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EAN : 9782369751601
336 pages
La Bouinotte (18/11/2020)
3/5   2 notes
Résumé :
Ce bonheur en héritage, c’est ce qu’a reçu Alain Rafesthain de sa mère. « T’es heureux et tu l’sais pas ! », lui rappelait-elle fréquemment, pour souligner combien sa jeunesse avait pu être préservée au regard des conditions faites aux enfants de la génération précédente. Dans ce récit autobiographique, qui fait suite à son Mémoires de paix où il évoquait ses premières années, Alain Rafesthain témoigne d’une vie pleine : l’enseignement, la culture, la mémoire et l’h... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En tant que citoyen belge, jusqu'à la lecture du livre, je ne connaissais pas Alain Rafesthain. Il est du département du Cher situé dans la région : « Centre Val de Loire », région dans laquelle, je n'ai jamais eu l'opportunité de me rendre en voyage. Par conséquent, je ne connais pas cette région. Je me suis juste documenté récemment sur le parcours de la Loire et je suis juste capable de situer Nohant dans le département de l'Indre ou a vécu Gorge Sand dont je suis un fervent admirateur.

Je me suis également documenté sur la résistance sous le régime de Vichy en lisant : « L'occupation expliqué à mon petit-fils » écrit par l'historien Jean-Pierre Azéma, ainsi que des biographies et autres livres écrit par ou au sujet de Jean Moulin, Lucie et Raymond Aubrac.

Alain Rafesthain et né en 1942 dans le département du Cher, a été Maire de Fussy et a exercé la présidence du Conseil de la région Centre Val de Loire. Il a appuyé l'initiative du Parc Naturel Val de Loire qui a été reconnu au patrimoine naturel par l'UNESCO.

Il a suivi les cours à l'école normale, est devenu professeur d'éducation physique. Son rêve eut été de devenir professeur d'histoire. Il a quitté ce secteur pour entamer des fonctions politiques. Il avait le souci de convenablement assumer ses fonctions politiques tout en ne délaissant pas sa famille ce qui fut difficile à réaliser compte tenu de ses lourdes et constantes obligations dues sa fonction de Président du Conseil Val de Loire.

Il s'st intéressé à la résistance sous le régime de Vichy dans le Berry et a réalisé des contenus littéraires à ce sujet. Il a même contribué à la création de musées et expositions sur le sujet.

L'humain à respecter dans toutes ses composantes avait de l'importance pour lui. Il a signé une fusion entre la commune de Fussy et celle de Corminboeuf situé en Suisse. A cette suite il se fera des amis Suisses et entretiendra cette amitié.

Il initiera et participera à des missions humanitaires en Mauritanie, au Mali, à Madagascar et au Sénégal.

Lorsqu'il était jeune enseignant, il avait difficile de nouer les deux bouts. Toutes envie de voyages étaient exclues. Il s'est largement rattrapé par la suite.

Le livre est bien écrit, agréable à lire. Il est divisé en soixante-huit chapitres qui suivent années après années la chronologie de son vécu. Il a eu la riche idée de parsemer le livre de photos avec légendes extraites de sa photothèque.

Je remercie les éditions La Bouinotte pour ce livre qui m'a permis d'en connaître plus sur la région Val de Loire ainsi que l'opération masse critique de Babelio et son chef d'orchestre Nicolas.

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Grâce à la masse critique organisée par Babélio, j'ai eu la chance de découvrir ce livre écrit par Alain Rafesthain.
Cet auteur y décrit sa vie à partir de 1953 en soixante-huit chapitres. Il raconte en effet avoir eu besoin de se replonger dans son passé maintenant qu'il a soixante dix huit ans. Par son histoire, il nous laisse apercevoir une autre époque, celle où les cours se terminaient à 16h30 le samedi, où les enfants devaient aider leurs parents au fournil… Parents qui, orphelins, devaient subvenir à leurs besoins dès l'âge de sept ans.
Les temps étaient durs mais les parents considéraient que les enfants devaient être heureux contrairement à eux qui avaient connu la guerre. Toutefois Alain Rafesthain nous montre que cela n'est pas si simple car à chaque époque chaque difficulté. Il apostrophe parfois sa mère par rapport à cela.
Ce livre se dévoile par chapitre et chaque chapitre correspond à une année de sa vie.
On y découvre d'abord un petit garçon, puis un étudiant désirant devenir professeur et s'engageant ensuite dans l'armée.
Il se marie et deviendra père. Malheureusement, sa femme mourra d'un cancer et il deviendra veuf à soixante six ans.
Tous ses désirs, ses joies, ses ou choix ou les épreuves de la vie sont racontées avec beaucoup d'émotions.
Alain Rafesthain décrit aussi comment il est rentré petit à petit dans la politique jusqu'à devenir maire de sa ville. On y découvre les difficultés des maires de petites villes bien souvent dérangés pour des petits tracas du quotidien (chien perdu, problème d'électricité…). Il finira par devenir président de la région Centre et travaillera avec des personnalités politiques comme Michel Sapin et Lionel Jospin.
Je ne connaissais pas Alain Rafesthain avant de découvrir ce livre, n'étant pas de sa région, mais grâce au texte et aux photographies, je l'ai découvert.
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Oh salue, comment vas-tu ?

