dans leur vie de maintenant que dans leur vie d’avant. Bon, il faut un peu croire à la réincarnation mais comme le trait principal de cette série, c’est l’humour. Il ne faut pas non plus prendre au sérieux le scénario déjanté ou soi-même quand on le lit. Le fil rouge semble toujours être les seins de Dame Yaï pour notre héros passé et présent et les fesses de ce dernier pour son meilleur ami qui n’a jamais osé lui avouer qu’il est amoureux de Asturô/Eiken. Le mangaka, celui de fiction, non pas l’autrice ou auteure, je ne sais toujours pas quel mot employer pour féminiser le mot auteur, s’inspire toujours de façon inconsciente de sa vie antérieure. Mais il se comporte aussi comme dans son autre vie, sans vraiment comprendre pourquoi les choses de l’amour lui échappe. Il ne peut visiblement mettre à profit l’expérience d’une vie écoulée. Ses amis non plus. Cela crée sans cesse des quiproquos, des situations ridicules qui tournent au cocasse, le tout teinté d’un érotisme « bon enfant » et pudique. Cette humour redondant peut parfois devenir agaçant et s’il n’y a pas de vrai rebondissement au prochain opus, je ne suis pas certain de continuer cette série qui, pourtant, m’avait franchement emballé au premier épisode. Les dessins sont excellent, je n’ai rien à dire sur le graphisme, tant celui de l’époque passée que celui de l’époque de nos jours. Les traits des visages reflètent les sentiments des personnages de façon parfois surprenante. A la fin du manga, nous avons droit à un petit bonus sur deux autres personnages qui se retrouvent aussi dans la vie actuelle avec des rôles franchement différents de ceux de leur vie antérieurs mais j’ai vraiment apprécié plus que moyennement ce bonus que je trouble inutile. Je pense que ces dernières pages auraient pu être mises à profit pour équilibrer le scénario entre vie passée et vie actuelle car cet épisode taille plutôt la part belle aux vies antérieures des personnages, rompant ainsi l’équilibre entre vie passée et vie contemporaine. Comme disent les colombophiles, pour la suite, « les convoyeurs attendent ». Pour le moment, je vis sous pression, j’ai raté la sortie de cet opus, c’est la deuxième fois que ça m’arrive en à peine une semaine. J’ai un métier passionnant mais le travail d’abord, la famille ensuite (c’est déjà triste de la placer après le travail mais quand on est artisan…) et la lecture après , à moins que je ne place les amis avant. Lu en format KINDLE sur tablette iPadpro avec une très belle numérisation.



Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.



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Made in Heaven, tome 1

Atsurô Nogi est un jeune mangaka débutant. Ses dessins sont très réalistes et l’histoire qu’il crée est celle d’un jeune moine bouddhiste qui a fait vœu de chasteté mais qui vient de rencontrer une jeune femme qui a une forte poitrine : Dame Yaï. Accidentellement, le jeune bouddhiste s’est retrouvé avec les seins d’Yaï dans les mains et depuis, il doute de son vœu. Quand son éditeur lui demande où Atsurô puise son inspiration, celui-ci prétend dessiner ses rêves. L’extrait de la série qui a été publié dans une revue est un succès mais son éditeur lui demande d’ajouter des scènes plus sexy car c’est vendeur. Il apprend également que Atsurô est vierge et le met en garde contre des personnes qui sortiraient de nulle part en lui affirmant qu’ils font le même rêve, qu’ils s’identifient au personnages. Il lui commande des planches à faire dans un certain délai. C’est alors que notre héros, en sortant de la maison d’édition, rencontre une jeune femme troublée, qui lui affirme qu’elle a fait le même rêve, qu’elle est le personnage de Dame Yaï. La jeune femme est dotée d’une poitrine opulente comme le personnage féminin de notre héros. Celui-ci, suivant les conseils de son éditeur se sauve chez lui. Mais, troublé, il n’arrive pas à dessiner les planches commandée dans le délai imparti. L’éditeur lui envoie de l’aide et cette personne est la jeune femme qu’Atsuro a rencontré dans la rue, Kanade Murofushi. Elle confirme qu’elle est le personnage féminin du manga. Atsurô ne peut plus quitter sa poitrine des yeux. La suite du manga prend une tournure étonnante car un autre moine apparaît, Ryôchin qui est amoureux de Eiken, le moine héros de l’histoire. Mais Atsurô se dit que pour que son manga soit réaliste, il doit caresser les seins de sa nouvelle assistante. Au moment où, cette dernière étant consentante, il s’aprêtte à lui toucher les seins, son meilleur ami fait irruption dans son appartement. Il lui fait presqu’un scandal. Akira, le meilleur ami, déclare qu’il est amoureux d’Atsurô. Fait troublant, qui se retrouve dans l’histoire créée par Atsurô. Atsurô serait donc la réincarnation de Eiken, le jeune moine du 8e siècle, Kanade de Dame Yaï et Akira de l’autre moine : Ryôchin…

Ce manga démarre en trombe. Le scénario est réellement original. Créée par une mangaka, je crois que les personnages principaux sont les seins d’Yaï et de Kanade. Le parallèle entre la vie des moines et de Dame Yaï et celle du mangaka, de son assistante et de son ami est troublant. Il entraîne aussi des situations on ne peut plus cocasse. Les dessins sont formidables. L’érotisme est pudique, tout en finesse. Le jeune mangaka partage avec son personnage le fait d’être puceau et la première rencontre avec la poitrine d’une jeune femme les perturbe au plus au point. Le parallèle entre les sentiments qu’éprouvent Yaï et Kanade est aussi étonnant. Sans compter sur celui à faire entre les sentiments homosexuels de Ryôchin et Akira. Accidentellement, Ryôchin a presqu’au une expérience sexuelle avec Yaï car dans le noir, il lui caressait les seins en pensant que c’étaient les fesses d’Eiken. Dans la réalité, Akira aussi à peloter la jeune femme. Des situations de quiproquos sont ainsi créées, apportant une bonne dose d’humour au scénario complètement déjanté. C’est vraiment drôle. Mais en même temps, une sorte de triolisme voit le jour à la fois dans l’histoire et dans la vraie vie des personnages. Akari ne cache pas ses sentiments pour Atsurô, ce dernier est troublé par la beauté et les seins opulents de Kanade, cette dernière est amoureuse d’Atsurô mais au final, c’est Akira qui profite le mieux du corps de la jeune femme malgré son homosexualité avouée. C’est exactement se qui se passe dans le manga créé par Atsurô mais Eiken est jaloux et en veut à la fois à Dame Yaï pourtant innocente et complètement amoureuse du jeune moine et aussi à Ryôchin qui lui, désire ardemment son ami et lui a même déclaré que la relation entre deux hommes, pour des moines qui doivent rester chastes, n’est pas pécher comme une relation avec une jeune femme. Arriver à créer un manga de cette qualité, si dynamique que celui-ci, avec un scénario vraiment original, une bonne dose d’humour et de magnifiques dessins avec pour thème les seins ‘une femme est extraordinaire. Oui, je suis emballé par ce premier opus et c’est avec impatience que j’attends décembre et le deuxième tome. Lu en format KINDLE avec une superbe mémorisation.

Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.



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Made in Heaven, tome 6

Nous sommes toujours dans l’époque Heian, au dixième siecle. L’époque où le Japon entre dans un monde particulièrement culturel et pendant laquelle, Kyoto devient la capitale du Japon. Atsurô Notion, le mangaka de notre époque, est alors un jeune guerrier qui se nomme Taira No Munemistu. Il est toujours fasciné, comme dans sa première vie, par les fortes poitrines. Il est tombé amoureux de la princesse Nariko qui, malheureusement pour lui, doit devenir une vestale gardienne d’un temple et épouse d’un dieu. Nariko est la deuxième vie de l’actuelle Kanade, amoureuse à notre époque, du mangaka Asturô. Mais Le cousin de celle-ci, également membre de la cour impériale, est aussi amoureux du jeune soldat et est au courant des sentiments que la princesse et du militaire. Il veut le séduire. La princesse a une occasion unique de devenir l’amante de Taira mais son cousin , particulièrement vicieux, imagine un stratagème pour se faire passer pour elle et devenir l’amant du jeune soldat. Celui-ci se comporte comme un puceau naïf, à un point tel qu’il gobe la couleuvre. Mais au dernier moment, ils sont découverts et c’est un sacrilège de se comporter comme tel dans un sanctuaire. Seulement, tout le monde croit que le jeune militaire était avec la princesse et les conséquences pour les deux peuvent être de graves sanctions. Pendant ce temps, à notre époque, toujours vicieux dans sa nouvelle vie, Akira, qui était le cousin de la princesse et l’ami du vingt-et-unième siècle d’atsurô, tente de séduire ce dernier et de le voler à la pauvre Kanade…

Ce manga tourne en rond. Je me demande toujours pourquoi je le télécharge. Il est annoncé comme érotique, voir torride mais franchement, il est plutôt platonique. Le mangaka, héros du livre, n’est qu’un puceau naïf et idiot. Il n’est même pas fichu de déclarer clairement ses sentiments. Kanade ne fait pas mieux. Elle aussi attend mais rien n’arrive. Et ca, dans toutes leurs vies antérieures au même titre que dans leur vie actuelle. Akira est toujours le plus entreprenant. Mais ses méthodes sont pernicieuses, vicieuses, malhonnêtes. Ca me dérrange un peu que ce soit lui le mauvais. Il est homosexuel et est attiré par son ami. Jaloux, il fait tout polluer la vie de Kanade et lui ravir Atsurô. Là aussi, même si le stratagème change, dans touts les vuies antérieures et actuelle. Son personnage risque d’alimenter une certaine homophobie chez ceux qui manquent d’ouverture d’esprit face à l’homosexualité. Là, nous sommes au dixième siècle. Si le mangaka veut tirer son histoire en longueur, il peut répéter indéfiniment ce processus en multipliant les vies antérieures. D’avance, le lecteur saura ce qui va se passer et comment ça va se terminer. Ca en devient lassant, agaçant, presque insuportable. Je me dit que je vais m’arrêter là et en même temps, j’espère une conclusion et une fin heureuse pour Kanade et Atsurô, les éternels puceaux de vie en vie parce qu’ils sont incapables de se dire : « je t’aime » ! Bon, je vais encore tenter une fois le coup, au prochain opus, quoique je doute si je le lirai. Je n’aime pas abandonner les histoires que j’ai commencé, j’ai toujours un doute si j’ai pris une bonne décision alors que si je la poursuis et que ça reste mauvais, je suis dans la certitude que j’aurais dû décroché. C’est assez stupide comme raisonnement, j’avoue. Le graphisme est bon, il sauve un peu ce manga qui m’énerve. A la fin, nous avons droit à une histoire bonus, plutôt ridicule, qui tourne aussi sur une histoire d’amour incomprise par excès de timidité. Ce bonus est parfaitement inutile, il aurait été préférable que nous retournions au vingt-et-unièmes siècle et développer la suite de ce qui ce passe dans le monde contemporain, car il semble qu’enfin, nous allons quitter le dixième siècle mais pour se faire transporter dans quelle époque ? Lu comme à mon habitude, en format KINDLE avec, un point positif, une très belle numérisation.



Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.

Épisode 4 : Dekarô Funamushi, mangaka qui vient de créer une nouvelle histoire d’amour semblable à celle que vient d’imaginer en écoutant ses rêves, Atsurô. Celui-ci en veut terriblement au nouveau mangaka d’avoir les mêmes idées que lui. Il ne sait pas que c’est Kanade qui l’écrit parce qu’elle fait les mêmes rêves de ses vies antérieures que lui. Elle l’écrit surtout pour qu’Atsurô voit en elle une bonne personne et qu’il devienne amoureux et éviter les échecs sentimentaux de leurs vies antérieures.

Nouvelle ère de réincarnation post les moines : l’époque du Heian (celle du Japon qui se tourne vers les arts, entre autre le livre fondateur de la littérature japonaise, « Le Dit du Genji », que nous retrouvons comme fondation à la belle et érotique série « Love Instruction ». C’est sous cette ère que la capitale du Japon est devenue Kyoto.

Taira No Munemistu : c’est un Takiguchi, guerrier ayant pour fonction d’être garde. Il serait la réincarnation de l’époque du Heian, en l’an 985, de Atsurô.

