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4.1/5 (sur 316 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/11/1933
Mort(e) à : Paris , le 03/08/2005
Biographie :

Gilles Néret était historien d’art, journaliste et correspondant de musées. Il a organisé plusieurs rétrospectives artistiques au Japon et fondé le musée SEIBU et la Wildenstein Gallery à Tokyo. Il a dirigé des revues d’art, dont L’Œil et Connaissance des Arts, et reçu le prix Élie-Faure pour ses publications en 1981. Parmi ses nombreux ouvrages publiés chez TASCHEN, citons Dalí – L’œuvre peint, Matisse et Erotica Universalis.

Journaliste, éditeur, historien d'art et vulgarisateur, le parcours de Gilles Néret est inattendu.

Parti pour Londres à 18 ans, en 1951, il y travaille pendant trois ans à l'Agence France-Presse.

De retour en France, il collabore à Constellation, puis s'embarque pour le Japon, où il acquiert vite le statut d'un expert en matière de mode « made in France ». La bas, il organise diverses expositions et rétrospectives, entre-autres sur Auguste Renoir, Fernand Léger ou encore Salvador Dali. Il y fonde également la galerie Wildenstein de Tokyo

Les grands magasins Seibu lui demandent même de concevoir une collection pour eux.

Il était l'un des piliers des éditions Taschen et un auteur prolifique de livres d'art.

Il reçut le prix Élie-Faure en 1981 pour la collection de livres d'art À l'école des grands peintres qu'il dirigeait aux Éditions de Vergeures.
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Source : /www.lemonde.fr
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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Gilles Neret : mille Dessous, histoire de la lingerie
Dans une boutique de lingerie de la rue des Saint Pères à Paris, Olivier BARROT présente le livre de Gilles Néret "1000 Dessous, histoire de la lingerie".

Citations et extraits (117) Voir plus Ajouter une citation
La meilleure façon de commencer est de dire : Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures.

(p. 91)
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« Au début de ma carrière », raconte Tamara à sa fille Kizette, « je regardais autour de moi pour ne découvrir que la destruction la plus totale de la peinture. La banalité dans laquelle l'art avait sombré m'inspirait du dégoût. J'étais révoltée ; je recherchais un métier qui n'existait plus. Je travaillais très vite avec un pinceau souple. J'étais en quête de technique, de métier, de simplicité et de bon goût. Mon but : -Ne pas copier- Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles . (p. 43)
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Gilles Néret
Le seul véritable antidote à l'angoisse qu'engendre chez l'homme la connaissance de sa mort inéluctable, c'est la joie érotique.
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Il n'existe pas d'autoportrait de moi. Je ne m'intéresse pas à ma propre personne comme "objet de représentation", mais aux autres êtres, surtout féminins, et plus encore aux autres apparitions.
Gustav Klimt
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Les revêtements de motifs floraux dont se parent ses portraits s'adressent à l'inconscient, produisent un riche effet immédiat et valent à l'artiste une vogue renouvelée. Les nouveaux riches se disputent la faveur d'un portrait féminin signé Klimt. Etre immortalisées par le maître, les belles Viennoises en rêvent la nuit...
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Rien dans l'expérience humaine n'est trop insignifiant ou trop humble pour offrir un sujet à l'artiste...Il n'y a progrès de la culture que si un projet artistique féconde d'une manière continue et progressive la vie en tant que totalité.
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Tout cela, qui n'est pas rien et qui aura en art de multiples prolongements transparaît dans un commentaire pour unautoportrait qui n'exste pas qu'il écrivit avec modestie : Je peux peindre et je peux dessiner. Je le crois, et d'autres disent aussi qu'ils le croient. Mais je ne suis pas certain que sce soit vrai. Seules deux choses me paraissent certaines :
1. Il n'existe pas d'autoportrait de moi; Je ne m'intéresse pas à ma propre personne en tant qu'objet du tableau, je m'intéresse plutôt aux autres personnes, surtout féminines et davantage encore à d'autres phénomènes. Je suis convaincu qu'en tant qu'être humain je ne suis pas une personne très intéressante. Il n'y a rien d'extraordinaire à voir en moi; Je suis peintre et je peins tous les jours du matin au soir. Des figures humaines, des payzages, plus raement des portraits.
2. Le mot parlé comme le mot écrit ne me sont pas familiers, même pas pour m'exprimer par rapport à mon travail où à moi-même. Lorsque je dois écrire ne fût-ce qu'une lettre simple, j'éprouve un sentiment de peur, comme un mal de mer.
C'est pourquoi il faudra renoncer à l'idée d'un quelconque autoportrait pictural ou littéraire de moi. Ce qu'il n'y a d'ailleurs pas lieu de regretter. Si quelqu'un veut savoir quelque chose sur moi en tant que peintre ( ce qui est la seule chose qui vaille la peine d'être considérée ) qu'il regarde attentivement mes toiles et qu'il cherche à découvrir en elles ce que je suis et ce que je veux.
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Face à une société qui considère la mort et la sexualité comme facteurs de désordre et les a frappés d'interdit, appelant ainsi la transgressions dans les religions ou la révolte chez les individus, Klimt semble dès lors, et plus que jamais, lancé dans la voie ardue, mouvementée, fiévreuse et angoissée de la mise en question (à l'épreuve), de ce qu'un homme sait du fait d'être.
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Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. …
…. Elle choisit son camp : non pas l’avant-garde sujet à caution et à fluctuations, synonyme de « crève-la-faim », mais un mélange subtil de post-cubisme et de néo-classicisme à la mode, avec un zeste d’Ingres pour satisfaire ses propres pulsions érotiques ainsi que les rêves libidineux des bourgeois, ses futurs clients, ceux qui ont de l’argent pour acheter.Ensuite, ne fréquenter et ne peindre que les membres de l'élite.