As-tu lu "Le Bonheur en héritage" de Alain Rafesthain?
Grâce à la masse critique j'ai pu découvrir un ouvrage historique agréable.

De 1953 à nos jours, on découvre l'histoire/ la vie de A.Rafesthain, la vie n'était pas facile, mais les parents faisaient en sorte que leurs enfants s'en sortent un peu mieux qu'eux. Ils participaient aux différentes tâches en soutien à leur famille. Cet ouvrage historique témoigne des moments de joie et de difficultés rencontrées par l'auteur. le bonheur y est souvent fait mention et il se demande si les évènements qu'il vit font partie du bonheur dont parlait sa mère.

L'objet livre est agréable, il regorge de photographies fort intéressantes.
Les chapitres se présentent sous forme d'années qui mettent en avant son enfance, ses études, sa vie politique et personnelle. La plume est agréable
J'aime assez les sentiments qui ressortent à chaque étape de sa vie la relation avec ses parents, sa persévérance face à ses études, ses craintes et ses joies etc…

Il y a des passages et des photographies émouvantes. Il a eu une vie vraiment intéressante et s'est impliqué dans chaque mouvement, mission avec passion.

Un bonheur en héritage c'est comme être assis au coin du feu à écouter les histoires sur la vie de son grand-père. C'est passionnant et en même temps on hérite de la connaissance de son ainé et de ses valeurs.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Le relief jurassien, sans égaler celui de Haute-Savoie, ne manquait pas de charme et nous permit quelques belles découvertes comme celles des Echelles de la mort ou du Saut-du-Doubs, réduit malheureusement par la sècheresse à un filet d’eau.

Une anecdote savoureuse m’est aussi restée en mémoire : ayant projeté une excursion en Suisse, nous fûmes arrêtés par les douaniers français qui exigèrent nos cartes d’identité. Nous en étions pourvus mais celle de Daniel Godin était périmée. Il ne pouvait pas quitter la France. Nous étions sur le point de faire demi-tour quand l’un de nos contrôleurs se ravisa : moyennement le payement d’une taxe, il était possible de lui délivrer un laissez-passer pour la journée. Merveilleuse administration française qui pouvait établir un document licite à partir d’un autre qui ne l’était plus !
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Tôt le lendemain, nous partons vers les Pangalanes dans deux minibus brinquebalants dont la suspension est mise à mal par l’état de la chaussée, une nationale pourtant. Des trous, encore des trous que le chauffeur ne peut pas tous éviter et je m’attends à tout moment à ce que le car rende l’âme. Après une journée de périple à travers collines rouges et rizières, nous parvenons néanmoins sans encombre au canal des Pangalanes. Là, c’est l’émerveillement : sous la lumière chaude du soleil déclinant et dans un calme qui tranche tellement avec l’animation de la capitale, nous découvrons la végétation luxuriante d’où émergent de nombreux palmiers inclinés au-dessus des berges, ils délimitent un bras large de quelques centaines de mètres où s’aventure un bac, qui s’enfonce à moitié sous le poids de deux antique camions.
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L’émotion ne peut se confondre avec le bonheur même si elle en constitue parfois le fondement. Par contre, l’écriture à laquelle je m’adonne presque chaque jour ― il serait plus juste de dire chaque nuit ― m’aide à accepter la vie trépidante qui est la mienne et me procure un véritable bien-être. Après plusieurs ouvrages consacrés à la Résistance, une trilogie et un essai politique, j’ai eu le plaisir de publier fin 2002 : « Quand les Uhlans passèrent la Loire », roman historique qui plonge le lecteur dans la guerre de 1870 et la Commune de Paris. […]. Je crois pouvoir affirmer que l’écriture et ce qu’elle engendre a toujours été pour moi un élément d’équilibre et de sérénité.
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Je pris rendez-vous avec l’infirmier militaire en vue de l’indispensable prélèvement sanguin. Celui-ci n’eut aucun mal à me poser un garrot et à trouver une veine dans le pli du coude mais le sang ne coula pas. Il fit au moins cinq tentatives sans obtenir la plus petite goutte et, bien que je ne sois pas douillet, je commençais à sentir la sueur perler sur mon front. Il s’en aperçut et décida d’appeler un autre infirmier qui réussit du premier coup […]. Renseignement pris, mon premier piqueur était mécanicien dans le civil et devait sa place qu’à une formation accélérée, sans doute bien insuffisante.
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Je participe à la campagne de François Hollande pour les élections présidentielle d’avril mai. Le candidat vient passer une journée entière au « Printemps de Bourges » où je reçois sur le stand du Conseil général.
Sa journée se termine par de nombreuses interviews au cours desquelles il me surprend par ses connaissances sur les artistes et le monde du showbiz, avant qu’il ne passe au diner. Je me trouve séparé de lui par une jeune femme qui m’est inconnue. Je crois être discret lorsque je demande qui elle est à mon voisin de droite. Discret, je ne le suis sans doute pas assez puisque ayant entendu ma question, elle se présente à moi comme étant Valérie Trierweiler. Puis se tournant vers son compagnon, elle constate avec amertume : « Tu vois, je manque vraiment de notoriété ! »
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Video de Alain Rafesthain (1) Voir plusAjouter une vidéo

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