Princesse Nariko : princesse de la famille impériale, petite fille de l’empereur Daigo, elle est destinée à devenir la prétresse du sanctuaire d’Ise. Pour y arriver, elle est en retraite à Nonomiya. Elle doit aussi rester vierge car elle sera l’épouse d’un dieu. Elle est la deuxième réincarnation de Kanade. Comme Kanade et Dame Yaï, elle est rès jolie et a une forte poitrine.

Fujiwara No Saki : noble d’Heian, cousin de la princesse Nariko. Un personnage velléitaire qui s’enfuit à Nonomiya pour éviter un mariage. Il y rencontre Taira et devient son ami. C’est la réincarnation de l’ère Heian de Ryôchin, moine et amoureux de Eiken et aussi de Akira, de notre époque et ami et amoureux de notre héros. Il est certainement à la base de l’échec amoureux de nos deux autres héros.



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Made in Heaven, tome 1

J'avais présélectionné ce livre dans la liste Masse Critique pour trois raisons : découvrir un manga (j'en n'ai quasiment jamais lu), m'amuser de sa dimension érotique et humoristique et parce qu'il est réalisé par une femme. J'espérais secrètement y trouver un érotisme "au féminin" moins balourd que les clichés habituels. La quatrième de couverture était pourtant explicite : un jeune puceau mangaka rencontre quelques difficultés à dessiner des poitrines.

Le manga mêle dans une mise en abime cocasse les dessins érotiques du jeune homme et l'histoire du jeune homme avec son assistante.

L'ensemble est finalement assez convenu. J'ai pas mal ri en lisant ce manga à l'humour potache, quelques planches sont réussies et remplissent leur vocation érotique, le plus souvent l'humour prend le dessus.

J'en aurai gardé un souvenir sympathique si une jeune fille un peu bécasse (comme tous les personnages cela dit) ne se retrouvait pas finalement ravie d'avoir été violée... Quand bien même l'autrice use d'un astucieux retournement de situation pour justifier une telle faute de goût, mon humour potache a atteint ses limites. J'espérais un tout petit peu plus de finesse...
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Made in heaven, tome 4

Atsurô avait terminé l’histoire de son manga avec les moines Eiken, amoureux de Dame Yaï, et Ryôchin, amoureux d’Eiken et qui, par son insistance et sa jalousie, a planté l’histoire d’amour qui aurait pu naître entre le moine fasciné par la forte poitrine d’Yaï et la jolie paysanne amoureuse d’Eiken. Pour mémoire, son histoire est inspirée par les rêves du mangaka. Ces rêves sont la résumé de sa vie antérieurs, enfin, d’une de ses vies antérieures. Mais il n’est pas le seul à en rêver. Il y a aussi Kanade, qui était Dame Yaï et Akira, qui était Ryôchin. Mais, il rêve maintenant d’une autre de ses vies antérieures, celle où il était guerrier, charger d’une fonction de gardien dans l’époque Heian. Il s’appelle alors Taira No Munemistu et tombe amoureux de la princesse Nariko qui n’est autre que Kanade. Un autre jeune homme fait son apparition dans l’histoire, un noble de la famille impérial, cousin de la princesse, Fujiwara No Saki, homosexuel qui tombe amoureux du premier regard de Tara. Il n’est autre que Akira. Atsurô dessine alors les premières pages de sa nouvelle histoire et quand il les soumet à son éditeur, Son éditeur lui montre alors un magazine dans lequel est publié un manga qui raconte la même histoire. Après vérification, c’est une histoire vraie qui a marqué le Japon à l’époque Heian. L’auteur de ce manga est inconnu. Mais, ce qu’ignore Atsurô, c’est que c’est Kanade qui le créé sous un pseudonyme, avec l’intention qu notre héros tombe amoureux de so héroïne qui n’est autre qu’elle dans une autre vie antérieure…

Ce quatrième tome me surprend agréablement. J’étais prêt à abandonner la série après le troisième opus mais le scénario de ce nouvel épisode est habil. Nous retrouvons le graphisme qui reste très agréable. La forte poitrine de kanade et des femmes qu’elle était dans ses vies antérieures reste le fil rouge de l’histoire et l’amour qu’Atsurô essaye de découvrir déséspérément aussi. Akira, qui, dans toutes ses vies antérieures est pllutôt un personnage négatif confirme qu’il est toujours dix siècles plus tard. L’humour est franchement présent mais l’émotion d’Atsurô et de Kanade est palpable. Ici, les rôles sont inversés. Dans leur première vie antérieure, c’est les moines qui devaient rester chastes mais dans la nouvelle, c’est la princesse qui ne doit en aucun cas succomber à la passion. La pauvre doit se marier avec un dieu et non un homme donc, tomber amoureuse d’un homme risque pour elle d’entraîner des conséquences dramatiques. Mais elle voit en Taira dieu fait homme à l’image qu’elle en a dans sa mémoire inconsiente de son ancienne vie. Mais dans le présent, tout devient plus compliqué car les manœuvres de séduction des uns et des autres tournent à la catastrophe. C’est, malgré le souvenir des vies antérieures, l’incompréhension total entre les jeunes gens. Bref, je vais donc attendre la suite de cette histoire qui vient de relancer l’intérêt que je lui porte. Lu en numérique sur l’application IZNEO avec une très belle numérisation.



Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.

Épisode 4 : Dekarô Funamushi, mangaka qui vient de créer une nouvelle histoire d’amour semblable à celle que vient d’imaginer en écoutant ses rêves, Atsurô. Celui-ci en veut terriblement au nouveau mangaka d’avoir les mêmes idées que lui. Il ne sait pas que c’est Kanade qui l’écrit parce qu’elle fait les m-emes rêves de ses vies antérieures que lui. Elle l’écrit surtout pour qu’Atsurô voit en elle une bonne personne et qu’il devienne amoureux et éviter les échecs sentimentaux de leurs vies antérieures.

Nouvelle ère de réincarnation post les moines : l’époque du Heian (celle du Japon qui se tourne vers les arts, entre autre le livre fondateur de la littérature japonaise, « Le Dit du Genji, que nous retrouvons comme fondation à la belle et érotique série « Love Instruction ». C’est sous cette ère que la capitale du Japon est devenue Kyoto.