Kizette, sa fille, qui publia par la suite un livre de souvenirs sur sa mère, révèle que Tamara avait un but, un plan : « chaque fois qu’elle aurait vendu deux toiles, elle s’achèterait un bracelet, jusqu’au jour où elle serait couverte de diamants et de bijoux du poignet jusqu’à l’épaule »…
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« Il est bien dangereux de décrire l’œuvre : on se brise à cette tâche impossible.On a multiplié les analyses et les commentaires. Ils tuent l’œuvre, en l'émiettant. Il faut se mettre en face et se plonger dans l'abîme de cette âme hallucinée.C'est une œuvre terrible, qu'on ne peut regarder de sang-froid, à moins de n'y rien comprendre. Il faut la haïr ou l'adorer.Elle étouffe, elle brûle.Pas de paysage, pas de nature, pas d'air, pas de tendresse, presque rien d'humain.Un symbolisme de primitif, une science de décadent, des architectures de corps nus convulsés, une pensée aride, sauvage et dévorante, comme un vent du sud dans un désert de sable.Pas un coin d'ombre, pas une source où se désaltérer. Une trombe de feu.Le vertige grandiose de la pensée délirante, et sans but autre que Dieu où elle va se perdre.Tout appelle Dieu, tout le craint, tout le crie.Un ouragan souffle, d'un bout à l'autre de ce peuple de géants,-l'ouragan qui fait tourbillonner dans l'air le Dieu qui crée le soleil, comme un bolide lancé au travers les espaces. Le grondement de la tempête vous entoure et vous assourdit.Nul besoin de s'en abstraire. Si l'on ne veut point haïr cette force brutale qui vous violente, la seule ressource, c'est de s'y abandonner sans résistance, comme ces âmes de Dante qu'emporte un cyclone éternel.Quand on pense que cet enfer fut, pendant quatre années, l'âme même de Miche-Ange, on comprend – ce qu'on verra plus loin- qu'il en soit resté pour longtemps brûlé jusqu'aux sources de la vie, comme une terre surmenée qui ne peut plus produire. Sur cette voûte et ces murs maçonnés de corps héroïques, dont le grouillement tumultueux et l'unité puissante évoquent tout ensemble les rêves monstrueux de l'imagination hindoue et l'impérieuse logique, la volonté de fer de l'antique Rome, fleurit une beauté sauvage et pure.Nulle part on n'a rien vu de pareil. Elle a quelque chose à la fois de bestial et de divin.Un parfum d'élégance et de noblesse hellénique s'y mêle à une odeur d'humanité primitive. Ces géants , aux poitrines olympiennes, aux reins, aux flancs énormes, «  on l'on sent, comme disait le sculpteur Guillaume, le poids des lourdes entrailles », sont à peine dégagés encore de leur double origine : de la bête et des dieux. »
Romain Rolland – La vie de Miche-Ange ( extrait)- p32
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