Alì Ehsani

Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d’y arriver.

Je rêve que nous puissions nous poser, nous laver, habiter dans une maison, arrêter d’avoir peur, au moins pendant quelques temps.

Il n'y a rien de plus semblable à l'espoir que la décision d'émigrer : espoir d'arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d'un dénouement heureux, comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d'y arriver.

- Il y a plein de gens qui croient tout savoir, et c’est exactement pour cela qu’ils n’apprennent jamais rien.

Tu ne dois pas avoir peur si tu veux réaliser tes désirs, tu dois être un lion affamé.

Les autres ne m’évite demandent pas d'où je viens ni qui je suis, ici il n’y a de place que pour l’avenir ; nous avons laissé derrière nous un monceau de décombres, de peur et de douleur dont personne n’a envie de parler.

Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot « désespérés », mais ce que moi, je pense, aujourd’hui, à Rome, dans ma vie italienne, c’est qu’il n’y a rien de plus semblable à l’espoir que la décision d’émigrer : espoir d’arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d’un dénouement heureux, comme au cinéma. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certains cas, partir est le seul moyen d’y arriver.

Je lui raconte qu'en Afghanistan il y avait la guerre et que je croyais que c'était partout pareil parce que je n'avais jamais rien vu d'autre.

- Nous sommes comme les oiseaux, as-tu dit.
- Pourquoi ?
- Parce que les oiseaux volent là où ils veulent et nous, on va voler très loin.

L’espace d’un instant, je me demande à quoi cela sert d’être heureux si on n’a plus personne avec qui le partager, mais ce n’est pas le moment d’être mélancolique, je suis à deux doigts de réussir, je n’ai pas droit à l’erreur, pas droit au moindre faux pas.

Les gens qui parlent des émigrés utilisent souvent le mot «désespérés», mais ce que moi, je pense, aujourd’hui, à Rome, dans ma vie italienne, c’est qu’il n’y a rien de plus semblable à l’éspoir que la décision d’émigrer: espoir d’arriver dans un endroit meilleur, espoir de réussir, espoir de survivre, espoir de tenir bon, espoir d’un dénouement heureux comme au cinema. Il est normal que tout être humain cherche désespérément à améliorer sa condition et, dans certain cas, partir est le seul moyen d’y arriver.

Je n'ai plus la force de faire ce que vous m'avez appris,toi,papa et maman.Je ne me sens plus capable de ne pas accepter qu'on me rende des services si je ne suis pas en mesure de faire quelque chose en échange;je suis un enfant complètement seul dans une ville sans limites,je suis convaincu que papa et toi diriez tous deux que je dois faire confiance à quelqu'un si je ne veux pas me laisser mourir.

Toi et moi,nous ne sommes pas hazaras,nous sommes des Turkmènes,mais ça fait des années et des années qu'ils nous traitent comme des Hazaras;les talibans arrêtent les Hazaras et ils les envoient combattre,c'est pour ça qu'on doit se cacher