Je pris rendez-vous avec l’infirmier militaire en vue de l’indispensable prélèvement sanguin. Celui-ci n’eut aucun mal à me poser un garrot et à trouver une veine dans le pli du coude mais le sang ne coula pas. Il fit au moins cinq tentatives sans obtenir la plus petite goutte et, bien que je ne sois pas douillet, je commençais à sentir la sueur perler sur mon front. Il s’en aperçut et décida d’appeler un autre infirmier qui réussit du premier coup […]. Renseignement pris, mon premier piqueur était mécanicien dans le civil et devait sa place qu’à une formation accélérée, sans doute bien insuffisante.