Taira No Munemistu : c’est un Takiguchi, guerrier ayant pour fonction d’être garde. Il serait la réincarnation de l’époque du Heian, en l’an 985, de Atsurô.

Princesse Nariko : princesse de la famille impériale, petite fille de l’empereur Daigo, elle est destinée à devenir la prétresse du sanctuaire d’Ise. Pour y arriver, elle est en retraite à Nonomiya. Elle doit aussi rester vierge car elle sera l’épouse d’un dieu. Elle est la deuxième réincarnation de Kanade. Comme Kanade et Dame Yaï, elle est rès jolie et a une forte poitrine.

Fujiwara No Saki : noble d’Heian, cousin de la princesse Nariko. Un personnage velléitaire qui s’enfuit à Nonomiya pour éviter un mariage. Il y rencontre Taira et devient son ami. C’est la réincarnation de l’ère Heian de Ryôchin, moine et amoureux de Eiken et aussi de Akira, de notre époque et ami et amoureux de notre héros. Il est certainement à la base de l’échec amoureux de nos deux autres héros.



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Secret Girl, tome 5

Un court shojo en 5 volumes auquel j'ai bien accroché.



Si l'histoire ressemble à "Parmi eux", les personnages en sont très différents et les tournants de l'intrigue aussi.



Ici l'héroïne se retrouve contre son grès dans une école de garçons, forcée par une mère qui, il faut bien le dire, a un grain ! Évidemment il y a un beau garçon, c'est un shojo après tout, et elle n'a bientôt plus du tout envie de partir.



J'ai trouvé la relation entre Takanashi et Itou plutôt mature et touchante.
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Made in Heaven, tome 1

Quand Akata a publié sa liste de manga pour la semaine, j'avais déjà hâte de pouvoir lire ce manga WTF ! Pour une fois ! J'avais déjà remarqué ce manga qui me semblait bien déjanté avec son synopsis complètement fou. En débutant ma lecture, quelle surprise face à ces beaux graphismes ! Et là, je me suis rendue compte que l'autrice ne m'était pas inconnue :) et j'en ai lu pleiiiin de ses séries shojo avec des orientations toujours un chouia sexy. Made In Heaven est bien un manga WTF où l'amour et le sexe se rencontrent avec beaucoup d'humour. C'est drôle et léger. Pas de prises de tête dans ce manga enchaînant les blagues, c'est tellement foufou que ça donne envie de lire la suite !
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Made in Heaven, tome 5

Taira No Munemistu, la nouvelle réincarnation de Atsurô Notion, le mangaka qui s’inspire de ses vies antérieures pour créer ses histoires, est tombé amoureux fou de la princesse Nariko. Il croit que c’est une servante et il a vu accidentellement la poitrine de celle-ci. Depuis qu’il est enfant, les seins des femmes exercent sur lui une véritable fascination. Pourtant, à l’époque du Heian, époque qui a vu au Japon les arts s’exprimer, les seins des femmes étaient réservés aux bébé. Les hommes ne s’en occupaient pas, les poitrines féminines n’avaient donc aucun atout de séduction, il n’avaient qu’une fonction nourricière. Mais la princesse doit être mariée çà un dieu et devenir prértêsse et ne peut donc tomber amoureuse d’un homme ordinaire, surtout que Taira est de basse extraction. Fujiwara No Saki, cousin de la princesse et membre de la famille impériale, qui n’est autre que Akira, l’ami qui désire Atsurô pendant notre époque est aussi tombé amoureux du jeune guerrier. Il sait que ce dernier en pince pour sa cousine (qui elle, à l’époque Heian, n’est autre que Kanade), se fait passer pour son ami en espérant le séduire et l’attirer dans son lit. Taira est naïf et fait confiance au jeune noble. Dans la vraie vie actuelle, les choses se compliquent aussi. Kanade crée en parallèle un manga racontant le trio amoureux de l’époque Heian tout comme Atsurô. Elle le fait en espérant qu’Astsurô tombera amoureux de son personnage féminin historique et donc, d’elle à notre époque. Mais, si peu à peu, le mangaka est séduit par l’histoire, il ignore toujours qui crée la même histoire que lui, il se doute juste que c’est une femme. Une confrontation et un débat de presse est organisé pour que les deux auteurs se rencontre et débattent de leurs idées et créations. Mais, Akira qui n’a pas le talent des deux autres, se fait passer pour Dekarô Funamushi, pseudonyme utilisé par Kanade pour tenter de séduire son ami…

Décidément, rien n’est simple dans la vie amoureuse des trois personnages. Akira est de plus en plus perfide mais il semble que ce défaut colle à la peau de tous les hommes qu’il a été dans ses vies antérieures. Atsurô, quant à lui, se comporte toujours comme un puceau innocent des choses de la vie et toujours obsédé par les fortes poitrines. Les seins restent le fil rouge de l’histoire. Kanade semble plus fragile et sensible et aimerait tant enfin devenir l’amoureuse d’Atsurô. Dans les vies antérieures comme dans la vie actuelle, ce trio improbable, le désir des uns et la jalousie des autres donnent naissance à une foule de quiproquos. Le graphisme reste très beau, c’est sans doute la qualité principale de ce manga. Le scénario ressemble plutôt à un chien qui se mord la queue. Nous tournons en rond, d’une vie à l’autre. Est-ce que le destin va se répéter éternellement ? L’humour est présent mais à force de rester sur place, comme lors du troisième opus, je commence réellement à m’impatienter et à m’agacer. Je suis de nouveau dans le doute de savoir si je dois poursuivre cette série qui est inconstante. Un léger moment passionnant pour beaucoup de moments lassants. Je ne sais pas combien de vies antérieures pour nos personnages a encore en réserve l’Autrice mais mon endurance s’émousse. Je vais encore patienter et certainement lire le prochain opus mais… Lasérie est considéréé comme étant un shôjo érotique mais il faut avouer que les personnages ont plutôt des comportements d’adolescents débiles et que l’érotisme est plutôt plus que soft. Bref, je reste encore dans le doute quant à poursuivre ce manga. Lu en format KINDLE avec une très belle numérisation.



Personnage :

Atsurô Nogi : mangaka qui dessine en s'inspirant de ses rêves.

