Gilles de Rais repose donc dans l'église des Carmes, auprès de grands seigneurs de Bretagne. Seule la révolution française viendra troubler cette paix posthume puisque l'église sera saccagée et les restes des défunts jetés dans la Loire.
Le compte rendu précise d'ailleurs :
"Parmis ces crimes et délits figurent d'énormes vices, soit le péché contre nature..."
"Gilles était plus content de jouir des tortures, des larmes, de l'effroi et du sang que de tout autre plaisir."
L'abbé Brossard
Gilles souffre sans doute en son fort intérieur, mais il cherche la consolation dans de nouveaux excès.
Il attribue ses fautes "au mauvais gouvernement qu'il a eu dans son enfance où, sans frein,il s'est appliqué à tout ce qui lui plaisait et complu à tous les actes illicites ".
Pour élucider et scruter plus amplement la vérité,que la torture ou la question soit appliqué à l'accusé.
Il y avait une foule si grande,dit le compte rendu, que le Bouffay était à peu près comble.
(À l'attention du diable : )
Viens à ma volonté et je te donnerai tout ce que tu voudras,excepté mon âme et l'abréviation de ma vie.
Gilles est sûrement un psychopathe mais il semble acquis que les experts d'aujourd'hui le jugeraient "responsable de ses actes ".
Qu'est-ce-qu'on schtroumpfe avec l'églantier, Schtroumpf Farceur ?
Eh bien...du poil à gratter !