Varsovie, quand il l’évoquait, n’était ni la capitale de la Pologne, ni la ville où il avait vécu, étudié, aimé, ni celle d’où Sara avait envoyé son dernier message. C’était une cité de conte de fées, irréelle et magique, aussi fragile qu’un château de cartes que le souffle d’un seul homme pouvait faire disparaître. Pour mon père, la Pologne n’existait plus.