Alain Stephan

Après "Un macchabée à Pont l'Abbé", j'ai eu plaisir à retrouver la détective Iphigénie Boulard dans ce nouveau roman policier très réussi, riche en suspens et rebondissements. Il est aussi l'occasion de découvrir Rennes, la cuisine moléculaire et les symphonies de Brukner La fin est particulièrement réussie.

Ce livre est le pendant d'un autre, publié un an ou deux avant, sur les prénoms bretons. Il l'a paru tout aussi précis que l'autre, et particulièrement bien documenté. Je l'ai même plusieurs fois trouvé en référence dans des articles de Wikipédia ! Donc, un bouquin très utile.

Je l'ai depuis longtemps dans ma bibliothèque. C'est un des meilleurs guides que je connaisse sur le Finistère, dont l'auteur prend bien la peine de préciser qu'il associe deux anciennes régions historique : le Léon et la Cornouaille. Très complet, très précis, très utile.

Un très joli livre superbement illustré par Christophe Lazé. C'est l'adaptation pour les enfants d'un livre très documenté écrit par l'auteur quelques années avant. Mais ici, ça se présente comme une série de petites histoires très charmantes et très amusantes, comme des petits contes en modèle réduit. A lire et à offrir.

C'est l'adaptation d'un ouvrage de l'auteur sur les prénoms breton. J'ai beaucoup aimé. Ca se présente comme un dictionnaire, mais chaque rubrique raconte une petite histoire. C'est très bien écrit pour les enfants. C'est à la fois sérieux et drôle. Les dessins de Christophe Lazé sont magnifiques !

Ça peut paraître un peu lourd, cette rime dans le titre. Mais je crois qu’il ne faut rien prendre au sérieux, dans ce livre, même pas la fausse énigme du départ : un vol sur l’île au sangsues, dont on ne s’échappe pas. Jusqu’à ce que le drame éclate, avec des mobiles totalement inattendus. J’ai beaucoup aimé cette lecture…

Cet ouvrage est certainement l’aboutissement d’un long travail. Il présente quelques prénoms celtiques. En 2017, ces prénoms revenaient à la mode. En particulier, les prénoms courts en deux syllabes. Comme le dit la préface, les formes française sont mises en avant.

Chaque prénom a une signification. Si certains présentes dix à vingt lignes, d’autres n’en ont qu’une très succincte. Ils ont pourtant tous une histoire, une légende ou un saint auquel il se rapporte. Ces différences m’ont gênée. Heureusement, je ne cherchais pas un prénom pour mon enfant.Je trouve cet ouvrage incomplet.

L’auteur se dit de Pont-L’Abbé, en Finistère, pourtant il manque des prénoms de ce coin de Bretagne. J’ai aussi eu l’impression qu’il y avait plus de prénoms masculins que féminins.

Cet ouvrage est trop succinct pour moi et ne montre pas la réelle diversité des prénoms celtes.

J’adore la mer, les algues, les mouettes, etc.

Alors, j’en ai lu pas mal, des romans policiers qui se passent en Bretagne. En particulier ceux de Jean Failler, avec son héroïne Mary Lester.

Ici, le parti pris est assez différent, puisque qu’Iphigénie Boulard, l’enquêtrice d’Alain Stéphan, elle se ballade dans pas mal d’endroits en France.

En tout cas, ici, on sent bien l’ambiance locale. C’est peut-être parce que, pour une fois, ça se passe dans la ville natale de l’auteur.

J’ai beaucoup aimé.

Pont-l'Abbé, c'est une jolie ville du Finistère, bien connue pour ses bigoudènes. Mais rien de tout ça ici. L'enquêtrice ne s'appelle pas Yvonne ou Nolwenn, mais Iphigénie, comme l'héroïne de la mythologie. Et elle a des méthodes plutôt intuitives, pas toujours rationnelles, mais astucieuses. J'ai adoré !

Mes parents m'ont transmis un patronyme de Bretagne, mais, hélas, ils ne m'ont pas donné un prénom breton.

Avec cet ouvrage, on voit que la notion de prénom celtique s'étend bien au-delà de la Bretagne, avec des prénoms français traditionnels ou des prénoms anglo-saxons.

Intéressant.

Smack !

Le son délicat d’un baiser, quelle belle belle manière de commencer un roman !

Par ailleurs, ça se passe en grande partie aux Horizons, un gratte-ciel d'habitations constitué de deux tours cylindriques accolées. C'est le plus haut bâtiment de Rennes.

La fin du roman est vertigineuse...

Nul doute qu’avec un tel prénom, Iphigénie fût prédestinée aux tragédie grecques.

Ici, ce n’est pas une tragédie grecque, mais un roman policier méditerranéen, avec presque autant de morts que chez les Atrides.

En même temps, on rit aussi. Les deux émotions ne sont pas toujours faciles à combiner, pour le lecteur. On se demande toujours si c’est bien sérieux, tout ça…