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Critiques de Albert Uderzo (3189)
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Astérix, tome 27 : Le fils d'Astérix

Les aventures de l'intrépide et malicieux Gaulois et de son acolyte livreur de menhirs sont toujours l'occasion de passer un bon moment de franche rigolade et de découvrir nos célèbres ancêtres sous de biens drôles aspects, excepté le goût de la bagarre et de la bonne chère...

"Le Fils d'Astérix" est la 27ème histoire de ce duo atypique mais, de loin, et à mon humble avis ce n'est pas la plus réussie. Bien sûr les ingrédients traditionnels sont bien présents : quiproquos, baston, légions romaines dévastées en un clin d'œil, belles caricatures de personnages célèbres contemporains et potion magique sont évidemment mis en exergue dans cette histoire peu banale où par un beau matin, Astérix se découvre papa d'adoption d'un nouveau-né assez embarrassant mais qui se révèle être d'origines nobles et qu'il va falloir à tout prix protéger.

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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

Plus qu'excellent cet album égyptien d'Astérix, avec un choc de deux cultures traité selon un humour très fin qui ne peut que ravir le lecteur.



C'est une succession de réparties savoureuses, tant sur le nez de Cléopâtre, que sur les goûts des crocodiles, les pirates du Nil, les bévues de César et de ses légionnaires, avec quelques scènes majestueuses, spécialement lors des apparitions de la reine et de sa suite.



Astérix, Panoramix et Obélix sont à la tâche pour aider un malheureux architecte égyptien, pas vraiment doué dans ses calculs, en butte à la jalousie de la concurrence et à la mauvaise volonté des romains.



Des planches soignées, des jeux de mots et de l'humour à revendre pour une très belle aventure égyptienne d'Astérix et de ses partenaires.
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

Pauvre Numérobis ! Le voilà convoqué par la reine Cléopâtre qui lui déclare tout de go, qu'il est le meilleur des architectes d'Alexandrie … ce qui n'est pas grand-chose. Trois mois … trois mois pour construire un palais pour Jules César. Tu auras de l'or sinon ce sera les crocodiles. Pour réussir il faudrait être un mage et justement Numérobis connait Panoramix, mage d'un petit village gaulois qui résiste encore et toujours et cetera et cetera.

Bon je ne vais pas vous racontez toute l'histoire, elle est plus connue que les constructeurs des pyramides. J'ai la grande chance de posséder la version originale, puisque cette bande dessinée m'a été offerte pour mes dix ans. C'est celle où il est précisé qu'il a fallu nombre de moyen pour la réaliser, dont entre autres, 62 crayons à mines grasses, 14 litres d'encre de Chine mais surtout 67 litres de bière. Donc les auteurs ont eux aussi leur potion magique. Grâce à tous ces ingrédients nous avons là une BD de légende, car en la relisant un demi-siècle plus tard je me marre toujours autant. Merde un demi-siècle voilà qui me fait moins sourire ! Aléa jacta est pas de retour possible vers le passé. Mais grâce à cette bd mon âme d'enfant est toujours présente. Que de gags, au moins un par vignette ! Quel coup de crayon ! Quelle inspiration ! Je crois que je vais me remettre à boire de la bière.

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Astérix, tome 8 : Astérix chez les Bretons

Avec ce huitième album, les auteurs reprennent le schéma classique, et donc en quelques pages, le cousin d’Asterix, vient solliciter l’aide des irréductibles gaulois. Et voilà ce petit monde une fois de plus dans un pays étranger. Ici ils vont en Bretagne ( ou plutôt en Angleterre) pour aider un autre village qui résiste tant bien que mal aux assauts romains.



Comme a chaque fois, le dépaysement est total, ici on visite l’Angleterre avec beaucoup de clins d'œils . On verra donc la tour de Londres, la nourriture étrange (surtout pour les gaulois), le fameux thé de cinq heures, sans oublier le fameux brouillard anglais.
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Je ne suis pas tombée sous le charme de L'Iris Blanc. J'ai trouvé que c'était un peu plat. C'est sensé être une critique ou parodie des gourous et adeptes de la pensée positive, mais en dehors des petites phrases toutes faites du style "Un triomphe sans risque est un triomphe orphelin" il n'y a pas grand-chose pour alimenter cette piste qui dévie à la moitié de l'album vers un kidnapping qui oblige, Astérix, Obélix et Abraracourcix à partir pour Lutèce.



