Écoutez, c’est moi, le port de Marseille, qui vous parle. Je suis le plus merveilleux kaléidoscope des côtes. Voici
les coupées de mes bateaux. Gravissez-les. Je vous ferai voir toutes les couleurs de la lumière ; comment le
soleil se lève et comment il se couche en des endroits lointains. Vous contemplerez de nouveaux signes dans le
ciel et de nouveaux fruits sur la terre. Montez ! Montez ! Je vous emmènerai de race en race. Vous verrez tous
les Orients—le proche, le grand, l’extrême.
[...] Je vous ferai voir des oiseaux qui plongent et des poissons qui volent.
Embarque-toi ! Embarque-toi !