p133. Je ne me jette jamais sur la soupe d'Abdallah quand il la dépose sur la table. Ce n'est pas l'envie qui me manque. Mon estomac gargouille dès que j'entends son pas. Mais je tiens à ce que le parfum des épices imprègne d'abord l'appartement tout entier. Ainsi, même quand mon assiette est vide, l'odeur du potage continue de me bercer jusque dans mon sommeil.