J'ai eu beaucoup d'impressions de déjà-vu au fil de ma lecture le gourou du bien-être n'est pas sans rappeler d'autres méchants manipulateurs ayant retourné la tête des villageoix (Prolix Le Devin, Detritus de La Zizanie, etc), l'expédition à Lutèce avec ses embouteillages, ses spectacles bobo au cirque, etc.

J'ai bien aimé que Bonemine occupe une place un peu plus importante dans l'histoire même si la façon dont elle se fait manipuler par un beau parleur n'est pas très flatteuse...



En revanche, j'ai été un peu déstabilisée dès la première page : César a changé de tête, affichant une nette ressemblance avec Vincent Cassel (qui incarne le personnage dans le dernier film d'Astérix). A part cela, je n'ai pas reconnu d'autres VIP dans la bande-dessinée même s'il paraît de que méchant, Vicévertus, serait inspiré de Dominique de Villepin et Bernard-Henri Lévy...
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Astérix, tome 7 : Le combat des Chefs

Il s'agit d'une relecture et à nouveau j'ai passé un très bon moment avec cet épisode très drôle des aventures d'Astérix.

Le Combat des Chefs est bourré de petites trouvailles irrésistibles : druides amnésiques concoctant des potions détonantes, maladresses d'Obélix avec ses menhirs, camouflages des romains, gaulois "romanisés", etc.

On ne peut que rire de la première à la dernière page...

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Astérix, tome 29 : La Rose et le Glaive

En règle générale, Astérix, c’est assez sympa, je ne prends pas ça trop au sérieux, mais là, j’ai retrouvé ce vieil album et ce que je n’avais pas vu enfant, m’as sauté aux yeux. Cet album est misogyne sur tous les points. J’espère que l’auteur n’a pas voulu rendre un hommage aux femmes ou je ne sais quelle autre idiotie, car c’est raté.



Il faut dire qu’en temps normal les femmes ne sont pas à l’honneur dans les aventures d’Asterix. Mais bon, c’est des petits gaulois qui font la bagarre, destiné sans doute aux petits garçons. Mais là…c’est juste pas possible…



le pitch est assez simple une nouvelle barde débarque et révolutionne la position des femmes au coeur du village gaulois. L’idée aurait pu être bonne si la femme qui débarque n’était pas une féministe qui déteste les hommes. Elle portes des braies (pantalon) pour affirmer son décalage…D’ailleurs le personnage est bien loin de ressemble à la belle Falbala. Non, là, on nous a dessiné un personnage moche comme jamais.



Le scénario en profite pour s’axer autour de la galanterie, en créant une troupe de légionnaire féminine pour attaquer les gaulois. Pourquoi pas, si cette troupe n’était pas composé de petite midinette trop occupée à se pomponner plutôt qua combattre.



Le dénouement est épique, pour battre cette troupe nos amis gaulois organisent des soldes géantes dans leur village. Ben oui, elle ne résistent pas à l’achat compulsif d’un sac à main…



Je ne sais pas dans quelle catégorie l’auteur range les femmes, mais il ne semble pas les porter dans son coeur. Le pire album que j’ai pu lire d’Asterix. Honteux !

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Astérix, tome 21 : Le cadeau de César

Un petit retour hivernal dans la famille du Sud où se reposent mes BD classiques et hop ! un petit Astérix le soir au coin du feu (on a le chauffage central mais bon). Cette fois je n’ai pas attrapé le meilleur, mais c’est quand même agréable avant de s’endormir.



Romeomontaigus est un légionnaire vétéran peu exemplaire à la veille de la quille qui, rond comme une queue de pelle, se permet de critiquer César. Celui-ci, pour rigoler, lui offre comme lot de sortie de l’armée un certain village gaulois d’Armorique. Romeomontaigus s’en sert comme monnaie d’échange dans une taverne contre un peu de vin. Orthopedix, le tavernier, débarque au village d’Astérix avec sa femme Angine et sa fille zaza et demande à tout le monde de virer les lieux. Gros éclat de rire au village. Mais Orthopedix (plutôt sa femme) va s’accrocher, ouvrir une taverne et se proposer comme nouveau chef au grand dam d’Abraracourcix (surtout de Bonemine).