Kanade Murofushi: jeune femme qui a une très forte poitrine

Akira Renjô : meilleur ami d'Atsurô mais aussi, il est amoureux du jeune mangaka.

Eiken : jeune moine bouddhiste qui a juré de rester vierge mais qui tombe en fascination devant la poitrine généreuse de Dame Yaï. Atsurô en serait la réincarnation.

Yaï : jeune femme à forte poitrine qui tombe amoureuse du moine Eiken. kanade en serait la réincarnation.

Ryôchin : moine bouddhiste, ami de Eiken dont il est amoureux. Akira en serait la réincarnation.

Épisode 4 : Dekarô Funamushi, mangaka qui vient de créer une nouvelle histoire d’amour semblable à celle que vient d’imaginer en écoutant ses rêves, Atsurô. Celui-ci en veut terriblement au nouveau mangaka d’avoir les mêmes idées que lui. Il ne sait pas que c’est Kanade qui l’écrit parce qu’elle fait les mêmes rêves de ses vies antérieures que lui. Elle l’écrit surtout pour qu’Atsurô voit en elle une bonne personne et qu’il devienne amoureux et éviter les échecs sentimentaux de leurs vies antérieures.

Nouvelle ère de réincarnation post les moines : l’époque du Heian (celle du Japon qui se tourne vers les arts, entre autre le livre fondateur de la littérature japonaise, « Le Dit du Genji », que nous retrouvons comme fondation à la belle et érotique série « Love Instruction ». C’est sous cette ère que la capitale du Japon est devenue Kyoto.

Taira No Munemistu : c’est un Takiguchi, guerrier ayant pour fonction d’être garde. Il serait la réincarnation de l’époque du Heian, en l’an 985, de Atsurô.

Princesse Nariko : princesse de la famille impériale, petite fille de l’empereur Daigo, elle est destinée à devenir la prétresse du sanctuaire d’Ise. Pour y arriver, elle est en retraite à Nonomiya. Elle doit aussi rester vierge car elle sera l’épouse d’un dieu. Elle est la deuxième réincarnation de Kanade. Comme Kanade et Dame Yaï, elle est rès jolie et a une forte poitrine.

Fujiwara No Saki : noble d’Heian, cousin de la princesse Nariko. Un personnage velléitaire qui s’enfuit à Nonomiya pour éviter un mariage. Il y rencontre Taira et devient son ami. C’est la réincarnation de l’ère Heian de Ryôchin, moine et amoureux de Eiken et aussi de Akira, de notre époque et ami et amoureux de notre héros. Il est certainement à la base de l’échec amoureux de nos deux autres héros.



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Le chemin des fleurs, tome 11

J'ai trouvé ce volume un peut trop centré sur le kabuki et moins sur les personnages, c'est sans doute ce qui m'a un peu déplus ici.



Finalement, l'histoire entre kyo et Ayame n'avance pas (c'est cette histoire qui me plaisait) et j'ai l'impression que dans le prochain volume c'est d'avantage la rivalité entre kyo et Ichiya qui va encore prendre de l'importance.



Bien que le kabuki soit un sujet intéressante, la pauvre Ayame se contente de faire quelques apparitions pour qu'on ne l'oublie pas. Ce qui, pour moi, est un peu dommage.
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Made in heaven, tome 11

Depuis le début, la série est bien barrée, mais elle s'était un peu normalisée avec les tomes. Je n'étais donc pas préparée aux multiples rebondissements totalement WTF de ce final xD



Ako Shimaki était partie dans une schéma assez classique avec le récit au fil des tomes de chacune des incarnations de ses héros à travers le temps et quelques avancées, entre deux plongées dans le passé, de leur trio présent entre amis, mangakas et rivaux. Mais pour ce grand final, elle a décidé de rompre la boucle et j'ai adoré cela ! C'était totalement surprenant.



Attention spoilers en vue car comment en parler sans aborder la grande révélation de ce tome ? L'autrice nous surprend donc une dernière fois concernant les identités des incarnations passées de nos héros et nous propose une réponse tout à fait inattendu tandis que Nogi part sur les traces de son passé. J'ai adoré ce rebondissement qui conduit à des réflexions très méta sur la création artistique, le rapport à l'écriture et aux inspirations. C'était excellent même si totalement inattendu à ce stade et semblant sortir de nulle part tant cela rompt avec toute la cohérence des points précédents.



Elle joue ainsi à merveille de ses personnages comme de ses lecteurs. Elle met Nogi en difficulté et offre une réflexion puissante sur ces auteurs qui font des emprunts à droite à gauche au point de perdre leur fougue, leur propre imaginaire et de finir par se perdre eux-mêmes. C'est très intéressant. Elle a également une écriture fort caustique et grinçante sur les réseaux sociaux et autres moyens de critiquer le travail des auteurs et le rapport des mangaka à ceux-ci. Tout son discours sur sa propre création et celle de ses collègues m'a paru très pertinent sous les gros traits d'humour qui les enrobent ici.



Car au final bien que l'autrice ait fait de ce titre une très bonne comédie de moeurs, elle nous aura également tout du long touché avec le destin de ces personnages et ce de façon assez sérieuse. Elle a questionné les lecteurs sur leur rapport au désir : hétérosexualité, aromantisme même peut-être pour un Nogi que ça intéressait fort peu, homosexualité ; mais également sur la façon dont les relations sur déroulent au Japon : la grande naïveté des couples, les rendez-vous et unions arrangés, etc. C'était très intéressant. Le petit apport culturel avec les incarnations au fil des époques fut un bel ajout et l'autrice a poussé le concept jusqu'au bout, ce qui est tout à son honneur !



Avec humour et sérieux, l'autrice nous aurons donc livré un dernier tome plein de surprises et de réflexions. C'était complètement barré et improbable donc amusant et pertinent à lire. J'ai aimé aussi bien le divertissement que les idées développées. J'ai aimé être surprise, j'ai aimé réfléchir, j'ai aimé être touchée par leurs histoires. Je n'imaginais pas du tout Ako Shimaki aller dans cette direction. L'ensemble fut peut-être un peu long avec une narration en dents de scie mais le final, lui, a su offrir un très beau moment et une belle morale sur l'importance d'aimer l'autre pour lui-même et non pour ce qu'on nous dit de lui ou ce qu'on attend de lui.
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Made in heaven, tome 10

Ça y est, la dizaine de tomes est atteinte et quel coup d'accélérateur de la part de l'autrice ! Celle-ci nous emporte dans un tourbillon d'absurde et de questionnement dans un tome très riche.



