Son œuvre est aussi abondante que variée, aussi bigarrée que sa vie trépidante et visant un objectif précis. Avec son vocabulaire pictural facilement accessible, Haring étudie sur le plan formel diverses orientations stylistiques, dessinant aussi bien des figures réduites à quelques traits que des œuvres recouvrant des surfaces. Sur le plan iconographique, il puise dans un répertoire qui parle sans ambages d'amour et de bonheur, de joie et de sexe, mais aussi de violence, d'exploitation et d'oppression.
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Keith Haring s'est éteint à l'aube du 16 février 1990 des suites du sida. Il n'avait que trente et un ans. Il a laissé une œuvre considérable constituée de dessins et de tableaux, de peintures murales et d'objets peints ainsi que d'innombrables t-shirts et affiches imprimés. Il ne lui a fallu qu'une dizaine d'années pour réaliser cela. A l'époque de sa disparition,quoique jeune encore, Haring était déjà un artiste fêté, reconnu par ses pairs, accepté par les critiques et aimé des enfants.
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“L’art vit de l’imagination des gens qui le regardent.
Sans ce contact, il n’y a pas d’art. Je me suis donné le rôle d’un faiseur d’images du 20e siècle... Il devient de plus en plus clair pour moi que l’art n’est pas une activité élitiste réservée à l’appréciation de quelques-uns, mais qu’il est là pour tous, et c’est le but vers lequel je continuerai de travailler.” 1984
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