La parodie de campagne électorale apporte son lot raisonnable de situations comiques. Rappelons que l’album est sorti en 1974, année d’élection présidentielle en France. C’est évidemment un clin d’œil. L’imitation du duel de Cyrano/Zorro entre Asterix et Romeomontaigus venu réclamer son village est amusante. Le cri FOOOORMIDABLE de Zaza adressé à Asterix prend une nouvelle saveur depuis que Stromae s’en est emparé dans une de ses chansons. Quelques acteurs sont caricaturés comme d’habitude : on retrouve Pierre Tchernia et, le centurion Tohubohus, ne dirait-on pas Michel Piccoli ? Enfin les Romains prennent leur inébranlable branlée à la fin.



Marrant mais ce n’est pas l’extase. Ça ne l’a jamais été. Je crois que depuis mon enfance la face ravagée par l’alcool de Romeomontaigus m’a toujours effrayé. Et puis dans la liste chronologique de diffusion l’album est encadré par du très lourd : « Asterix en Corse » juste avant et « la Grande Traversée » et « Obelix et Compagnie » après. Par contraste « le Cadeau de César » fait pâle figure.



Mais bon, même le moins bon de Goscinny reste excellent dans l’absolu. On reste à des années-lumière au dessus des albums qui ont suivi la mort de l'auteur. Je ne boude pas mon plaisir et tant pis pour l’extase.

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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

En un mot je m’associe aux louanges générales et attend le prochain album.



Je ne pensais pas qu’en utilisant un thème sur lequel tant a été écrit, Astérix et le village gaulois puissent s’y retrouver. Mais finalement ça le fait. Pour ce 40ème tome, Fabcaro et ses dessinateurs poursuivent louablement l’oeuvre et restent dans l’esprit de Goscinny. Fabcaro aurait juste pu être plus acide concernant les sujets qu’il a abordé ; les sujets étant sensibles, il aurait plus aller un peu plus loin.



Certaines références hilarantes pour les adultes ne pourront pas être comprises par les plus jeunes auxquels cette collection s’adresse habituellement. Pour ma part je les ai toutes dégustées. Elles font tant partie de notre quotidien qu’on ne peut que féliciter l’auteur d’avoir su les intégrer dans cette BD, et toujours pile au moment opportun. Chaque page nous met plusieurs fois le sourire aux lèvres.
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Astérix, tome 12 : Astérix aux jeux Olympiques

Celui-ci, c'est vraiment mon préféré!

Je l'ai déjà dit avec d'autres? C'est vrai qu'il est difficile de mettre un ordre de préférence lorsqu'il s'agit des premiers albums du petit gaulois.

Ce qui fait son charme, c'est le fait que toute la tribu du petit village déboule à Olympie, c'est aussi le foisonnement de jeux de vocabulaire avec un Gosciny au top de son art : Lorsqu'Obélix rencontre le colosse de Rhodes, que les macédoniens défilent en "ordre mélangé" , les athlètes de Samothrace sûrs de leur victoire, la présence de Garmonparnas, magistrat olympique, les spartiates qui en ont marre d'être élevés à la ..dure! ...et j'en passe!. Ce qui fait son charme, c'est également le fait que les romains soient toujours aussi mauvais joueurs et...tricheurs mais on ne leur en veut pas quand on pense à certains Jeux d'aujourd'hui et à la façon dont certain athlètes trichent, on se dit qu'ils étaient bien sages, ces romains!

Bref, encore un excellent album à la lecture duquel on s'amuse beaucoup et où l'on a droit au banquet de fin d'aventure sous la nuit étoilée et même César, pour un fois, est content!
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Astérix, tome 6 : Astérix et Cléopâtre

J'ai passé un excellent moment avec cette relecture d'Astérix et Cléopâtre.

Dans cet album, Astérix, Obélix et Panoramix laissent derrière eux les rigueurs de l'hiver gaulois pour prêter main forte à Numérobis, l'architecte de Cléopâtre qui a défié Jules César dans un pari des plus fous...

Les péripéties s'enchaînent sans temps mort, tout comme les gags visuels et les jeux de mots : l'organisation du travail sur le chantier du palais, les dialogues en hiéroglyphes, l'extravagance de Cléopâtre, la visite des pyramides ou du sphinx...

C'est toujours très drôle...

