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3.66/5 (sur 25 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1970
Biographie :

Alexandre Fillon est journaliste littéraire.

Il est titulaire du prestigieux prix Hennessy 2009 récompensant un journaliste littéraire.

Alexandre Fillon travaille pour Le Figaro Madame, mais aussi Livres Hebdo, Lire, Sud Ouest et Le Journal du Dimanche.

Il a dirigé le recueil collectif "Lire, vivre et rêver" (2015) aux éditions des Arènes et participé à l’édition française des "Remèdes littéraires" (2016) d’Ella Berthoud et Susan Elderkin chez JC Lattès.




Source : www.lafabriquedelinfo.fr
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MARCEL COHEN - DÉTAILS, II & VILLES Lecture par Pierre Baux Rencontre animée par Alexandre Fillon Lecture & rencontre Villes réunit les trois premiers textes de Marcel Cohen. Parus distinctement, ils avaient en commun d'avoir comme fil conducteur un lieu, que l'auteur s'appropriait aussi bien par la description « journalistique » que par la rêverie - prémices à ce qui suivra. Dans une entreprise littéraire débutée au début des années 2000, Marcel Cohen s'est attaché à rapporter des « faits » qui, assemblées en patchwork, révèlent l'itinéraire d'un homme, les tours et détours de sa pensée. Les Détails poursuivent et prolongent ce travail où le narrateur se livre à une observation méditative de l'existence et de notre temps à partir de l'infinitésimal, du minuscule. À lire – aux éditions Gallimard : Marcel Cohen, Détails, II. Suite et fin et Villes, 2021.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Et ce jour où seule j'avais franchi la porte de la librairie, une sensation de délivrance m'avait gagnée, qui ne m'a jamais quittée. Délivrance du mal, des obligations, des peurs, de la maladie, de la tristesse, des peines. De toutes les peines, car là où reposent les livres, nul mal ne peut m'atteindre. Dans une librairie on n'est plus en soi, on devient autre, et dans cet autre réside l'unique et universelle liberté. (p. 105)- Mercedes Deambrosis
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Page 105 – Un autre jour peut-être

Je ne voulais pas être avec ma mère, déjà, mais continuer à avoir cette liberté insensée qu’elle m’a toujours octroyée avec les livres alors que tout le reste n’était que cris, scènes et interdictions.
Et ce jour où seule j’avais franchi la porte de la librairie, une sensation de délivrance m’avait gagnée, qui ne m’a jamais quittée. Délivrance du mal, des obligations, des peurs, de la maladie, de la tristesse, des peines. De toutes les peines, car là où reposent les livres, nul mal ne peut m’atteindre. Dans une librairie on n’est plus en soi, on devient autre, et dans cet autre réside l’unique et universelle liberté.
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David Foenkinos

Ce livre sur les libraires qu'on aime ne doit pas être l'éloge nostalgique d'un monde perdu. Allez faire un tour dans la librairie la plus proche de chez vous ! Comme ça, tout de suite, histoire de voir que ça existe bien réellement. Et tâtez votre libraire. Physiquement. C'est toujours ça de gagné face au virtuel. (p. 125)
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Dans commerce, il y a cette notion d'échange. On donne, on donne mais on reçoit tant, beaucoup plus que ce ce à quoi l'on s'attend. On ne sort pas indemne d'un métier tel que celui-ci. On n'en sort pas, en fait. On l'est d'une certaine manière toute sa vie. J'ai beau me dire, cela suffit, cela me prend trop de temps, je n'arrive pas à écrire et c'est en effet cela qui compte le plus au monde pour moi. Ecrire. Donner à lire. Je passe toujours une grande partie de mon temps en librairie. C'est le premier lieu que je visite dans une ville inconnue . Avant l'église, avant le musée ou avant de m'installer à la terrasse d'un café pour profiter de la vue, des passants. Un livre en main. De la librairie du coin. [Ici se racontent la vie, la mort et les miracles de Philippe Fusaro, p.137-138]
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"Aller en ville", où que l'on soit, c'est d'abord aller à la librairie, non ? Certes, il y a également le caviste et le fromager, je le concède...Mais: d'abord la librairie. Soulagement et excitation quand je la trouve. Et promesse qu'il y aura là des gens qui parlent la même langue que moi. Parce que c'est peut-être ça le problème "dans la vie": se sentir si souvent en terre étrangère. Pas inconnue. Etrangère. Qui justifie (et explique) qu'on passe sa vie à "traîner" en librairie, et à lire. Et, parfois, à écrire. (p. 78- Arnaud Cathrine)
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Prophète en ma librairie par Philippe Vilain

Certains lisent pour dormir, moi, je lis pour me tenir éveillé, nourrir mon esprit. (p. 216)
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Quand je la remonte, certains soirs d'hiver, et qu'un sentiment de solitude me saisit, ce sentiment des îles, cette impression confuse d'être "loin", accrus du vide des maisons désertées, je sais qu'il reste " un endroit où aller", qu'il suffit de pousser une porte pour trouver, harmonisés dans un léger fond sonore et dans l'odeur du papier frais, la présence humaine et celle des livres - l'une et l'autre si nécessaires.
J'éprouve alors au plus juste le sens profond, et consolant de la littérature, le sentiment qu'elle pourra toujours me sauver. (p. 27)-Dominique Barbéris
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Page 105 (suite)
Les premiers temps, le libraire sortait de son bureau vitré, gagnait le comptoir, me fixait un moment, moi, cœur battant, peur au ventre, puis sans un sourire avait un geste de la main, un geste ample qui contrastait avec la taille de ses bras blancs, dodus comme les mains d’une poupée.
Un geste d’invite, une générosité jamais égalée.
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Prophète en ma librairie par Philippe Vilain

C'est quand je n'écris pas que j'écris parfois le mieux; dans la grammaire et l'agitation secouante de la marche, quelque chose se dénoue souvent. (...)
Au bout de cette marche et de ce travail invisible, l'écriture s'ajuste et s'affine, trouve sa forme, sinon sa vérité. Alors, lorsque la marche s'est révélée constructive, je vais, si j'ose dire, me finir en librairie: il s'agit d'un rituel nécessaire pour passer de l'écriture au monde, une manière douce de revenir à la vie sans quitter tout à fait l'univers des mots. (p.211)
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Anne-Marie Garat

(...) Bourdieu venait de m'instruire de mes handicaps de classe. Même si en être informée ne libère pas vraiment, et si c'est cher payé que de n'être pas héritier, n'avoir pas à reproduire le modèle donne aussi une certaine franchise d'invention de soi, à moi les livres, tant et plus, et si j'ai mis un temps fou à décider que me revenait en propre ce qui ne m'était pas donné, c'est grâce aux librairies que j'ai rattrapé un peu mon retard (...) (p.145)
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