Quand je la remonte, certains soirs d'hiver, et qu'un sentiment de solitude me saisit, ce sentiment des îles, cette impression confuse d'être "loin", accrus du vide des maisons désertées, je sais qu'il reste " un endroit où aller", qu'il suffit de pousser une porte pour trouver, harmonisés dans un léger fond sonore et dans l'odeur du papier frais, la présence humaine et celle des livres - l'une et l'autre si nécessaires.
J'éprouve alors au plus juste le sens profond, et consolant de la littérature, le sentiment qu'elle pourra toujours me sauver. (p. 27)-Dominique Barbéris