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Astérix, tome 25 : Le Grand Fossé

Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis passé du tome n°10 au n°25. Je vous rassure moi aussi. Allez-y, foutez-vous de ma tronche vous avez le droit et en véritable mâle Alpha forgé par l'héritage de Léonidas lui-même que je suis, j'encaisserai sans broncher. Mais je vous dois des explications car je me suis bien fait rire et je me devais de vous partager l'anecdote car après tout, plus on est de fous, plus on rit.



Tout commence avec une lugubre soirée d'Halloween... Nan j'déconne, j'ai tout simplement pris la BD juste après celle d'Astérix Légionnaire dans la bibliothèque car, en parfait maniaque de ma collection que je suis, tout est toujours (enfin presque) parfaitement rangé dans l'ordre chronologique. Oui, vous avez deviné, il y a donc eu un beug dans la matrice. Ou alors, mon cher Watson, Madame a mal remis en place derrière moi car oui, je le confesse, je laisse parfois un peu souvent trainer mes BD/comics du moment un peu partout. On me souffle dans l'oreillette que Neo valide cette option.



Mais le plus fou dans cette histoire, ce n'est pas la drastique perte de génie de cette 25ème aventure du Popeye armoricain moustachu, non, non, non, c'est bien ma naïve réaction une fois parvenu à la fin de la lecture : « Tiens, c'est bizarre, l'histoire est quand même sacrément moins bien que d'habitude ». Sur ces entrefesses, je reviens à la première page voyez-vous, et là, stupeur, je lis : « Texte et dessins d'Albert Uderzo ».



Il m'a fallu 13 secondes exactement pour comprendre que j'avais fait un saut spatio-temporel dans l'univers d'Astérix et que j'étais arrivé au stade où le Grand Goscinny était parti de sa belle mort, paix à son âme. D'ailleurs, en ce 1er novembre, paix à celle de tous vos êtres chers partis trop tôt. Reprenons. Pour ma défense, je lisais aux alentours de 23h après avoir perdu la moitié de mes neurones (donc deux après un rapide calcul) sur diverses analyses de la fin de It Follows (ouais j'aime le traditionnel film d'Halloween).



Nous voilà donc au fameux Grand Fossé qui, je ne vais pas vous mentir malgré mes demi racines bretonnes et une riquiqui touche de chauvinisme au fond de moi, n'était pas tip top. C'était même un peu beaucoup moyen. Blagues à plat, scénario en manque d'inspiration, pas besoin de vous faire un dessin : on ne remplace pas un génie d'un claquement de doigts. Restent des graphismes sympatoches et la nostalgie, mais ce n'est pas suffisant pour vraiment prendre son pied.



Comme la conclusion est un peu morose et contraire à mes principes, laissez-moi finir sur une touche personnelle. C'est l'histoire d'un pingouin qui respire par les fesses. Un jour il s'assoit et il meurt. Voilà, là c'est mieux.
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Astérix, tome 2 : La Serpe d'or

Bibliothèque VS moi : deuxième round (pour le premier voir la critique d'Astérix Tome 1 ndlr). Reprenons donc où nous nous en étions arrêtés. Naaaannnn j'déconne je ne parle pas de la bibliothèque – j'avoue je me suis égaré et j'ai procrastiné fin de l'histoire – mais bien de la suite des aventures rocambolesques de notre gaulois petit format favori, vous savez celui à la moustache plaquée or la plus étincelante du game à faire pâlir celle de M. Magnum en personne.



René Goscinny, toujours unique dans son genre, parvient à nous faire littéralement rire aux larmes avec une intrigue minime tenant sur un papier Carambar. Les quiproquos tous plus exquis les uns que les autres fusent dans tous les sens, les situations burlesques sont plus nombreuses que celles d'un one-man-show de Fabrice Eboué (on me souffle dans l'oreillette que c'est normal mea culpa) et les dialogues incisifs sont des plus savoureux. Ajoutez à cela de subtiles références culturelles, un soupçon de satire politique et un brin de conscience écologique et vous obtenez une écriture des plus célestes.



Albert Uderzo, qui n'a toujours pas atteint l'apogée de son style graphique à l'heure de ce second volet, apprend à la vitesse de la lumière en accouchant de dessins plus précis, équilibrés et expressifs que l'aube de la saga. Sans être sur un coup de crayon piloté par des doigts de fée, l'univers visuel est doux et chaleureux à l'oeil, tout en dégageant un délicieux charme vintage.



