AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.74/5 (sur 67 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Bogoutchar,Voronej , le 23/07/1826
Mort(e) à : Moscou , le 05/10/1871
Biographie :

Alexandre Nikolaïevitch Afanassiev (en russe : Александр Николаевич Афанасьев) était un éditeur de contes populaires.

Alexandre Nicolaievitch Afanassiev fit des études de droit à Moscou, fut nommé conservateur des Archives moscovites du ministère des affaires étrangères jusqu'en 1862.

Écrivit de nombreux articles touchant à l'histoire, au journalisme. Appartenait à la mouvance de Herzen (tendance progressiste).

Grand admirateur des frères Grimm, il publia entre 1855 et 1863 les Contes Populaires Russes qui eurent en Russie un succès retentissant, toujours réédités.

Indoeuropéaniste convaincu, il publia de 1865 à 1869 les 3 tomes des Conceptions Poétiques des Slaves sur la Nature, dans lesquelles il s'efforce de "reconstruire" les croyances depuis longtemps disparues des Slaves et des Indoeuropéens.

Il mourut dans la misère en 1871.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Alexandre Afanassiev   (30)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Il était une fois deux frères , l'un riche , l'autre pauvre . Le riche avait organisé un festin , y avait convié des invités , et son frère en même temps . Le frère arrive en premier , les invités ensuite . Quand il eut beaucoup de monde , le maître de maison fit reculer son frère vers le bout de la table : ´ Pousse - toi un peu ! lui dit -il . Le frère se poussa , se poussa et se retrouva contre la porte , tellement il y avait de presse . Les invités affluaient toujours . Enfin , le riche dit au pauvre : ´ Va au diable , donne ta place ! ´.
Commenter  J’apprécie          70
" 'Je suis la reine Hélène la belle et celui qui m'a obtenue, c'est Ivan-tsariévitch que vous avez traitreusement tué. Eussiez-vous été des chevaliers dignes de ce nom que vous l'eussiez réveillé pour le combattre arme en mains, mais vous l'avez tué cependant qu'il dormait, quelle gloire y a-t-il à cela ? Un homme qui dort n'est-il pas semblable à un mort ? ' "

Tiré de l'oiselle* de feu et le loup gris.

* oiselle : le mot 'oiseau' est féminin en russe, d'où ce choix de traduction.
Commenter  J’apprécie          50
Il était une marâtre qui avait une belle - fille . Elle avait aussi une fille à elle . Tout ce que faisait la seconde était bien fait , pour tout on la caressait et on lui répétait : ´ Bravo , comme c'est bien ! ´
La belle - fille , elle , en récompense à tous ses efforts , ne recevait que taloches et rebuffades . Pourtant, il faut le dire , cette petite était en or , entre de bonnes mains , elle se serait épanouie comme la fleur au printemps , mais là , il ne se passait pas de jour où elle ne versât de larmes amères . Que voulez - vous ? Quand le vent a fini de souffler , il se calme , mais il n'en est pas de même d'une vieille qui ne cesse de ronchonner , de grincer des dents et de toujours manigancer .
Commenter  J’apprécie          30
" [...] l'isba de la baba Yaga était entourée d'une palissade faite d'ossements humains, plantés de crânes humains dont les yeux luisaient; au portail, des jambes étaient placées en guise de traverse, des bras servaient de verrous, une bouche aux dents aiguës tenait lieu de serrure. Vassilissa se figea de peur et resta clouée sur place. Soudain, un autre cavalier la croisa, il était noir, vêtu de noir, monté sur un cheval noir. Il passa devant le portail et disparut, comme englouti par la foret; alors la nuit tomba. Mais l'obscurité ne fut pas longue; sur la palissade, les yeux des crânes s'allumèrent et il se mit à faire aussi clair qu'en plein jour. [...] Tout à coup, dans la forêt, s'éleva un bruit terrifiant, les arbres se mirent à craquer, les feuilles mortes à crisser. La baba Yaga surgit du sous-bois, filant à tout allure dans son mortier, ramant de son pilon, effaçant les traces de son balais. Au portail, elle s'arrête, renifle alentour, crie :
- Pouah, pouah, cela sent la chair russe ! "

Tiré du conte "Vassilissa la belle"
Commenter  J’apprécie          20
Extrait du conte Le souillon :
" Il épousa la plus jeune des princesses et ils se mirent à vivre ensemble en amassant du bien. J'étais au mariage, j'ai bu du miel et de la bière, et ils avaient une de ces vodkas, que j'ai fait cul sec ! "
Commenter  J’apprécie          20
" J'y étais, du miel et de la vodka j'ai voulu goûter, sur mes moustaches ils ont coulé, dans ma bouche rien n'est tombé ! "

Phrase qui apparait souvent à la fin des contes, surtout quand ils finissent par un banquet.
Commenter  J’apprécie          20
Mais le paysan disposa une vingtaine de seaux autour du puits et commença à les remplir- d'une telle bière qu'on ne peut ni l'imaginer ni la décrire, mais seulement dans le conte la raconter !
Commenter  J’apprécie          20
Il y a très longtemps, dans un village, vivaient une femme, son mari et leurs deux enfants. Le plus jeune était encore au berceau. Il dormait, il mangeait ou bien il regardait jouer sa sœur qui l'aimait beaucoup et lui faisait des tas de grimaces.
Un jour, il arriva que leurs parents durent s'absenter.
"Fillette, fillette, dit la mère, nous devons partir tout l'après-midi. Je te confie ton frère. Prends soin de lui et sois bien sage."
La fillette le lui promit et, quand ils furent seuls, elle joua avec son petit frère jusqu'à ce qu'il s'endormît en riant. Elle le posa alors dans son couffin, sur l'herbe dorée de soleil. Puis elle fit des galipettes plus loin et plus loin encore et l'oublia... juste un moment.
Mais, quand elle revint au couffin, le bébé avait disparu.
Commenter  J’apprécie          00
Le chemin fut-il bref ou long, le temps passa-t-il vite ou non, conter c'est vite fait, agir c'est bien plus long, toujours est-il qu'il finit par déboucher dans la vaste plaine, sur la verte prairie.

"L'oiselle de feu et le loup gris."
Commenter  J’apprécie          10
"Qui tu es toi? -Je suis ton petit gars, je suis né de ton petit doigt."
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandre Afanassiev (146)Voir plus

Quiz Voir plus

La Pléiade, kézaco ?

Dans l'Antiquité, le mot Pléiades designe

Des divinités
Des poètes
Des personnages illustres
Des étoiles

10 questions
51 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}