Fan de Marlon Brando, l’ado enchaîne les petits boulots avant de s’inscrire à l’Actors Studio de son futur mentor Lee Strasberg. Visage magnétique et violence contenue, Al Pacino incarne à lui seul le New York de vertiges et de fureur des années 1970, dont témoigne "Panique à Needle Park", le film de Jerry Schatzberg (1971), qui le révèle en junkie incandescent. L’année suivante, Coppola l’impose à la Paramount et l’installe au firmament sous les traits de Michael Corleone dans "Le parrain" – film pour lequel il rencontre des figures de la pègre.
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