Résumons. Si Madame - ou Monsieur c'est valable dans les deux sens il suffit juste que vous soyez le plus bordélique des deux - vous demande de ranger la bibliothèque, faites en sorte de tomber nez à nez avec votre collection d'Astérix, n'hésitez plus et replongez à coeur ouvert dans cette onctueuse épopée bretonne. Nostalgie et excuse de procrastination garanties.



PS : Si vous n'avez pas de bazar dans la bibliothèque faites-le en pleine nuit quand votre moitié et les marmots dorment. Vous n'avez plus d'excuse.
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Astérix, tome 23 : Obélix et Compagnie

Dommage que à l’école, le prof d’économie n’ait pas utilisé cet album pour nous expliquer la loi du marché…



Gamine, je ne comprenais pas la portée capitaliste de cet album, il me faisait rire pour le cadeau d’anniversaire d’Obélix, l’absurdité de ses vêtements, pour Idéfix qui lui faisait la tronche, pour les répliques des romains, rien de plus.



Moi y en avais rien compris ! Ni remarqué que le jeune Caïus Saugrenus, sorti de La Nouvelle École d’Affranchis ou E.N.A pour les intimes était la représentation d’un Chirac jeune.



La loi de l’offre et de la demande n’auront plus aucun secret pour vous après la lecture de cet album !



Lorsque l’offre de menhirs est supérieure à la demande, il faut que les entreprises (obélix et Cie) baissent leurs prix, afin qu’elles puissent écouler tous leurs produits… A contrario, si la demande est supérieure à l’offre, il faut que les entreprises augmentent leurs prix…



Comment vaincre les Gaulois ? Il suffit de les diviser car pour régner, il faut diviser, c’est bien connu et toujours appliqué. Pour les diviser, il faut apporter la jalousie, l’envie, la cupidité… Toujours d’application !



En leur achetant des menhirs, Chirac, heu, Saugrenus, va apporter la zizanie dans le village rien qu’en demandant qu’Obélix lui fabrique plus de menhirs et en montant les prix à chaque fois, sous le regard d’un Obélix qui n’y comprend rien… Mais les autres villageois vont vite comprendre où se trouvent leur intérêt…



Dans cet album, vous aurez un cours sur la production de menhirs, sa publicité, sur la concurrence, la dévaluation des prix, l’inflations des prix, les revendications salariales, sur le cours du sesterce et sur le fait de produire romain à Rome !



Alors qu’habituellement, nos Gaulois résolvent leur problèmes seuls à grands coups sur les romains ou en chassant l’intrus, ici, ils n’auront même pas besoin de lever le petit doigt pour que le système, qui a été poussé à son paroxysme, s’effondre, faisant ainsi passer notre énarque fraîchement émoulu pour le responsable de tous les maux de Rome (devait y avoir un message caché que ceux de l’époque ont compris).



Une aventure pleine d’humour, de situations cocasses et une belle leçon d’économie, sur le capitalisme et sur la division des peuples pour mieux les asservir. Faites du commerce, pas la guerre.



PS : album lu bien avant le décès du dessinateur Uderzo. Mais j’ai un retard énorme dans le post de mes chroniques, ou alors, c’est parce que je chronique plus vite que l’ombre de mes doigts sur le clavier. En tout cas, merci à Uderzo pour tous ses dessins.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Astérix, tome 33 : Le ciel lui tombe sur la tête

Le dernier album d' Astérix dessiné par Uderzo n'est ni la catastrophe, ni la trahison (envers qui?) qu'on a bien voulu lui prêter.

Le ciel lui tombe sur la tête, n'est pas, non plus, un des meilleurs albums d' Astérix, loin s'en faut.

L'idée d'une percussion entre deux mondes, fut-ce entre l' Antiquité européenne et une étoile lointaine n'était pas mauvaise... Au moins permettait-elle à Albert Uderzo de rendre hommage aux héros et créateurs qui l'ont vu naître dessinateur et devenir un immense graphiste.

Au moins, l'album s'éloigne-t-il radicalement de l'éternel schéma astérixien marqué par les querelles du village, les voyages lointains et ponctués des rossées aux romains.

Si le dessin ne souffre aucune critique, les textes marquent quand même le pas, et la fin est trop facilement expédiée par un truc bien usé.