Je me suis beaucoup amusée à voir la façon rocambolesque dont elle a géré la déclaration de Nogi. C'était totalement à l'image de la série. J'ai beaucoup ri de la façon dont tout s'est ensuite enchaîné pour aboutir à la formation de ce couple souhaité depuis le début mais devenu ici un peu improbable et qui pousse ainsi les héros à se questionner sur leurs vrais désirs et la frontière entre ceux-ci et ce que leurs réincarnations les poussent à ressentir. C'est assez joliment tourné, surtout mélangé à cet humour omniprésent.



Tout comme elle parvient à manier le verbe haut et à mélanger humour et questionnement sérieux sur les raisons d'entrer en relation avec quelqu'un, l'autrice mélange aussi astucieusement, dans ce tome, temporalités passées et présentes avec cette fois l'ensemble des réincarnations des héros qui reviennent à leurs mémoires. C'est amusant de découvrir celles qui nous manquaient et qui sont parfois surprenantes. Ah le coup de la vache, puis celui des estampes érotiques ! On se prête vraiment bien au jeu.



Cependant, le titre n'est pas qu'humour, il est aussi amour et la relation d'amitié qui s'est nouée entre les trois héros est à nouveau au coeur ici, avec un couple nouvellement formé qui n'oublie pas le troisième larron malgré tout ce qu'il a pu leur faire. On prend ainsi plaisir à les voir nouer et renouer une relation, à s'entraider autour de leurs histoires et de leurs mangas. Cela change la donne. Changement, qui va d'ailleurs obliger l'autrice, comme elle le suggère de manière très "méta", à chercher et introduire un nouvel antagoniste pour faire avancer l'histoire qui sinon serait un peu trop plate, comme la romance trop lisse de ce début de tome.



J'aime vraiment beaucoup la conscientisation de l'autrice sur son oeuvre qu'elle nous laisse percevoir au fil des pages, que ce soit sur l'utilisation du trope de la réincarnation, sur la mise en scène de relations amoureuses trop parfaites et sans relief, ou sur le rôle de chacun des personnages dans tout ça. Elle nous laisse entrapercevoir une réflexion bien plus profonde qu'on pourrait le croire de sa part dans cette oeuvre pourtant hautement humoristique et WTF.



Très beau tournant que celui offert ici. Oui, cela va un peu trop vite. Non, on ne croit pas trop à la relation amoureuse qui se met en place. Mais il y a tellement de questionnements intéressants derrière sur la notion d'artiste et de création, que personnellement, j'adore !
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Made in heaven, tome 9

Made in Heaven c'est mon petit plaisir coupable de la collection WTF ! A chaque tome, je m'amuse des imbroglios qu'imaginent l'autrice pour caricaturer à la fois les Boys Love, les shojo et les récits sur les mangaka. Un pur bonheur !



Cependant, je trouvais que l'histoire traînait en longueur depuis plusieurs tome et là enfin elle avance, je suis ravie ! En effet, malgré tous les pièges que Renjô met sur son chemin, Nogi se dirige inexorablement vers Murofushi, c'est pas trop tôt ! En même temps, il est hyper amusant de voir les stratagèmes imaginés par Renjô et toute l'énergie qu'il met à contrecarrer Murofushi, allant même jusqu'à apprendre à dessiner comme elle pour prendre sa place. Il va loin.



L'astuce de l'autrice pour rendre ce récit si drôle et addictif, c'est de jouer avec talent entre les lignes narratives présente et passée due à leurs anciennes incarnations. C'est parfaitement réussi. Il y a eu des fois où je ne voyais pas l'intérêt de l'un ou l'autre. Ici, elles se répondent astucieusement et logiquement pour former un tout cohérent et en même temps totalement barré. Les pièges de l'ancien Renjô répondent à ceux du nouveau, impliquant même le même pauvre bougre dans tout ça.



Mais loin de se répéter encore et toujours et d'éloigner une fois de plus les deux héros destinés à s'aimer, pour une fois, ils se retrouvent enfin dans les ultimes pages de ce tome. Ce n'était pas trop tôt ! J'ai ainsi été ravie d'avoir la surprise de les voir se trouver, ou plutôt de voir enfin Nogi agir selon son coeur pour courir après Murofushi. Bien sûr, ce serait trop simple si ça s'arrêtait là et l'autrice imagine déjà bien d'autre complication avec ce triangle amoureux et la naïveté confondante de Nogi qui ne comprend rien à ses sentiments et qui écoute trop ce que les autres lui disent. C'est tordu mais vraiment fun.



Alors qu'il ne reste maintenant plus que 3 tomes, il est a espérer qu'Akata aura l'opportunité de les sortir de manière plus rapprochée afin de pleinement profiter du final tordant, tordu et torpilleur que nous prépare l'autrice en jouant encore et toujours avec les sentiments présents et passés de ces héros. Mais maintenant que ça a enfin avancé, il serait dommage d'y mettre un coup de frein.
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Made in Heaven, tome 5

Un nouvel opus en mode de pilote automatique jusqu'au renversement final que je n'avais pas vraiment prévu.



On continue à suivre en parallèle les aventures présentes et passées de notre trios de héros à travers le temps. Pour une fois, c'est ce qui se passe dans le passé qui m'intéresse le moins. On y voit Nogi, alias Munemitsu et Kanade alias Nariko se tourner autour, le premier demandant bien sûr conseil à la mauvaise personne ensuite, ce qui va tout venir compliquer. Les choses se répètent, du coup ça ne me passionne pas. Heureusement que l'autrice en profite pour insérer des petites connaissances sur l'ère Heian toujours bonnes à prendre, et surtout une bonne dose d'humour où elle se joue de la naïveté des héros.