Quand à cette guerre contre les Mangas, chacun apprécie à l'aune de ses passions... même si toutes les critiques émises à l'encontre du vecteur Manga ne sont pas forcément injustifiées.

Quant à en appeler à René Goscinny, pour fustiger Le ciel lui tombe sur la tête, c'est assez injuste: Astérix appartient autant à Albert Uderzo qu'à René Goscinny qui, l'un sans l'autre, n'auraient peut-être jamais emmenés le petit gaulois au sommet de la bande dessinée.
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Astérix, tome 1 : Astérix le gaulois

Un petit village peuplé d'irréductibles Gaulois résiste encore… vous connaissez la suite.



Astérix le Gaulois est le 1er album de bande dessinée des aventures d'Astérix le Gaulois, de René Goscinny pour le scénario, et Albert Uderzo pour le dessin, ... Tout commence en 1959 avec des incursions dans le journal Pilote, puis l’album édité en 1961.



Dans ce premier tome Astérix, déjà rusé, et Panoramix, érudit, sont les principaux personnages. Obélix, pas si « enveloppé » que ça, n’est pas encore le compagnon inséparable d’Astérix et n’est qu’un personnage secondaire. La potion magique est déjà mise à l’honneur, les menhirs et l’humour sont déjà présents. Les personnages se cherchent encore, même entre le début et la fin de la BD.

Le trait est encore imprécis, peu assuré, le scénario un peu mince, les silhouettes vont évoluer, mais tout est déjà en place pour entrevoir une série prometteuse.



Relire ce premier album m’incite à reprendre la série chronologiquement, en espérant que le ciel ne me tombe pas sur la tête.

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Astérix, tome 8 : Astérix chez les Bretons

Astérix et Obélix, venus prêter main forte aux Bretons envahis par les Romains, tentent de leur livrer un tonneau de potion magique...

Amusante rencontre avec ces Bretons, qui parlent à l'envers, et s'arrêtent chaque jour à cinq heures pour boire de l'eau chaude, et deux jours tous les cinq jours...dans le brouillard qui ne tarde jamais bien longtemps à venir...

Les habitudes culinaires ne sont pas les mêmes non plus, et Astérix et Obélix auront hâte de quitter les Bretons, après avoir accompli leur mission de sauvetage, et laisser derrière eux une trouvaille pour ces chers Bretons : LE THÉ !



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Astérix, tome 5 : Le Tour de Gaule d'Astérix

Et c’est parti pour le tour de France, version Asterix, donc le tour de Gaule. Beaucoup d’humour et de dépaysement dans ce tome qui nous fait découvrir à sa façon les différentes régions de France ainsi que leurs spécialités culinaires.



Encore une fois on ne s’ennuie pas une minute dans ce volume, qui, comme toujours se dévore trop rapidement. Parcourir les différentes régions est un pur régal grâce a de nombreux clins d’oeil et hommage a la diversité de notre pays. Une chose est sure avec Goscinny et Uderzo, c’est qu’ils prennent un réel plaisir a nous faire partager leur amours pour la France, en servant quelque clichés, mais toujours gentils, toujours habilement trouvé et sans aucun jugement.



Une réussite comme à chaque tome !
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Le moral des armées de César est au plus bas. Vicévertus, médecin-chef des armées a une idée lumineuse : la pensée positive. Et le voilà parti convaincre non seulement les soldats romains, mais aussi les membres d’un petit village que nous connaissons bien.



Une proposition plutôt bonne, mais l’intrigue manque d’originalité, et nos amis les Gaulois qui deviennent positifs, c’est moins drôle. Si les répliques des soldats en pleine bagarre m’ont fait sourire, Ça n’a pas été le cas de celles des Gaulois.



J’ai éclaté de rire à certains jeux de mots, mais n’ai pas été enthousiasmée par d’autres.

Les dessins sont parfaits, et il faudrait être bien difficiles pour ne pas retrouver les mêmes personnages.


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Astérix, tome 40 : L'Iris Blanc

Quelques jeux de mots, amusants certes, mais moins subtils, à mon goût que ceux des œuvres premières. Cependant, ce tome s'avère beaucoup plus intéressant que les deux derniers livres , la verve y est plus fantaisiste . Cela reste un moment de lecture rapide et une détente bienvenue.
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