Dans le présent, c'est tout aussi léger dans un sens, mais tout de même plus intéressant. Nogi apprécie de plus en plus le travail de Funamushi, alias Kanade, au point de penser en être amoureux alors qu'il ne l'a jamais rencontrée. Il souhaite donc profiter d'une interview commune pour déclarer sa flamme, (les préparatifs en sont très drôles au passage), sauf que ça ne va pas se passer comme prévu. Le rebondissement que cela apporte relance l'histoire dans une direction qui me plait avec une vraie interrogation sur ce qu'est l'amour : un sentiment qui ne dépend pas de la personne en face, ou une pulsion biologique dirigée seulement vers un certain type d'individus avec un sexe défini. L'autrice explore le sujet avec humour mais le sujet est plus profond que cela ne le laisse penser et j'aime ça. Honnêtement, ça n'aurait pas pris cette direction, j'aurais commencé à me lasser mais là, ça relance mon intérêt.
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Made in Heaven, tome 2

Cette suite confirme tout le plaisir que j'ai pris lors de ma lecture du premier tome. L'autrice reprend les mêmes éléments pour poursuivre son histoire et aller toujours plus loin.



Nous continuons à suivre les aléas de la vie de mangaka de notre héros, dont on prend l'histoire d'amour pour une comédie érotique. Il faut donc qu'il cherche des idées pour combler ses lecteurs et comme il ne sait que s'inspirer du réel, il a besoin de nouvelles expériences, ce qui donne encore lieu à des scènes désopilantes. Son obsession pour les fortes poitrines ne se laisse pas démentir mais il commence à comprendre que ce ne sont pas toutes les mêmes et qu'il en apprécie une et une seule. Du moins, c'est ce qu'il comprend de son héros, c'est-à-dire sa vie antérieure, mais il reste du chemin pour qu'il l'associe avec son moi présent.



On enchaîne donc situation ubuesque avec malentendu grotesque et c'est poilant. Que ce sont dans les réminiscences du passé ou dans le présent, on a des scènes tordantes, je prends pour exemple celle en couverture ou encore celles du dernier chapitre. Vraiment, j'adore cet humour un peu gras où tout le monde peut être pris pour cible, homme comme femme.



Graphiquement, c'est toujours aussi séduisant, dynamique, pêchu, même si j'ai un peu de mal avec certaines représentation du corps... Mais j'aime beaucoup toute la palette graphique dont est capable la mangaka.



Je me suis encore régalée à la lecture de ce tome, je n'ai pas vu le temps passer. On avance dans les souvenirs de leur première vie antérieure et un peu aussi dans le présent avec un triangle amoureux désopilant. Je suis fan.
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Made in Heaven, tome 6

Alors que l'humour de cette série me plait depuis le premier tome, ici il ne suffit plus à masquer une intrigue qui piétine et un tome assez décevant dans l'ensemble où l'intrigue principale n'occupe qu'un peu plus de la moitié du tome avant un oneshot qui n'a rien à voir...



Nogi persuadé qu'il est gay a décidé de passer à l'acte avec son ami de toujours, Akira. Nous assistons donc à leur rencontre en parallèle de la fin de l'histoire de leur réincarnation du XIe siècle. Les deux se matchent assez bien même si ça fait redondant avec ce qu'on a déjà lu. En effet, comme dans sa précédente réincarnation, il se fait tromper par l'Akira d'alors et son histoire avec la princesse échoue. Les ressors scénaristiques et comiques sont encore une fois les mêmes : tromperie, mensonge, sexe, punition rocambolesque... En plus, ici j'ai vraiment eu l'impression que tout allait trop vite ce qui rendait impossible le moindre attachement aux personnages. Et comme le récit de ce passé occupe la majeure partie du récit, le présent, lui, fait du surplace. On assiste juste à la tentative de Nogi et Akira de coucher ensemble, pendant que Kanade se lamente... Du vu et revu dans la série. On commence sérieusement à tourner en rond, il va falloir mettre un grand coup dans la fourmilière !



Concernant le oneshot dont je parlais plus haut, nous sommes sur quelque chose de très classique, avec une lycéenne lambda amoureuse du prince de sa classe mais qui n'ose pas lui dire parce qu'elle se sent tout en bas de l'échelle par rapport à lui. Le petit twist de l'histoire est le fait qu'après avoir prié 100 fois son nom avant de s'endormir, elle parvient à le voir et à lui parler dans ses rêves. Ils apprennent ainsi à faire connaissance, sauf qu'elle se présente toujours avec un masque sur le visage. J'avoue que j'ai trouvé les deux chapitres de cette histoire assez drôles au début, c'est léger et un peu original dans la forme (le fond est archi vu, lui). Le héros étant tout sauf un beau gosse calme et classe comme elle le croyait, ça apportait un bon ressort comique. Le problème, c'est que la chute est tellement abrupte que ça tombe complètement à plat ! Comme souvent, je ne vois pas l'intérêt de mettre ce genre de oneshot qui occupe la moitié de la place, alors que ça n'apporte rien au titre principal et que c'est tout sauf important dans la carrière de l'autrice...



Donc, un tome assez décevant, avec une histoire principale qui fait du surplace, des héros dont les histoires se répètent trop et auxquels on a du mal à s'attacher. L'humour qui faisait mouche ne marche plus aussi bien à force. Si on ajoute le sentiment qu'en plus on est floué sur le nombre de pages, ça n'aide pas.
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Made in Heaven, tome 1

Attention, OVNI ! Made in heaven m'a titillée dès que je l'ai aperçu dans un petit fascicule glissé entre les pages d'un autre manga que je m'étais procurée chez les éditions Akata. C'est l'idée complètement farfelue du scénario qui m'a convaincue de me lancer dans cette série toujours en cours au Japon, alors que, habituellement, j'attends qu'une série soit terminée au moins dans son pays d'origine avant de me lancer dans sa collection pour ne pas risquer de rester sur ma faim face à un éditeur peu scrupuleux qui aurait décider de stopper ses publications… J'en lis depuis plusieurs années maintenant mais j'avais abandonné quelque peu les mangas car le marché était saturé de séries peu originales et qui tendaient à se ressembler beaucoup ; il était difficile pour moi d'y trouver mon compte, alors que je devenais de plus en plus difficile et que je cherchais de l'originalité et donc, une aiguille dans une botte de foin. Puis, un jour, les éditions Akata ont pointé le bout de leur nez sur le marché du manga et répétaient à qui mieux mieux (ouh là, j'avais oublié que cette expression existait !) que les séries qu'ils publiaient étaient mieux que la plupart de celles qu'on trouvait en magasin, qu'elles étaient bien plus originales et de bien meilleure qualité. Et bien je dis oui ! Akata excelle dans le dénichage de séries hors norme, que ce soit dans le genre shojo, seinen, ou le genre feel good qu'ils ont eux-mêmes lancé avec quelques titres déjà parus. Avec Made in heaven, je n'attendais pas moins de la part des éditions Akata qu'une bonne dose de WTF, des personnages bizarres et un scénario complètement farfelu mais tout aussi bien ficelé.



Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans les coulisses de la fabrication d'un manga et la mise en abîme est maline et appréciable. D'ailleurs, j'ai même appris des choses sur le travail de dessinateur de mangas. La mangaka a fait l'effort de soigner ses traits et de les différencier lorsqu'il s'agissait des planches que dessine le personnage principal, des flashbacks de sa vie antérieure ou du manga-même Made in heaven. La lecture qu'on en fait se passe à différents étages et le manga en est d'autant plus riche et intelligent. Tous les éléments de l'intrigue temporelle s'imbriquent de façon astucieuse sans même nous perdre une seule seconde.



Les aventures que vit, ou plutôt subit parfois bien malgré lui notre héros Atsurô Nogi ne manquent jamais d'imagination. Par un certain concours de circonstances plutôt rusé, une blonde à forte poitrine sera mise sur son chemin ; elle aguichera autant le protagoniste que le lecteur. Made in heaven n'est sans aucun doute pas à mettre entre toutes les mains mais il n'est pas pornographique pour autant. Les quelques scènes et cases sexy ne sont pas si inutiles que ça et elles transmettront au lecteur toute la maladresse et l'excitation à la fois d'un moine chaste et d'un mangaka puceau, la vie antérieure du premier ayant des conséquences lourdes dans la vie moderne du second. L'homosexualité du meilleur ami de Atsurô ne manquera pas non plus d'apporter son lot de malentendus, d'humour et de sous-entendus au récit et on trépigne à l'idée de rencontrer à nouveau plus tard ce personnage prénommé Akira Renjô. Je ne doute alors pas une seule seconde que l'auteure nous parlera dans les prochains tomes de son triangle amoureux fêlé, sans limite, sans aucun tabou, au vue des premiers chapitres que contient ce premier tome irrésistible.



J'accorde ★ ★ ★ ★ ★ à Made in heaven, tome 1. Made in heaven est LA série déjantée de 2018 par excellence ! Et, justement, Akata excelle dans la publication de séries hors du commun, mais des séries qui sont malheureusement bien trop discrètes en magasin alors qu'elles méritent un succès fou tellement elles sont réussies et génialissimes. Pour public averti ou petit otaku voyeur amateur de grosses poitrines, Made in heaven ose et nous fait rire avec son scénario farfelu mais complètement efficace et ses personnages débridés et caricaturés avec beaucoup d'humour. Décidément, le pays du soleil levant est parfois bien frappé mais, à l'autre bout de la planète, dans le second pays consommateur de BD japonaises, c'est comme ça qu'on l'aime !
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Le chemin des fleurs, tome 1

ce livre fait partie de la sélection pour le Prix Mangawa 2013.

J'avais découvert l'univers du kabuki à travers un personnage de la série "Jin" mais j'ignorais que ce genre théâtral continuait à s'enseigner.

Donc, dans cette histoire, un jeune acteur de kabuki, héritier d'une famille célèbre d'acteurs se laisse vivre sans trop se forcer et malgré son jeu médiocre reçoit l'admiration de nombreuses fan.

Jusqu'au jour où une de ses camarades de lycée qui fait également le ménage au théâtre lui résiste... car elle est amoureuse d'un autre acteur.

Piqué au vif, le héros cherche à reconquérir la belle, notamment en travaillant un peu plus ses prestations théâtrales.

J'ai trouvé ça pas mal.
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Made in Heaven, tome 8

Nouvelle lecture décomplexée pour cette série drôle et atypique qui revisite comme personne les histoires de mangakas et de réincarnations !



J'ai encore beaucoup ri cette fois encore même si le twist sur le changement de sexe des héros n'empêche pas de voir que l'autrice reprend sempiternellement les mêmes schémas scénaristiques. Ce n'est pas déplaisant mais ça empêche un peu la série de vraiment décoller et ça la rend juste sympathique. Cependant, c'est agréable de voir la variété des couples et agencements proposée librement par l'autrice, presque comme allant de soi.



La narration, elle, est un tantinet longuette dans cet arc. On ne voit pas assez le présent, qui stagne, sur ce statu-quo Nogi croit que Renjo est l'auteur qu'il cherche alors que c'est Murofushi. Nogi n'aimant pas les hommes, ça n'avance pas entre eux. Murofushi étant coincée par son contrat, elle est dans l'incapacité de se révéler. Il ne reste donc plus que le récit de leurs réincarnations passées à l'autrice pour faire avancer son scénario, ce qu'elle parvient à faire astucieusement en ajoutant un nouvel élément, enfin.



Ce nouvel élément, n'est autre que l'agent de Murofushi dans le présent et le compagnon pauvre de l'ancienne réincarnation de Renjo. Celui-ci apporte une nouvelle dose d'humour bienvenue dans le présent avec ses problèmes d'érection, qui devraient être au centre du prochain tome. Dans le passé, il offre malheureusement un levier à Renjo/Yoshiko, qui vit de plus en plus mal son rejet par Nogi/Masatsura, et voit aussi en lui à la fois une échappatoire pour confirmer qu'il/elle reste désirable.



L'autrice continue donc avec humour d'aborder des sujets sensibles et d'actualité peu importe l'époque : les sentiments au-delà du genre, le sentiment de désirabilité, la capacité ou l'incapacité d'avoir des relations sexuelles, etc.



Ainsi même si elle reprend toujours le même schéma, Aki Shimaki introduit suffisamment de nouveaux petits éléments à chaque fois pour continuer à susciter et renouveler notre intérêt. En plus, son humour continue à faire mouche même après 8 tomes. Une jolie série humoristique qui cache bien des secrets.
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